15 gennaio 2019

Trop épique !!



 Après plusieurs jours d'agitation, et croyez moi quand on perd l'habitude de voyager un simple séjour en France représente une vraie expédition, le jour J est arrivé !
Comme nous aimons aussi nous compliquer la vie, nous avons fait deux étapes pour prendre les enfants qui étaient du voyage, et cela a bien allongé notre voyage. Faut-il que je vous précise aussi que nous avions à peine achetée une voiture qui roule aussi bien à l'essence qu'au méthane, cet illustre inconnu en France. Donc après les deux étapes-ramassage et la recherche infinie du méthane, nous étions en retard de quelques heures.
Bref, enfin aux abords de Lyon, mon téléphone ayant refusé à partir de ce jour-là de collaborer, c'est celui de mon fils qui nous permit de trouver la direction pour le camping.
Première difficulté (Ah non, c'est déjà la troisième !) : inexistence de l'accueil qui, pourtant, selon le site, était actif de 16h à 19h et nous étions dans les temps.
Personne, aucune lumière, barrière baissée…...mais arrivera-t-on au bout de cette journée, le doute s’impose. On frappe à la porte de la maison du gérant qui, sans se présenter (vocation pour le tourisme ?) ni se fatiguer beaucoup nous indique une boite aux lettres ou nous devrions trouver indications, code et clés.  Tout y est mais tentez donc de lire un plan ou plutôt de le déchiffrer dans le noir plus absolu. Enfin ce passage se conclut et il est temps d’aller chez mes parents.
Ce soir-là, nous avons bien dormi
Lendemain, veille de Noel et retrouvailles en famille. Tout se passe bien et la soirée se conclut vers minuit et demi. Retour au camping. Arrivés là, comme les choses avaient été trop faciles, il fallait bien conclure avec une petite difficulté, non ? La barrière refuse de s’ouvrir même après 5 ou 6 essais. Nous faudra-t-il laisser la voiture dehors ? Par bonheur, un jeune homme vient nous sauver et ouvre.
Ce soir-là nous avons bien dormi
Jour de Noel, nous passons chez mes parents pour partir chez ma sœur. Traversée de la ville avec une collection de feux surprenante et nous arrivons. J’oubliais de vous dire que nous avons deux chiens et l’un des deux a un tempérament très vif (oui bon, c’est un euphémisme,, puis –je vraiment dire qu’il est sauvage ?) et qu’il nous faut le promener régulièrement dans l’’espoir de réduire son exubérance et nous les laissons ensuite dans la voiture
Le premier groupe étant déjà monté, nous entrons à 3 dans l’ascenseur……….TAC, il se bloque. C’est normal, ces choses-là n’arrivent que le 25 décembre ou le 15 aout (évitez les ascenseurs ces jours-là ; il n’est pas certain qu’on viendra vous sauver). Bref après quelques moments de désespoir, quelques blagues utiles à détendre l’atmosphère (il faudra que je me crée un répertoire pour l’occasion) l’ascenseur se débloque au rez-de chaussée et s’y bloque. Conclusion, il nous faut grimper, mon mari, ma mère (plus toute jeune) et moi au 8ème étage.
Faut-il vous dire que cette nuit-là nous avons bien dormi

24 gennaio 2017

Mémé chez moi




Beaucoup de gens pensent que c'est une belle chose de prendre ses parents ou beaux-parents chez soi quand ils sont restés seuls et incapables de se gérer. Oui, c'est simple, il suffit de laver davantage, cuisiner davantage, nettoyer davantage mais par contre, tu reçois une belle aide économique, tu fais compagnie et en reçois, quelle joie !
Si simple que cela, vraiment ?
Non, détrompez-vous. J'ai ma belle-mère chez moi depuis plusieurs années et, non ce n'est pas une personne terrible, oui elle me paie pour les soins qu'elle reçoit mais désabusez-vous tout cela n'est pas simple, Souvent, je m’entends dire que j'ai bien de la chance : je ne travaille pas et je suis payée ! Comme la vie des autres est simple….vue de loin !

Je prêterais bien volontiers, pendant un mois ma maison, ma belle-mère et sa retraite à ces personnes mal-informées afin de leur expliquer concrètement ce que veut dire vivre quotidiennement avec une personne âgée.

 Une personne âgée devient généralement plus égoïste (sans compter le capital de base !) et petit à petit vous courez, accourez, secourez pour n'importe quelle bêtise...........oui, mais là n'est pas le problème. Une personne âgée qui ne lit pas et n'a guère d'intérêt décline rapidement vers le bêtisier et a des exigences absurdes :
- réveil à 6h30 pour demander quel est le jour de la semaine
- appel en urgence, et alors, on m’a oublié. On ne mange pas aujourd’hui, alors que ses horaires sont des plus réguliers
-besoins impératifs de compagnie, mais que puis-je partager avec un personne dont le seul intérêt est la bible ?
-j’oublie les nombreuses fois où, trouvant la porte de la salle de bains fermée, elle s’évertue à frapper à la porte espérant probablement en un miracle ?

Les notions de temps faiblissent d’année en année et si elles vous rabâchent continuellement avec leur jeunesse, il n’est pas rare qu’elles ne savent plus s’il est matin ou soir. De plus, les règles d'hygiène se sont perdues au fil des années et vous combattez contre une armée de germes supplémentaires, et d’habitudes de vie ancrées depuis si longtemps chez l’ancien que vous devrez lutter pour récupérer les horreurs-erreurs qui se sont imposées dans votre vie quotidienne.
N’oublions pas que tous vous envieront votre liberté de gestion, « tu es ton seul patron ». Il n’y a pas plus despotique qu’une personne âgée, convaincue que vous lui devez ce que vous faites pour elle, et petit à petit, sans même le réaliser vous perdrez votre liberté et n’oserez pas vous éloigner car son grand gout est de tomber malade la seule miraculeuse fois ou vous réussissez à vous offrir une journée libre. Ou elle se fâchera le soir où vous oserez enfin sortir avec votre mari et ne regarderez pas votre montre faisant tard.
Oui, assister un parent est un vrai travail, pas reconnu, peu apprécié, sans contributions, sans reconnaissance et même avec une pointe d’hostilité de la part des parents qui envient votre « liberté d’action ». Et donc à tous ceux qui prennent trop légèrement notre travail, on dit que certaines expériences de travail comme faire le serveur, vivre un mois avec les boy-scouts sont de grandes expériences de vie, ajoutez-y un mois avec une personne âgée chez vous


 

3 ottobre 2015

Osteria chez moi !!

Du temps où l'administration n'était qu'un germe et n'obnubilait pas encore nos esprits, chacun inventait ses règles ou du moins se souciait peu de celles qui existaient.
Le grand-père de mon mari, comme tant d'autres dans son village, produisait du vin, généralement pour la consommation familiale. Les voitures étant moins nombreuses et tout de même moins rapides qu'actuellement, il était rare que boire soit dangereux aussi pour les autres !
Toutefois boire toute la production durant les bonnes années était une épreuve impossible même pour les grands buveurs et donc le grand-père organisait et improvisait devant sa maison, une Osteria, évidemment sans permis.
Cela enthousiasmait les gens du coin, d'autant plus que le grand-père savait faire son vin. Curieusement le quartier s'animait. Des chaises et des tables se dressaient devant chez lui et la population masculine (pas beaucoup de buveuses officielles en ce temps là !) croissait miraculeusement.
Évidemment, à un certain moment quelqu'un s'en offusquait et le bistrotier du quartier, perdant une bonne partie de sa clientèle, alertait les gendarmes et l'osteria improvisé fermait ses battants jusqu'à la prochaine bonne récolte.

15 agosto 2015

Cela me chatouille !!

Souhaiteriez vous emmerder quelqu'un post-mortem ? Parfois l'idée me chatouille et les technologies modernes semblent prêtes à me donner un bon coup de main.

La télévision italienne n'est généralement pas de grande inspiration toutefois il arrive qu'elle donne de bonnes idées ! Dernièrement une émission expliquait comment les réseaux sociaux permettent aux morts de rester vivants dans votre mémoire et même dans votre vie quotidienne, mais pas forcément dans votre coeur, en instillant régulièrement des messages post-mortem aux personnes que vous desireriez harceler infiniment.
Cela fut source de grande inspiration pour moi :
Faire souffrir ne fût-ce qu'un peu, et qui plus est sans aucune violence, les gens qui m'ont martyrisés, je me délecte seulement à l'idée !!
Je m'imagine volontiers continuer à persécuter ce qui m'ont tourmentés et l'idée m'amuse et c'est tout juste si je ne voudrais pas y être déjà. En attendant, je vais concocter de jolis petits messages pour ne pas me faire oublier, de ceux que j'aurais voulu moins fréquenter et pourtant faisaient partie de ma vie, de ceux qui auraient du être parents mais n'étaient que serpents, de ceux qui dispensaient conseils à volonté mais rien de bien concret dans le moment du besoin.
De tous ceux là, je voudrais ne pas me faire oublier et peupler leurs rêves de ma douce voix lointaine.
J'accepte volontiers tous vos textes pour les adapter à tout un chacun !!!


8 luglio 2014

Dernièrement, on m'a accusé d'avoir un language coloré...mais ne me demandez pas de vous répéter dans le détails les termes usés
Dois je être, en tout cas, plus vexée parce que le language en question ne m'appartient pas vraiment et ne reflète pas du tout ma personnalité ou parce que je me suis sentie comme une petite fille reprise par la maîtresse ?
Il faut avouer que ces temps-ci j'utilise parfois des mots qui ne seraient probablement pas de mise dans un couvent, mais il aurait fallu que j'explique à ON qu'il arrive parfois que la situation soit trop difficile à supporter, qu'autour de nous trop de gens doivent lutter contre des courants trop forts et ainsi la pression psychologique devient à la limite de la tollérabilité.
Il aurait fallu que j'explique à ON, qui entend beaucoup parler de crise, mais apparemment ne la voit pas de près, que toutes ces manifestations d'agressivité, peuvent être en partie dues à la situation sociale actuelle, alors à tout bien considérer, si parler “mal” aide à dégonfler le surplus de pression que, comme tant d'autres, je supporte quotidiennement et que cela représente en quelque sorte mon petit punching-ball, au fond, pourquoi pas ? Au fond, peut-être cela pourrait m'être pardonné...même par ON ?

21 settembre 2013

Le parent pauvre

            
   On a tous besoin d'un petit pois chez soi...mais pas forcément d'un parent pauvre qui prouve un grand plaisir à te faire sentir le dernier échelon de la classe sociale, et plus précisément le paria de la famille !"Comment as tu pu dégrader de telle manière notre honorable famille ?"
Comment lui expliquer que personne ne se délecte dans la pauvreté, dans le malaise social, que personne ne choisit de ne pas améliorer sa propre situation ? Bref, ce parent riche prend un malin plaisir à t'expliquer comment ses enfants jetent l'argent par la fen
être, t'illustre comment il faut s'y prendre pour t'acheter une voiture neuve, au cas où en dehors du fait d'etre pauvre tu as la malchance d'être demeuré (tu passes à la banque et tu demandes un prêt !), car il se surprend que tu persistes à exhiber une voiture qu'il croyait sorti d'un musée. Si au moins tu avais le bon gout de ne pas la garer devant chez lui !
Le parent riche ne manque pas de t'inviter aux bapt
êmes et autres fêtes de famille qui t'obligent à acheter un objet, trop cher pour toi, trop insignifiant pour lui, qu'il ne manquera pas de recycler (tiens je vais le donner à cette voisine là; elle est encore plus pauvre que mon cousin !)
A ce point de son humiliation, le parent pauvre cherche désespérément un membre de la famille plus malchanceux que lui pour défouler toute sa rage.
Morale de la fable:
C'est pas parce qu'on est pauvres qu'on doit en plus
être sympathiques
 
Toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existé ne saurait être que fortuite ;)

13 luglio 2013

Féministe, moi ? Mais non, jamais de la vie !!

                
Je n'ai jamais été une lutteuse déterminée et acharnée, une qui courait à toutes les manifestations (en fait, pour une seule raison,... je n'ai jamais aimé la confusion !!), une qui prétendait à grands cris et à grands cors tels ou tels droits, mais durant mes années de fac j'étais souvent considérée comme féministe.
Il est vrai que je fréquentais beaucoup le sud du monde (mes amis provenaient du Méditerranée aux Andes, en passant par le Maghreb; bizarrement seulement les filles étaient françaises ) à la mentalité trop similaire à celle de mon père et donc il me fallait peu pour replonger dans une ambiance que j'avais si mal supporté pendant mon adolescence et qui déclenchait en moi des réflexes offensifs et défensifs.
Voir ma mère réagir prestement à chaque
requȇte, désir, volonté de mon père me faisait bouillir le sang (drole d'expression celle-là, qu'est-ce que ça donne du sang bouilli ? ), me créait un insurmontable sens de rebellion (Quelle horreur, le concept d'obéissance !!).
Je n'ai jamais compris ni accepté quelque forme de servilisme que ce soit.
Je ne prétend pas que nous bannions la douceur, les gestes tendres de notre vie, loin de là, car aimer c'est aussi savoir faire plaisir, et parfois s'assujettir mais quand je m'aperçois que beaucoup de jeunes filles ont passées un grand coup d'éponge sur toutes les 

conquêtes des féministes, je me sens assaillie par un grand désespoir.
Années de révolution et de luttes pour retourner à la case départ et voir des jeunes de 20 ans attendre que leur copine lave, cuisine, balaie, repasse pour eux, cela ne me semble pas humainement concevable !! Et comme me dit justement un ami, l'évolution de l'espèce régresse depuis un certain temps. A mon grand regret j'ai du admettre qu'il avait raison.
Mais quelle tristesse, quelle tristesse ! Devra t'on partir de zéro et revivre les années 68 pour ceux qui n'ont pas compris ce qui s'était passé ? Je n'en sais vraiment rien mais si je ne suis pas une fanatique j'aimerais toutefois ne pas voir ces jeunes filles oublier qu'elles n'ont pas seulement un corps et mettre en mouvement leur
âme !