14 dicembre 2012

Io continuo a scrivere

Io non ho perso l'abitudine, apparentemente anacronistica, di scrivere ! E quando intendo scrivere, parlo del tempo che dedico, da quando ho imparato a scrivere, alla mia corrispondenza. Ci fu un tempo in cui, vuoi il tempo libero, vuoi la spensieratezza del momento, producevo regolarmente delle missive di facilmente 20 pagine per le mie amiche più care e per mia sorella; nonostante tutto ho conservato l'abitudine di scrivere a tutti per le feste e il giorno in qui mancherò... vuol dire che probabilmente non ci sarò più. Se mi lasciasse andare alla psicosi "mamma li Maya", troverei poco ragionevole spendere una ventina di € in francobolli ma in fondo questi spiccioli non li dovrei lasciare a nessuno e perciò...perché no ! Comunque non ho assolutamente la pretesa di essere uno scrittore ma forse quella di sapere scrivere bene le lettere -per lo meno nella mia lingua e vi prego di perdonare i miei errori perché eccezionalmente non ricorrerò alle correzioni di mio figlio (rassicuratevi, parlavo di grammatica !)-e trovo un grande piacere in questa maniera di comunicare. Benché possegga due telefonini, che uso più che altro per tormentare i miei figli, la carta mi è da sempre amica e stranamente mi permette di esprimermi più spontaneamente. Dico stranamente perché in effetti per molti telefonare è il migliore modo per esprimersi ma per me non è cosi; la mia penna scivola sulla carta e la mia mente corre più veloce che se avesse il mio interlocutore di fronte a me. Talvolta, i miei parenti mi hanno esortato a scrivere e malgrado la soddisfazione del momento, mi accontento di scrivere la mia posta e qualche post senza troppe aspettative e per puro gusto !

21 novembre 2012

Durant mes pérégrinations à travers les blogs que je visite plus ou moins régulièrement, je suis tombée sur un post qui a attiré mon attention: l'argument était l'argent ! Pas que l'argument me passionne particulièrement mais cela décrivait le bizarre rapport qu'ont beaucoup d'Italiens avec l'argent, qui est pour eux un sujet tabou, et l'auteur ajoute, à raison, que parler de leur vie intime les dérange beaucoup moins que de devoir avouer combien ils gagnent, combien ils dépensent, en somme quoi que ce soit qui regarde l'aspect financier de leur vie. Comme le père de cette jeune femme, beaucoup d'Italiens estiment que si on doit demander le prix d'un objet, cela signifie que l'on ne peut pas se le permettre. Bizarre conception pour moi et je suppose pour beaucoup de français qui veulent bien -sous-entendu quand ils le peuvent- dépenser 500 € pour un manteau si ce manteau les vaut !! En somme, nous voulons donner une valeur de base à chaque chose et payer pour cette valeur; ce n'est pas parce que (dans mes reves !)je peux dépenser que je dois le faire sans critères et d'ailleurs s'il me venait la malsaine idée de jeter mon fric, je souhaiterais décider où et comment ! Plus on va dans le Sud de l'Italie, plus cette mentalité est fortement ancrée et souvent les prix ne sont pas affichés dans les magasins car cela ne fait pas chic et n'y entrent que les clients qui peuvent se le permettre, ou plus souvent veulent faire croire qu'ils peuvent se le permettre. Evidemment, petit à petit, la crise change les choses (probablement seul coté positif de la chose )mais il est encore difficile de convaincre beaucoup d'Italiens que payer beaucoup pour leurs achats ne leur garantit pas toujours la qualité de leur achat !

22 ottobre 2012

Dernièrement entre un blog radicalement anti-italien (le blog d'un grincheux grave, et je m'en veux de lui faire de la publicité ), et une publicité de la télévision Norvégienne qui dénigrait littéralement la famille italienne, nous (nous, les Italiens, nous les amoureux des Italiens et de l'Italie, nous les Italophiles...) en avons pris un coup dans les dents !! Généralement je ne crache pas dans l'assiette dans laquelle je mange: l'Italie est mon pays d'adoption et, si tout n'y est évidemment pas parfait, je ne regrette pas mes choix. J'y ai une floppée de souvenirs agréables et, malgrè la situation économique -disons meme déplorablement critique- je ne pense pas comme beaucoup de jeunes italiens à chercher ailleurs mon paradis ! Tant de choses m'y attirent, tant de choses m'y retiennent. Mes posts, qui ne sont probablement pas d'intérêt national sont lus en majeure partie par des lecteurs italiens et je souhaitais donc partager mes idées, si tant est qu'elles pussent être considérées considérables, avec des bloggers français. Fouillant dans le panorama "webien", je suis malheureusement tombée sur un post tristement basé sur un massacre de tout ce qui est transalpin. A chacun ses idées, ses opinions et ses expèriences évidemment, mais toute cette haine me dépasse. Je n'aime pas tout ce que je trouve sur mon chemin dans ce pays où je réside depuis près de 30 ans et où je n'ai pas abandonné mes attaches pour autant, et comme beaucoup d'étrangers je fais la part des choses positives et négatives entre mon pays d'origine et mon pays d'adoption et je trouve, tout de même, des deux côtés des aspects qui me rendent fières, fière de mon pays d'origine, fière de mon pays d'adoption ! Pour ce qui est de la publicité apparu à la télé norvégienne, elle peut certes faire sourire mais elle fait une triste caricature de la famille italienne qui pouvait correspondre à la vérité il y a 30-40 ans de cela. Pour ceux qui n'ont pas eu le privilège de la voir, il s'agit, si je ne m'abuse d'une agence immobilière qui présente une mère excessive, exagérèment présente auprès de son fils qui a passé l'âge d'etre chaperonné depuis quelques décennies. Chargée de stéréotypes, cette publicité m'a légèrement irrité car elle correspond peu à la réalité actuelle. Les Italiens ont certes de nombreux défauts mais je les aime bien tels quels et je trouve un peu triste et dangereux de se baser sur un tel cliché pour démoniser un pays où, comme tant d'autres étrangers, je suis considérée partie de la famille !!

15 ottobre 2012

Non lo so voi ma io....

Non lo so voi, ma io comincio a perdere la pazienza quando mi squilla il telefono e per la decima volta della giornata (soltanto dieci volte perchè mi succede anche, fortunatamente, di non essere sempre a casa), e per di più ad orari impensabili (ora dei pasti e anche spesso oltre le 10 di sera, orario in qui il telefono comincia a disturbarmi!) mi chiama un giovane che si affretta a recitare il suo discorso con l'intento di rimbambirmi di chiacchiere, senza lasciarmi il tempo di ragionare, ribattere, realizzare o peggio ancora di riattaccare. Tutto ciò con l'intenzione di vendermi un contratto, che tra l'altro non mi serve, sicuramente più conveniente del mio a suo dire, ma come farle capire che sono una fedele, fedelissima e che difficilmente mi lascio abbindolare dalle mille offerte migliori (migliori di cosa? migliori dell'offerta miracolosa alla quale avevo già aderito?), che tanto non cambieranno molto nel mio attuale misero livello di vità. Insomma, ci sono dei maestri nell'arte di presentare una quotidianità come un miracolo, ma a me il miracolo non serve e tento di farglielo capire con i dovuti modi, ma dopo diversi mesi di educazione non reprimo più il mio fastidio e mi domando fino a quando resisterà la mia educazione a questi invasori dell'intimità !! Vabbè che tutti hanno diritto a lavorare e che il lavoro nobilità l'uomo ma quel lavoro li disturba anche la donna che resiste a quest'invasione (cioè me medesimo!) e la mia resistenza ha i suoi limiti... Venditori, venditrici, imbonitori, abbiate pietà e cercate di captare al volo quando è il caso di RITIRARVI!

8 giugno 2012

Parlez moi d'autre chose !!

Ne me parlez pas de vos problèmes de fric; de ces temps-ci peu ont le privilège de ne pas connaitre ce genre de problèmes !
Ne me parlez pas de vos problèmes avec vos enfants; quels sont les rares et heureux parents qui n'en ont pas !
Ne me parlez pas de vos problèmes avec vos parents; de ce coté je n'ai rien à envier à personne, entre mon père qui n'a pas encore compris que je suis en âge de décider de ma vie et ma belle-mère qui veut tout savoir de notre vie....laissez moi vous dire que je n'ai pas envie de m'occuper de vos oignons !!
En bref, ne me racontez pas vos misères car c'est devenu un sport national et ce sport là a l'effet de déprimer plus que de tenir en forme
Je cherche donc une personne qui sache, malgrè tout, malgrè tout ses problèmes de fric, d'enfants, de parents, de boulots et autres inepties, s'amuser simplement, gaiement, stupidement. Je cherche quelqu'un à qui raconter de joyeuses conneries sans prétentions, mais très thérapeutiques !! Si vous avez la chance de ressembler peu ou prou à ce très spécial profil, je vous embauche à temps plein....

5 giugno 2012

Bestie o belve ?

     Vi sembra tanto logico temere 15 chili di carne e ossa su 4 zampe ? Beh, ovviamente parlavo del genere canino e di un esemplare di taglia relativamente modesta, di razza indefinita, se poi si considera che sto parlando di un cucciolo, non capisco il senso di tanta paura !!
Eppure moltissima gente, specialmente in campagna a mia grande sorpresa, sembra avere poca dimistichezza con gli animali cosidetti di compagnia. Quello che mi chiedevo è come mai gli animali possono creare tanta ansia nell'uomo che dovrebbe preoccuparsi decisamente di più dei suoi consimili ?
Ammettiamolo, non siamo ragionevoli noi umani (e poi, non sempre umani !!) a diffidare di chi ci ama tanto e spesso fidarci di belve umane di qui sono piene le cronache

28 maggio 2012

Faites moi pas la gueule !!




Faites moi pas la gueule, dès le réveil, qu'un premier sourire suffit à me rendre la vie plus rose ! Ne me faites pas la gueule chaque fois que je vous appelle pour un motif ou l'autre et que vous n'avez tout simplement pas envie d'etre importunés mais il me semble que nous vivons ensemble...alors tôt ou tard je devrais vous déranger.
Ne me faites pas la gueule chaque fois que je tente de communiquer avec vous qui avez d'autres pensées en tête, mais bon sang mais bonsoir, croyez vous être les seuls à avoir des problèmes ? Ne me faites pas la gueule chaque fois que je tente d'entrer en contact avec vous ou d'avoir un minimum d'aide...après tout il me semblait de ne pas être seule et pour cela j'agissais en fonction des personnes avec lesquels je vis (je ne vis pas seule donc je souhaite un minimum de collaboration, est-ce insensé ?)
Ne me faites pas la gueule à tous moments car je me sens une intruse dans votre vie que vous pouvez, si vous le souhaitez, mener loin de moi pour ne pas etre dérangés.
Ne me faites pas la gueule car il parait que faire travailler les muscles zygomatiques allonge la vie...et parce qu'un sourire aide à oublier toutes les difficultés que nous rencontrons quotidiennement.
Un petit sourire, s'il vous plaît !!

20 maggio 2012

A chacun son châtiment (post thérapeutique, ou du moins je l'espère !)




J'aimerais de beaucoup me savoir folle plutôt que conne et pourtant il y a des personnes...ou plutôt une, en particulier, qui a l'art de me faire sentir petite, insignifiante et pour ne rien me faire manquer, sacrément conne !!
Je n'arrive pas à expliquer avec bon sens ou une quelconque rationalité cette sensation et surtout d'où dérive tout ce pouvoir mais il est certain qu'il a beaucoup d'emprise sur mon humble personne.
Je n'ai jamais su réagir et m'en veux car ainsi je finis par lui donner raison probablement et je ne peux donc m'en prendre qu'à moi-même.

A 25 ans, je n'étais peut-être pas prête à affronter l'idée d'un enfant qu'il faudrait accompagner durant toute sa vie, l'idée d'un enfant handicapé, mais plus que tout me faisait peur le handicap physique qu'il faut savoir expliquer et gérer, avec lequel il faut enseigner à sa propre famille à cohabiter.
Mais tout bien considéré, je suis tellement maman, tellement consciente de mon rôle que j'aurais probablement su vivre une telle situation. Ce que je souhaite dire, c'est que quand j'aime, je le fais sans conditions. Je n'aime pas mes enfants parce qu'ils sont intelligents, sensibles, travailleurs...pour leurs qualités en somme, je les aime simplement tels quels, quoi qu'ils fassent, disent et pensent.
Ils peuvent me vexer, me blesser ou me faire fâcher parfois mais cela ne change rien à mes sentiments. N'est ce pas ainsi que devraient aimer les parents ?

Je voudrais le détester pour les conditions psychologiques dans lesquelles il m'a laissé...mais je n'y arrive pas et c'est probablement ce qui me fait enrager davantage !! Mais la haine n'est pas dans mes cordes....la haine ne fait pas partie de moi et je dois faire à moins d'elle, peut-etre est-ce mieux ainsi ?!?!

15 aprile 2012

Faites moi guili-guili !

Si vous n'avez jamais été l'heureux possesseur d'un animal à 4 pattes, et plus précisément appartenant à l'espèce canine, vous n'êtes probablement pas conscient des ravages que cela peut faire.

J'ai depuis ma plus tendre enfance une passion pour les animaux (presque toutes les espèces, toutefois j'ai des limitations !) et dernièrement, j'ai cédée à la -malsaine- tentation d'ajouter un spécimen à celui, très mansuète que nous avions déjà. Je l'ai voulu, pas bien raisonnable, mais je m'étais fatiguée de l'avoir été pendant trop longtemps et donc il ne me reste qu'à m'en mordre les doigts, en silence, et en espèrant qu'en atteignant l'ȃge adulte, ce chien devienne plus judicieux...au moins lui !!

Ces 10 kgs actuels, à 3 mois et demi, d'énergie sans fin, répondant au bizarre nom d'Obélix, peuvent être capables d'insoupçonnables dévastations. Je passe sous silence les montagnes de chaussettes, chaussures et divers habits qui n'ont pas résisté à ses crocs. Mais que dire de l'impossibilité d'accomplir quelques activités que ce soit car le pétulant Obélix fait de tout pour nous en empêcher nous sautant dessus jusqu'à ce que nous désistions. Sa vitalité inexorable est désespèrante; c'est un grand joueur et il passe son temps à provoquer Perla, notre tranquille petite chienne, qui parfois perd patience. Obélix me fait courir, nettoyer, ramasser....et de plus il prend gout à s'échapper lorsqu'il me voit à bout de forces, épuisée et en passe de le punir pour ses incartades.

Le matin, j'ai droit à un réveil énergique: une boule de nerfs me bondit dessus jusqu'à ce que je me rende à l'évidence....ce n'est plus l'heure de dormir. Les tous premiers jours ce réveil partait dès 5h30, au maximum 6 heures du matin, mais par bonheur j'ai réussi à repousser l'assaut jusqu'à 7h, horaire beaucoup plus raisonnable. Bref, comme un vampire son énergie me suce le sang et même si c'est un grand gamin espiègle qui aime se faire caliner, je souhaite vraiment qu'il grandisse un peu.

Ce chien est entré dans notre famille, après deux mois d'attente et je ne ferais certes pas marche arrière mais....parfois je n'ai plus envie de rire. Faites moi guili-guili !!

30 marzo 2012

L'homme nu est revenu


Cela faisait plusieurs mois que je ne le voyais plus trottiner dans le parc à torse nu, et bizarrement avec la fin de la belle saison il est sorti de son nid !! L'homme nu sort tous les jours dès la fin de l'été, vétu d'un short (du genre de ceux que portaient mon père il y a 30 ans de cela ) et de chaussures de gymnastique et il commence à roder dans le parc avec un air de sportif aguerri. Mais sincèrement il n'est pas pourvu du physique du role et on se demande bien pourquoi il s'évertue à exhiber ce qu'honnêtement il vaudrait mieux ne pas trop exposer. Bref, si vous vous promenez aux heures de bureau (mais pourquoi devriez vous le faire, à moins d'etre chômeur ?!), vous risquez de faire sa connaissance et pourriez rester perturbés et il me semblait juste de vous avertir.

En fait, l'homme nu n'est pas dangereux mais tout de même un peu inquiètant car après un tour du parc, qui ne devrait pas l'avoir trop fatigué, il n'est pas rare de le voir tourner en rond dans l'amphithéatre. Mais il ne se contente pas de tourner...il discute avec lui-meme et ne me demandez pas de quoi il parle car j'ai tout de meme quelques craintes à m'approcher.

Voilà une des rencontres que vous pourriez faire dans cette petite ville de mer qui reste encore simplement une ville assez tranquille !!

17 febbraio 2012

En dehors de tous mes défauts et lubies, je collectionne aussi quelques phobies; si seulement je tenais le responsable...!
J'ai une peur irraisonnée et déraisonnable des "tsunamis", ce qui équivaut à peu près à la peur des accidents d'avion, décidément beaucoup plus rares que les accidents de la route ou les accidents ménagers mais allez donc comprendre pourquoi on a moins peur d'une échelle que d'un avion ?
J'ai aussi une peur folle des tremblements de terre, mais seulement en certaines circonstances et certains lieux (cf "perchés sur la montagne", publié en 2010) et bon admettons que ceci est déjà légèrement plus raisonnable habitant dans un pays notoirement sismique
Une autre de mes grandes phobies est celle des foules.. Il est vrai que quand j'étais gamine, je privilégiais les coins isolés, me cachais derrière mes compagnes de classe et étais le plus invisible possible mais en fait ce qui me terrorise particulièrement ce sont surtout les mouvements de foule. Vous
êtes vous jamais trouvés dans un lieu public (place, concert ou autre ) super affolé ne sachant plus en sortir, happés par le tsunami humain qui vous entrainait dans la direction opposée à celle que vous auriez du prendre ? Affolant ! Il vient une furieuse envie de crier, "laissez moi sortir" mais bon, un minimum de décence vous en empêche..A toutes ces phobies et d'autres dont j'éviterais de vous parler car ce ne serait peut-être pas très prudent de vous faire part de toutes mes faiblesses, s'en est ajoutée une, toute récente....celle de la neige ! Si vous avez regardé les téléjournaux dernièrement, peut-être vous serez vous rendus compte que les quantités de neige tombés dans certaines régions sont ..insolites, surprenantes, inhabituelles, incroyables et ainsi de suite. Ici dans les Marches, spécialement dans l'arrière-pays, si beau pourtant, nous sommes comme des taupes bloqués dans nos tunnels(ou des lapins, si vous voulez, mais le résultat est le même...on ne voit pas le bout du tunnel ) et le paysage qui s'offre à notre vue est blanc, désespérément blanc, à rêver de couleur ou à la limite du noir le plus absolu car tout ce blanc est angoissant. On se demande avec inquiétude où est la sortie, combien de temps il faudra à ces montagnes de neige pour fondre et nous redonner notre enviable paysage...
Et tout cela me porte à me demander où est la demeure idéale, bord de mer ? Non, pensez vous que je puisse risquer un tsunami ! montagne ? Et non, toute cette neige m'a suffi pour au moins dix ans ! Zone sismique ? Jamais de la vie, je n'oserais plus fr
êquenter les "lieux d'aisance" et cela serait drammatique !!! Peut-être bien qu'il ne me reste qu'à vivre dans ma voiture pte à la fuite....

9 febbraio 2012

Sérieuses élucubrations !!


Il a neigé pendant une semaine entière dans la région des Marches, en Italie, et ce n'était certes pas les habituels 10-20 cms qui nous sont tombés dessus !! Sur les journaux locaux et sur les places chacun racontait ses témoignages et d'un village à l'autre, il me semblait d'écouter des histoires marseillaises: chez nous il y a eu 80 cms, non chez nous, nous sommes arrivés à un mètre.....De fil en aiguille, les montagnes de neige s'accumulaient réellement et virtuellement. Bref, nous avons été surpris par la quantité de neige et si toutefois dans l'arrière-pays, les communautés sont prêtes et ont affrontés bien mieux que Rome les difficultés que cela provoquait, il faut avouer qu'après les 2-3 premiers jours d'émerveillement,...tout cela n'était plus marrant. En fait, j'étais probablement la seule à profiter de la beauté des paysages et à prendre des photos sous tous les angles, dans tous les coins de rue et par tous les temps...Je n'ai jamais eu une grande passion pour la photographie mais il me semblait triste de ne pas profiter de ce merveilleux spectacle et donc je sortais tous les jours, jour de tempête de neige compris, et tout cela ne m'a jamais semblé insupportable et pourtant croyez-moi je suis frileuse, exagérément frileuse, mais la passion m'a porté à oublier tous les inconvénients.
La seule chose qui m'a vraiment fatigué, ce sont les plaintes en tout genre , les controverses et discussions de tous types qui fleurissaient à chaque coin de rue, à savoir qui était le coupable, qui n'avait pas fait son travail, qui n'avait pas prévenu à temps.... Bref, beaucoup étaient maitres dans l'art de la plainte qui devient le sport national.
Et tout cela me fatigue, me déprime, m'irrite au plus haut point....Tout cela fut donc le point de départ d'une discussion semi-philosophique (de ma part, car ma petite correspondante philosophait bien mieux que moi) avec une jeune adolescente qui communique régulièrement avec moi depuis un certain temps. Cette jeune fille craint toujours de me déranger et pense qu'une personne de mon âge ne peut avoir un grand intéret à converser avec une adolescente, et bien au contraire je trouve que ma petite "chatteuse" (du verbe "chatter"....) m'ouvre de nouveaux horizons !
Mais bon sang, c'est dans l'âme humaine de ne pas arreter de se plaindre, mais dites-moi, pourquoi. Et voilà le thème de notre discussion, et ma petite "chatteuse" avait de bons arguments !
En l'occurence, elle estimait par exemple que les gens se plaignent pour attirer l'attention, car ils ont un besoin désespéré d'attirer l'attention. Une grande part de la population a la curieuse nécessité de prouver qu'elle existe et le fait par l'intermédiaire des autres. On s'affirme, on existe parce que l'on expose et effectivement quand on a rien de spécial à raconter, il faut bien se l'inventer...
Le seul résultat qu'a ce comportement sur moi est de m'inciter à bouger davantage tant cette inertie et cette plainte continues m'excitent; en conclusion, cela a un effet bénéfique sur moi

P.S.: le titre n'était probablement pas pertinent mais...amusant !

2 febbraio 2012


Il y a des moments où je souhaiterais vraiment quitter mon corps !
Non, non, pas ma vie...parce qu'au fond, elle me plait tout de même ma vie avec ses angoisses, ses difficultés, moments positifs et négatifs. Non, je voudrais seulement m'éloigner momentanément de mon corps, et disparaitre mentalement et voyager gaiement avec l'esprit. J'y serais, mais je n'y serais pas !!
Au fond, c'est ce que font beaucoup d'hommes qui savent se détacher mentalement quand cela leur convient. Mais moi je rêve d'abandonner momentanément mon corps, mes....kgs de graisse, d'eau et d'os (au milieu, à bien chercher, on devrait peut-etre y trouver un peu de muscle ) et tous ses liens terrestres et pourquoi pas, faire un petit tour dans un autre corps, si possible plus frais, mais surtout sans soucis, sans pensées (et pourquoi pas, de temps en temps un peu de studipité fait du bien à la santé !!).
Je voleterais légère et me laisserais aller à l'insouciance, l'inconstance, à une douce existence légère, inutile et reposante !! Ah, comme j'aimerais y réussir....