Dernièrement, on m'a accusé d'avoir un language coloré...mais
ne me demandez pas de vous répéter dans le détails les termes usés
Dois je être, en tout
cas, plus vexée parce que le language en question ne m'appartient
pas vraiment et ne reflète pas du tout ma personnalité ou parce que
je me suis sentie comme une petite fille reprise par la maîtresse ?
Il faut avouer que ces temps-ci j'utilise parfois des mots qui ne
seraient probablement pas de mise dans un couvent, mais il aurait
fallu que j'explique à ON qu'il arrive parfois que la situation soit
trop difficile à supporter, qu'autour de nous trop de gens doivent
lutter contre des courants trop forts et ainsi la pression
psychologique devient à la limite de la tollérabilité.
Il aurait fallu que j'explique à ON, qui entend beaucoup parler
de crise, mais apparemment ne la voit pas de près, que toutes ces
manifestations d'agressivité, peuvent être
en partie dues à la situation sociale actuelle, alors à tout bien
considérer, si parler “mal” aide à dégonfler le surplus de
pression que, comme tant d'autres, je supporte quotidiennement et que
cela représente en quelque sorte mon petit punching-ball, au fond,
pourquoi pas ? Au fond, peut-être
cela pourrait m'être
pardonné...même par ON ?