27 dicembre 2011

Miracle des temps modernes !!

Miracle des temps modernes, il est possible maintenant de couvrir de grandes distances en un temps relativement modéré. Révolu le temps des calèches, des trains à vapeurs...en notre merveilleuse époque nous réussissons à voyager en toute simplicité...Vous voulez un exemple, un petit exemple parmi tant d'autres, clairvoyant, illuminant ?
Pour couvrir la distance de 850 kms, entre deux pays cousins-voisins, tels l'Italie et la France, il suffit de s'adresser aux chemins de fer et vous serez surpris de la facilité, comodité, modicité de prix et autres avantages qu'ils offrents ! Vous voulez aller à Lyon, en partant d'une petite ville de mer sur l'Adriatique, aux environs de Rimini ? Splendide, je vous offre deux possibilités trèèès intéressantes:
-premièrement, en partant aux alentours de 4 heures du matin, puisque vous souhaitez arriver à temps à Milan pour le train de 8 heures qui vous portera à Turin, d'où vous prendrez le train pour Bardonecchia où finalement vous changerez à Modane pour arriver à Lyon à 16h20 !
-et maintenant voilà la deuxième version et propositition gentiment offerte par les chemins de fers (cousins ), en partant aux alentours de 6 heures du matin et après 3 ou 4 changements vous arrivez à ...1h40 du matin, heure à laquelle naturellement vous trouverez tous les moyens de transport pour arriver chez vos parents qui vous attendent, évidemment bien réveillés avec un repas chaud à peine préparé pour l'occasion !

Enfin, vous êtes arrivés, et après un si doux voyage, vous dormez deux jours et enfin commence le marathon des repas et visites chez parents et amis; après 4-5 jours de ce rythme là, il est temps de repartir et vous refaites ce beau voyage en marche arrière ! De retour dans votre petit coin d'Italie, il vous faudra bien une semaine pour vous reprendre de cette splendide vacance

Faute de mieux, et suivant les conseils de Googlemaps, pour y arriver à pied, vous devez passer par Ajaccio, Marseille et ainsi de suite et en seulement 5 jours et 22 heures vous arrivez à destination !!!!!!!!!!! Ah les beaux voyages détendants ! Il parait que les voyages forment la jeunesse...mais quand on est plus tout jeune, devrait t'on simplement éviter de voyager ?

13 ottobre 2011

Pardonne moi si je t'aime !!

Ma chère fille adorée,

Je l'admet, je le reconnais et ajoutons même....je le confesse:
je suis trop ! Trop appréhensive, trop protective, trop possessive, trop présente, trop étouffante, trop maternelle...et la liste des "trop" probablement tu pourrais la continuer toi-même
Et pourtant (et pourtant, pourtant, je n'aime que toi, chantait merveilleusement Charles Aznavour !!!), cela te fera peut-être sourire mais je tente de mettre un frein à tous ces "trop". J'essaie de me controler et de ne pas limiter ta liberté. Tu dis parfois que je ne me fie pas de toi, mais non le problème n'est pas là car je sais que tu es une jeune fille pleine de bon sens, chose que je t'envie car cela me manquait à ton age. Tu sais te défendre et te faire respecter bien que très timide et réservée !
Non, je ne crains pas que tu fasses des idioties. Oh si, probablement comme tous les adolescents tu feras tes expèriences, qui te formeront, mais les conneries c'était mon style, pas le tien !
Mais comment te faire comprendre que ce chemin que j'ai fait moi, seule, sans guide, sans soutien, a été plein d'obstacles, plein d'embuches et de risques que je n'ai pas toujours su évaluer et mon trop plein d'amour me porte à vouloir t'éviter cela.
PARDONNE moi ma chère fille si je t'aime trop et ne peux pas m'en empêcher...


P.S.: dernièrement une sentence de la cour de cassation a puni une maman qui, par son trop plein d'amour, brimait son enfant et l'empêchait de grandir ! Suis je à risque ?

30 settembre 2011

Chissà perchè ero convinta che i blogger cercassero sempre di scrivere delle cose di interesse pubblico e perciò mi sentivo piccola, piccola con i miei post ad alto contenuto di scemenza, generosamente distribuita e liberata ma poi mi sono accorta di essere in buona compagnia....
E come la storia dei professionisti ! Mia convinzione da sempre che un laureato valesse per forza di più (espressione un pò selvaggia per esprimere la mia convinzione che un titolo di studio fosse sempre sinonimo di intelligenza !) di una persona senza bagaglio culturale, ma quale non fu la mia sorpresa quando scoprii che esistono tanti laureati imbecilli !!!!!!!!!!! Ma dai, anche loro sono stati contaminati ? Credevo fosse solo un problema dei poverelli ! Ma come mai, anche loro, con tanti anni di studio, riescono a raccontare fesserie a volontà e magari anche a farle ? Ditemi allora da cosa si riconosce una persona intelligente ?
E si, ho perso le mie illusioni relativamente tardi e anche se non credevo più alle favole da un pezzo, il risultato era più o meno lo stesso! Credevo che si dovesse rispettare una persona a priori, in funzione della sua età, la sua posizione sociale ed altri criteri del genere ma poi mi svegliai e realizzai che l'intelligenza non è distribuita in modo razionale ed equilibrata secondo quei criteri ma è molto più casuale e se vogliamo anche abbastanza democratica. Per di più, lo studio non trasforma un imbecille in un genio, e perciò ripropongo la domanda di prima: da cosa si può riconoscere una persona intelligente ?
Comunque, in conclusione, e se non vi dispiace, continuerò a pubblicare i miei post di inutilità pubblica !!

20 settembre 2011

Pazzo, pazzo traffico

Ditemi voi se è normale tutto questo caos nel traffico di questo piccola città sul mare ! Non mi sorprende tanto il numero di veicoli in circolazione, ancorché per una città di circa 80 000 abitanti e con un turismo prevalentemente di gruppi - e perciò non motorizzati- quanto il modo in qui si circola e si parcheggia. Non è raro essere superato da un motorino a sinistra ed un altro a destra. Non si capisce più dove comincia la corsia (degli altri...) e dove finisce; il mio dubbio è talvolta di essere capitata a Napoli e non essermene accorta prima (ma dai !!! Posso essere cosi distratta ?). Non vi parlo dei semafori che sempre più spesso diventano un optional, nel senso che si opta per rispettarli o non rispettarli ! Non dimentichiamoci delle biciclette che circolano in coppia, impossibile da superare, e facendo sforzi riescono a girare anche in trio. E vero che non si vedono più, e ci mancano, i ragazzi in piedi sul porta-bagaglio della bicicletta, sostenuti a stento dall'amico che ride e pedala ( penosa la risata o la pedalata ?). Ma un mistero che devo ancora chiarire è il perchè la gente attraversa la strada con una tale lentezza d'estate come se fosse normale invaderla per un tempo indeterminato considerando che tanto tutti hanno tempo da perdere durante la bella stagione ! Non sarà che con tutti questi cambiamenti nel codice della strada mi sono perso qualcosa e che hanno deliberato un uso totalmente diverso della strada nella bella stagione, con diritti dei pedoni, ciclisti e motociclisti di fregarsene altamente ?

10 settembre 2011

Chère voisine, je vous déteste cordialement !


Devrais je perdre mon temps à vous l'expliquer ou encore à tenter de vous faire comprendre pourquoi ? Mais non ! Je crois que vous ne le comprendriez tout de même pas et peut être en resterez vous interloquée, vous qui êtes convaincue d'avoir un bon rapport avec moi.
Pourquoi prendrais je la peine de vous rappeler que vous m'avez emmerdé dès le premier jour ? Vous n'aimez pas les chiens -à chacun ses gouts et ses phobies, et la votre est plus une phobie car ce sont davantage les poils de mon chien que le porteur sain (de poils ) qui vous irrite ! Mais vous rendez vous compte que vos petits-enfants, tendres petits-enfants sont bien plus ravageurs qu'une horde de taureaux dans les rues de Pamplona le jour de Saint-Firmin ? Pauvres taureaux, ça les angoisse tous ces humains en liberté... Non certainement pas car vous avez osé me traiter de menteuse quand je vous ai raconté le dernier méfait d'un de vos tendres petits taureaux ! Impossible, mes petits enfants ne peuvent pas avoir fait cela, ils sont si gentils. Tiens, la définition du mot gentil a changé dernièrement dans le dictionnaire ? Dites le moi vite si c'est le cas, car j'utilise souvent ce mot là et je ne voudrais pas vexer quelqu'un !

En dehors de votre progéniture adorée (par tout le quartier qui fait fête quand ils ne sont pas dans notre belle ville !), les problèmes que vous m'avez causés, les discussions que vous avez voulu entamer quand vous m'avez trouvée seule -pourquoi n'étiez vous pas si litigieuse quand mon mari était dans les parages- m'ont rendu cette période un peu nauséabonde et chère voisine, je vous le dis, c'est avec un immense plaisir que cet automne je me passerais de votre douce compagnie. Je souhaite que vous trouviez enfin le voisin qu'il vous faut, c'est à dire qui sache affronter la horde, les vandales et la furie tous ensemble. Bien chère voisine, ce n'est pas raisonnable....mais au fond, je crois que vous finirez même par me manquer !

27 agosto 2011

Minimalista cosa ?

Beh, probabilmente avrei reagito cosi fino a poco tempo fa, ma... due traslochi aiutano certamente a capirne il significato soprattutto se si passa da una 130 m2 con mansarda ad un ragionevole ma più modesto 90 m2, per poi finire in un 85 m2!!

Il primo appartamento mi ha permesso di soddisfare il mio sfrenato bisogno di raccogliere, ed in questo sono stata ampiamente aiutata e confortata da figlia e marito che condividono la mia passione per il “non buttiamolo subito, casomai ci servisse !” Il fatto che io sia un eterna sradicata, lontana 850 km dalla città della mia infanzia, è stata una buona scusa per fare del nostro appartamento un museo. Probabilmente la visita sarebbe stata interessante ma impossibile pretendere il pagamento per potere vedere i biglietti di metropolitana, di musei, la mia collezione di cartolina (usata e non !), la mia collezione di lettere che datavano dai tempi della scuola elementare e ci conservavo oltre le tracce dei miei primi amorini anche le innumerevoli risposte alle mie domande di lavoro (99,9 % negativi ma per lo meno ci avevo provato ed inoltre adesso non risponde nessuno perciò queste lettere possono avere un certo valore o no ?); interessante anche la collezione di bomboniere inutili ed orrende, ma come buttarle se regalata da una persona adorata, poi non dimentichiamoci dei vestiti da neonati rinchiusi da qualche decenni in scatole che nessuno osa profanare...

Insomma una mansarda può facilmente trasformarsi in un museo ma quando la mansarda sparisce allora comincia il penoso lavoro di eliminazione. Il primo periodo è duro, molto duro e piangete davanti ad oggetti conservati 20 anni senza sapere il perché ( il perché le avete conservati, non il perché piangete !) e poi pian pianino prendete il vostro coraggio a due mani e cominciate a disfarvi di ingombranti ricordi. Le rimpiangerete ancora per una settimana o due ma poi il gioco vi divertirà e in fondo vi sentirete molto più liberi mentalmente e fisicamente perché tutti questi oggetti finiscono per diventare una catena al piede, vi costringono a scegliere la casa, non in funzione dei vostri sogni ma in funzione dei vostri possessi... e poi, riscoprirete un po' il significato di “indispensabile”, ma è decisamente mooolto relativo!

p.s.: Lo spunto per questo post l'ho preso dal bell'articolo di L. su "minimo".

9 agosto 2011

NON MERCI !!!

Non merci, je ne veux pas devenir célébre ! A part ma petite personne et quelques rares autres individus -comme moi démunis de tout talent- il semblerait qu'au moins 99 % de la population sache chanter, danser, réciter ou faire quelque chose digne d'attention. En somme, les gens se battent pour avoir un petit bout de ciel bleu dans l'Olympe de la célébrité télévisive. Et non, excusez moi, meme si cela vous semblera bizarre; je n'y tiens pas ! En dehors du fait qu'effectivement je n'ai aucun talent artistique, à moins que savoir tricoter soit considéré comme tel mais j'en doute fort, je ne veux pas etre connue ou du moins certainement pas de cette façon et pas pour quelque chose que 90 % de la population ne semble pas trouver compliqué.
Meme si Andy Warhol affirmait que nous avons tous droit à notre quart d'heure de célébrité, si jamais la popularité frappait à ma porte je souhaiterais qu'elle ne soit pas arrivée par hasard mais pour feter mes capacités, talents....que je dois malheureusement encore découvrir ! Et enfin, je payerais cher pour avoir la capacité d'etre sure de moi en toutes circonstances et de ne jamais douter de pouvoir arriver où je souhaite. Je me suis toujours demandé pourquoi des personnes pas particulièrement douées, pas particulièrement brillantes, ne doutent jamais d'elles-memes ?

25 luglio 2011

Quelle liberté ?

Détacher les amarres, est-ce forcément plus simple ? Non, il faut bien du courage -et peut-être aussi une minime dose d'inconscience- pour lâcher toutes nos certitudes même si elles apparaissent ternes et angoissantes.
A l'entrée du supermarché où je me rend régulièrement, vient souvent un mendiant, clochard, SDF, comment le nommer ? Apparemment, cela fut pour lui un choix mais dans chaque décision, chaque choix, il y a toujours des "inconvénients" à subir, et personnellement je ne crois pas que sa vie soit beaucoup plus simple que la mienne, même en tenant compte du fait qu'il ne paie pas...de loyer, de charges, de notes de gaz, eau, électricité, d'impôts locaux et ainsi de suite (la liste n'est pas légère, mais... légèrement déprimante !!).
Et donc, un jour une des caissières exprimat la brillante idée qu'il était à envier. Je ne perdis pas de temps à rétorquer que si elle l'enviait tant, rien ne l'empêchait de suivre son libre bonhomme de chemin. Il lui faudrait seulement faire à moins d'un toit -à moins qu'elle ne considère comme tel une roulotte - et de tout ce que cela veut dire (chaleur d'un foyer, lit confortable et autres commodités ! ), à moins d'un salaire régulier et cela est probablement la plus grande difficulté à affronter pour la majeure partie d'entre nous, à moins d'une famille et de solides liens, comme l'amitié...
Bref, la vie errante est t'elle aussi stressante ou même davantage ? Probablement, cela dépend de l'esprit d'adaptation et de la personnalité de chacun d'entre nous mais si la vie en société a ses complications, l'être "asocial" ne l'est pas moins !!

18 luglio 2011

Ma quanto odio fare come fanno tutti !

Odio ritrovarmi nel supermercato di sabato mattina quando ci si ritrovano tutti !
Odio andare il sabato sera nella pizzeria più affollata di tutta la città !
Odio stiparmi sulla spiaggia insieme al 99 % della popolazione quando è già difficile sopportarne il calore !

Ma che piacere andare al supermercato fuori orario, non dovere fare la fila alla cassa ed essere addiritura accolta con il sorriso.
Ma che gusto andare a mangiare in una trattoria un pò isolata dove sono tutti a disposizione e non si ha l'orrenda sensazione che il cameriere faccia di tutto per mandarci via.
Ma quant'è piacevole la spiaggia di sera dopo le 18, quando la maggiore parte dei bagnanti fugge via, quando il caldo diventa sopportabile e riesci persino a fare una nuotata senza rischiare una pallonata in faccia.
La lista degli "odio" è decisamente più lunga ma ve la risparmio; mi domando tuttavia se devo proprio essere considerata asociale perchè non amo fare quello che fanno tutti, quando e come lo fanno tutti e perché addirittura mi godo qualche momento di solitudine fuori dalla confusione ?

4 giugno 2011

Mariage à l'italienne !

                  Dans les années 80, les Italiens faisaient encore bien valoir leur réputation de latin-lover, et leur façon peut-être un peu antique pour nous de faire la cour charmait facilement les jeunes étrangères dans ce qu'ici on appelle le "beau pays" ! Je me rappelle même avoir été suivie avec insistance, durant un de mes brefs séjours à Venise, par un jeune et assidu prétendant. Ce comportement alors typique des jeunes italiens qui n'abandonnaient pas la "prise" si facilement dérangeaient certaines jeunes filles, mais au fond, pour beaucoup d'entre nous cette rare occasion d'être courtisée de façon si effrontée était flatteuse.
Il suffisait d'être jeune et discrètement mignonne pour attirer l'attention de tout mâle encore actif et possiblement pas trop marié ! Pour moi, c'était un monde nouveau; je sentais le besoin d'être appréciée, besoin peut-être stupide car au fond il ne suffit pas d'un sourire et d'un compliment, mais l'adolescente que j'étais ne se sentait guère aimée. Et c'est probablement pour cela que les douces attentions d'Antonio me conquistèrent de suite. Antonio est un grand charmeur, spontané et sans artifices. Les premiers mois de notre ménage ensemble ne furent guère faciles car quoi que vous en pensiez, il existe de grandes différences dans les mentalités de nos deux pays, de plus nous venions de deux cultures et deux milieux sociaux totalement différents, et même si nous n'y attachions pas d'importance, cela nous posât des problèmes au début. Bref, nous supérames ces insurmontables difficultés et arrivames à la décision de nous marier.
Avez vous jamais assisté à un mariage dans le sud de l'Italie ? Probablement non, alors je vous y porte. Mais puisque vous me demandez pourquoi nous avons optés pour le sud de l'Italie, c'est qu'il était beaucoup plus aisé de déplacer ma famille, qui allait se trouver en minorité éclatante- ou du moins ceux qui firent l'effort de participer à mon mariage- que la vaste famille d'Antonio, qui avait ses origines là-bas, dans ce petit coin méconnu de l'Italie du sud. Et contrairement à la coutume, ce n'est pas moi qui organisat le repas, les invitations et tous les nombreux détails qui contribuent à créer un mariage parfait, (ou du moins tel qu'on le souhaite ). Je n'avais guère de problèmes avec la langue italienne, mais ce que je devais découvrir arrivant dans le pittoresque village d'Antonio, est que la langue italienne ne me suffisait pas pour comprendre ce qui se passait autour de moi. L'organisation fut prise en main par mon mari et sa mère,- et pour une fois la belle-mère entreprenante fut une bénédiction- car traiter avec les gens du pays pour les menus, les prix..n'était pas une synécure. Le sud de l'Italie est un vaste monde coloré et le plus souvent d'origine paysanne tout à découvrir. Je connaissais déjà le petit village des origines de mon mari et j'avais connu, durant un précédent séjour, la majeure partie de sa nombreuse famille; j'eus du mal, et il me fallut aussi beaucoup de temps, à comprendre les effectifs liens de famille avec toutes les personnes qui me furent présentés en une interminable et rapide succession, tellement rapide que j'entrais souvent en confusion et confondais cousins et voisins, parents et amis....De plus, en cette période, je fus présentée à tous les amis d'enfance, voisins de banc, amis de quartiers, cousins lointains, voisins des cousins, et connaissances des voisins des cousins...Bref, seulement y penser me fait encore tourner la tête ! Pour compliquer le tout, une bonne partie de ces gens ne parlaient que leur patois qui n'a effectivement rien à voir avec l'italien pur et ceux qui, comprenant mon malaise, faisaient un gros effort pour glisser au moins une phrase en italien avec la petite française qui aurait bien fini par apprendre leur délicieux patois, retournaient vite à leurs habitudes. Vivant avec un jeune homme du village, il était sous-entendu pour eux que, tot ou tard, j'apprenne à parler le patois.
Une autre chose qui allait vite devenir une des missions préférées de beaucoup de femmes était l'idée de me rembourrer un petit peu: trop maigre la petite française, on va la faire manger !! Et donc, toutes les personnes à qui nous allions rendre visite, se faisaient un point d'honneur de réussir à me faire engouffrer quelque aliment, et si vous parlez du sud de l'Italie, abandonnez toute idée de diète, ou aliment vaguement diététique. Je déroutais souvent ces gens là par mes refus bien nets, car une autre habitude difficile à déraciner là-bas est celle d'insister.
Il est de coutume d'offrir quelque aliment à toute personne qui vient vous trouver chez vous et toujours la coutume veut que vous refusiez poliment, et ce n'est qu'à la deuxième ou troisième proposition qu'il est juste d'accepter. Mais si je n'avais pas faim, il était improbable que j'accepte, même après plusieurs propositions, d'autant plus qu'à ce temps là mon estomac avait encore une dimension très réduite ! Par contre, devant un bon espresso, j'acceptais très souvent et de suite, ce qui représentait vraiment une énigme outre qu'une grande surprise pour mon hôte:
mais comment lui vient t-il à l'idée d'accepter, n'y a t-il pas de café chez sa belle-mère ?? Bref, cette hospitalité contradictoire avait des règles que je ne suivais guère et je fus donc une déception de ce côté là. Une chose que je ne peux nier est qu'en cette période je n'ai guère souffert de solitude !!
Pour en revenir à ce fameux mariage, je n'avais moi-même décidément aucune idée de comment se déroulait un mariage dans le sud et de ce qui m'attendait, mais cela promettait d'être quelque chose de spécial. A dire la vérité, je n'avais même aucune idée de comment se déroulait un mariage classique; disons donc que j'étais à jeun d'informations. Tout cela me préoccupait un peu mais je remerciais ma belle-mère pour s'être chargée de toutes les complications. Il faut donc dire, qu'en dehors du fait que j'ai un piètre sens de l'organisation, dans le sud, il m'aurait fallu plus qu'autre chose, une grande capacité aux papotages, à déjouer les pièges linguistiques: c'est à dire, savoir traiter sur les prix, demander le maximum pour obtenir le juste...
Les gens du sud se moquent souvent d'eux-mêmes et répètent volontiers cette blague:
s'il vous arrive de vous sentir mal à Londres, vous pourriez très bien mourir dans la rue car personne ne vous prêtera attention, mais si vous venez à Naples et que vous vous sentez mal, vous courreriez aussi le risque de mourir dans la rue... car tous les gens se disputeront autour de vous pour décider comment vous aider !!
Ceci résume joyeusement l'état d'esprit dans lequel peut se trouver un inconnu qui débarque dans le sud de l'Italie. Vous serez cernés, entourés d'attention à vous en faire étouffer et la seule solution sage serait de se sauver, mais ce n'est pas ce que je fis. Au contraire, je me laissais étouffer ! Les premières journées de notre séjour, en prévision du mariage, se passèrent en visite-parents; pratiquement, nous allames porte à porte saluer parents, amis et voisins qui voulaient voir la jeune mariée. Cela faisait un peu "vente du bétail" mais étant plutôt dépaysée, j'acceptais volontiers cet examen. D'ailleurs, je dois admettre que j'appréciais toutes ces attentions et cela fut une douce impression d'être acceptée de suite par toute la famille alors qu'il n'était pas évident pour eux d'accepter une mariée qui n'était ni de leur culture, ni de leur milieu social, pire encore...une étrangère, et pourtant il fut logique pour eux d'accepter le choix de mon mari. Je me sentis aimée de suite et me sentis vite chez moi. Donc, après quelques jours de surmenage, petit à petit, ma famille se présentat au village et quand je dis "ma famille", je parle de l'infime partie qui parcourut un minimum de 1300 kms pour être présents, ce qui au fond fut un bel effort !! Je regrettais quelques absents mais appréciais avec plaisir les courageux, qui me firent sentir un peu moins dépaysée. Outre quelques cousins, oncles et mes soeurs, à notre mariage vint, invité bien sûr, un monsieur d'environ 75 ans qui fit le voyage de Londres jusqu'à ce petit bout de terre lointaine et isolée. Ce monsieur était un magicien qui avait aussi à son actif la participation à quelques films en compagnie de célèbrités. Bref, notre illustre invité ne prenait peur de rien et à notre grand étonnement il arrivat un après-midi au village, chez mes beaux-parents. Il avait voyagé en train de Londres, puis arrivé à 4 ou 5 kms de chez nous, les choses se compliquèrent et il y avait peu de moyens de transport, mais cet homme nous surprit car ne parlant guère l'italien, et certainement encore moins  le patois du coin, il trouvat moyen de se faire porter directement devant chez nous par un camioniste !!
Antonio et ses parents eurent beaucoup à faire pour nourrir et loger tout ce beau monde. Notre ami anglais se fit bien choyer par ma belle-mère, qui lui préparait tous les matins le petit déjeuner typique des paysans, petit déjeuner robuste et copieux qu'appréciait fort notre invité !
Arrivat enfin le jour du mariage:
à 5 heures du matin, je me réveillais avec l'agitation normale d'une jeune mariée qui se prépare à une des journées plus longues et plus importante de sa vie. Je sortis habillée, maquillée et coiffée de la maison des parents de ma belle-soeur. En effet, dans le sud de l'Italie les traditions ont toujours eu leurs poids et il serait semblé invraisemblable à mes beaux-parents de m'héberger chez eux avant le mariage. Tout cela vous semblera étrange, mais j'appris bien des curiosités sur les us et coutumes plus ou moins médiévaux encore en vigueur dans le coeur de l'Europe (oui, enfin ! Le talon de la botte se rapproche plutot du moyen-orient !). J'avais accepté de me marier dans ce petit village, dans le grand sud et donc il était pour le moins naturel d'en suivre les traditions. Nous arrivâmes donc devant l'église avec juste le retard nécessaire pour respecter la tradition et faire attendre mon doux époux. Beaucoup de monde s'était déjà rassemblé sur le parvis; il y avait les parents, les amis et les curieux. La fonction me semblat longue mais probablement l'impression était due à la tension accumulée depuis mon réveil à 5 heures du matin. Enfin tout s'était déroulé à la perfection et maintenant arrivait l'heure des traditionnelles photos. Notre photographe nous conduisit dans la vieille ville, encore en ruines après le tremblement de terre de 1980, sur une romantique petite place déserte où commençat la longue série des photos qui devait durer bien plus longtemps que je ne puisse me l'imaginer.
Après les premières photos en tête à tête, arrivait l'heure du repas de noces où se consommat un traditionnel repas des fêtes, à base de viande, qui à lui seul aurait suffi pour nourrir tout le village. D'ailleurs, une autre curiosité, rien ne se perd et la famille des mariés, habituellement récupère tout ce qui n'a pas été servi, style "doggy-bag" mais en version humaine ! Impensable de ne pas récupérer de la nourriture pour lequel on  a payé. Cela me sembla curieux, mais bon...puisque j'avais décidé de m'adapter aux coutumes locales, il fallait que j'aille jusqu'au bout, n'est-ce pas ?
Rien de bien spécial dans notre repas de noces, si ce n'est ...qu'y était invitées plus de 100 personnes. Car en effet, dans le sud de l'Italie, et en particulier dans les campagnes, dans les petites villes, il est d'usage d'inviter toute la famille au grand complet, parents, cousins, cousines, oncles, tantes, neveux, nièces, puis naturellement les amis, mais il ne faut en oublier aucun pour ne pas risquer de créer des jalousies (sans compter que si nous avons été invités à leur mariage, il faut évidemment à notre tour inviter), et à tous ces invités il faut ajouter quelques voisins qui peuvent toujours être utiles. Et bien, au fond, il n'est pas si difficile d'arriver au modeste chifre de 100 personnes, surtout si l'on considère que les familles de la génération de mes beaux-parents étaient composées au moins de 4 enfants. En fait, notre mariage fut un des moins peuplés de l'année puisque ma famille (mes propres invités ) était réduite à une vingtaine de personnes. Certains mariages arrivaient facilement à 300-400 invités.
Et après un repas qui dura jusque tard dans l'après-midi, nous n'avions pas encore eu droit au gâteau, mais il était temps de repartir avec la longue série de photos. Je ne saurais vous dire combien tout cela dura, mais il me fallut poser -et dire que j'avais toujours détesté cela quand j'étais gamine- premièrement pour les photos avec les parents les plus proches, puis arrivait l'interminable série des oncles et tantes de mon mari, ses cousins, cousines (et par bonheur, il y avait tout de même des absents..) et enfin les amis. Toute cette torture ne terminat qu'après les photos avec les voisins, mais je peux vous assurer que ma fatigue est bien visible sur les photos et donc si vous souhaitez connaitre les parents les plus proches...il vous suffit d'observer les photographies où mon sourire est encore éclatant, pétillant et naturel !
Ouaah, il était temps, le gâteau commençait à désespèrer. Et nous allames le dévorer. Il vous semblait peut-être que la journée soit finie là ? Et bien non, en fin d'après-midi commencèrent les danses et la première danse consacrée aux jeunes mariés fut une surprise complète pour moi, car nous fumes encerclés par les amis et parents qui nous emprisonnèrent dans les serpentins . La surprise fut totale pour moi qui n'avait pas été avertie et progressivement les amis nous enrobèrent dans un long serpentin jusqu'à ce que nous soyons complètement bloqués. Quand nous fumes collés l'un à l'autre, et qu'il nous fut impossible de bouger le moindre muscle, nous fumes libérés.
Mais si vous croyez que se termine là la liste de bizarretés auquelles nous assistames ce jour là,....laissez moi vous dire que vous vous trompez. Je devais découvrir encore bien d'autres choses qui nous déroutèrent; une de celles-ci eut lieu à ce moment de la fête où tout le monde avait bien dansé, s'était joyeusement défoulé et vu que la journée était chaude, la soif se faisait sentir. Mais chose curieuse, les serveurs avaient oté tous les verres de table, il ne restait que quelques bouteilles de vin local (chaque famille avait sa vigne et produisait pour soi-meme ) et tout d'un coup mes parents se virent proposer une bouteille........Il leur fallut un temps relativement long pour réaliser qu'ils auraient du, suivant l'exemple des gens du village, boire directement à la bouteille avant de la faire passer aux autres assoiffés ! Heureusement, mon mari comprit vite leur malaise et procurat des verres en plastique. Us et coutumes...et il n'est pas toujours si évident de s'y adapter, à moins de devoir vivre là-bas.
Dernier détail -appelons le détail, mais il ne fut pas tel pour nous- déroutant, dépaysant, déconcertant, embarrassant, surprenant, et ajoutez en d'autres si vous avez un peu de fantaisie, mais le fait est que nous n'aurions pas pu abandonner notre propre mariage sans balayer les restes de la fête !!! Et là, j'aimerais bien voir votre tête, car cela devait ressembler à celle que nous fimes mes parents et moi. Comment, c'est MON mariage et je dois mettre tout en ordre à ma propre fête !! Et oui, us et coutumes, mais qui a dit que nous devons tout adopter en bloc lorsque l'on se marie, et tout de même cela était trop pour moi.... Enfin, par bonheur quelques bonnes âmes se chargèrent de nettoyer la salle et la mariée put s'en aller heureuse!!!
La journée avait été longue, extrèmement longue mais à part la longue séance de pose, tout s'était déroulé joyeusement et je fus même chanceuse, car le fait d'être étrangère et nouvelle arrivée dans le village m'épargnat les plaisanteries en tout genre dont sont normalement honorés tous les nouveaux jeunes mariés: clés disparus, meubles envolés, lit compris, amis qui se présentent nombreux au moment le moins opportun ou en pleine nuit réclamant un bon plat de spaghetti qu'il est impensable de refuser. Ne sachant pas si les françaises sont dotées de sens de l'humour, dans le doute, ils s'abstinrent.....

31 maggio 2011

Je le rend ou je le rend pas ?

                      Vous êtes vous jamais demandés comment vous vous comporteriez s'il vous arrivait de trouver une grosse somme d'argent ?
Comme tout le monde -du moins je l'espère- il vous arrive probablement de rêver et peut-être laissez vous travailler votre imagination dans cette direction! En fait, je ne vous parle pas de gain aux jeux, d'une hérédité ou de quelque chose de ce genre...mais littéralement de trouver par hasard, sur votre chemin une somme perdue par une autre personne. Et oui, je n'ai pas la palme de la plus distraite ! Il semblerait que la concurrence ne manque pas en ce domaine.
Et donc, s'il vous arrivait de trouver une somme plus ou moins considérable dont la provenance peut être plus ou moins connue, seriez vous fondamentalement honnête ou seriez vous sans conscience ?
Il m'est arrivé, il y a quelques années de cela, de découvrir sur mon chemin 50 €, lestement empochés avant que quelque autre passant me précéde, mais ces temps-ci sont décidément révolus et, faute la crise, les gens semblent ne plus rien perdre. Même la distraction est devenu un luxe !
Mais comme je le disais, le règne des distraits est tout de même encore vaste et peuplé. L'hiver dernier, sans le vouloir, un ami de mon mari a mis à rude épreuve la conscience d'une famille...et conclusion, l'honnêteté n'est pas encore morte. Cet ami dispose souvent de fortes sommes d'argent afin de payer les extras du personnel de la petite entreprise pour laquelle il travaille.
Ne vous est t'il jamais arrivé de voir devant vous au bar un homme qui exhibe, comme le faisaient les vendeurs de bêtail il y a 50 ans de cela, un portefeuille tellement gonflé de billets à en être une incitation au crime ? On se retient de ne pas l'attendre au coin de la rue avec une massue pour se faire consigner le magot. Mais ce n'est pas ce qui lui arrivât ! Plus simplement, il le perdit. Habituellement, il circulait avec ce tas de billets attachés avec une ficelle jusqu'au jour où mon mari eut l'absurde idée de lui offrir un portefeuille qui fut inculpé de tout quand cet argent fut perdu.
Le soir même, cet ami, de retour chez lui et réalisant cette perte, appela mon mari -à une heure du matin !- avec l'espoir de se faire aider à retracer ses pas et mouvements de la journée. Il était convaincu de s'être fait dérober durant leur halte au bar. Mon mari était convaincu du contraire puisque c'était lui qui avait payé et donc sorti son portefeuille. Y méditant longuement, ils ne réussirent à comprendre où il aurait pu être perdu. Mon mari put retourner dormir avec tout de meme la terrible angoisse que son cadeau puisse etre à l'origine de tout !! Deux jours plus tard, l'ami le rappela au téléphone pour lui annoncer la bonne nouvelle: un couple avait reporté le portefeuille retrouvé par leur fils aux abords du restaurant. Ils avaient tout de même médités deux jours sur l'opportunité d'être honnête ou non ! Et j'aimerais bien savoir, à ce point, comment vous  auriez agis vous à leur place !

10 maggio 2011

Doux petits chocolats

            J'ai une passion pour les papillotes -je suis certainement en bonne compagnie !- mais pas seulement pour le chocolat ! Non, ce qui me passione beaucoup en les ouvrant l'une après l'autre, ce sont les maximes, proverbes et autres petites phrases que l'on y trouve dedans. Beaucoup sont de simples petits mots d'humour, mais parfois on peut aussi raisonner sur les papillotes, et ne me dites pas que cela ne vous était jamais venu à l'esprit ?
Et voilà l'effet que me fait la dernière que j'ai mangée -il y a 5 minutes de cela; elles sont arrivées cette année avec juste un peu de retard- où j'ai trouvé un proverbe chinois:
"Celui qui pose une question risque 5 minutes d'avoir l'air bête. Celui qui ne pose pas de questions restera bête toute sa vie"
Je me rend compte qu'il doit m'arriver souvent d'avoir l'air bête car je suis plutôt du genre à chercher une réponse à toutes mes questions, tous mes problèmes, tous mes dilemnes et je pense qu'en cela l'aide des autres peut m'être de grande utilité. Et donc...je pose des questions sans m'inquièter de l'air que je peux avoir !! Et c'est d'ailleurs pour cela que je ne suis pas d'accord avec l'autre papillote (non ce n'était pas une papillote parlante ! Et puis, qui donc l'a mangée celle ci ? Je vous jure que ce n'est pas moi ); cette papillote disait "On ne doit cesser de se taire que quand on a quelque chose à dire qui vaut mieux que le silence"
Il faut savoir quoi; est t'il si bien de se taire ? Et il faut avouer aussi que nombreux sont ceux à qui devrait être imposé le silence avec ce raisonnement !
Il ne reste plus beaucoup de papillotes alors nous nous dépêchons de les finir avant l'arrivée des chocolats de Pâques (prévu pour cet été !! ), ce qui me permet de parfaire ma culture, et c'est exclusivement pour cette raison que je mange les papillotes évidemment. Et donc c'est ainsi que j'apprend que Beaumarchais disait "Prouver que j'ai raison serait accorder que je puis avoir tort"
Comment ne pas lui donner raison !
Et pour finir en beauté, une petite définition:
bien-être: état d'esprit produit par la contemplation des ennuis d'autrui
Un peu cynique celle-ci, mais elle est tellement réaliste qu'elle m'amuse plutôt. Quel goût les papillotes !!!

4 maggio 2011

Dissertation sur la folie

N'avez vous jamais rencontrés de fous sur votre chemin ? Si vous répondez non, deux sont les solutions possibles:
-soit vous n'êtes jamais sortis de chez vous et vous vivez seuls (mais permettez moi de vous demander: êtes vous bien sûr de ne pas faire partie de la catégorie ??)
-soit vous vivez dans un monde de rêves et, dans ce cas, envoyez moi immédiatement l'adresse car malheureusement je convis avec la folie depuis que je suis née.
NON, je ne suis pas folle moi-même, du moins je n'en ai pas l'impression mais simplement il est arrivé trop souvent que des fous s'égarent sur mon chemin.
Folie furieuse, douce folie, folie des grandeurs, aimer à la folie...
Folie: caractère de ce qui échappe au contrôle de la raison, du bon sens
Cela faisait un bout de temps que le thème de la folie rodait dans mon cerveau -et cela devrait déjà être un indice inquiètant- mais je le repoussais avec insistance car les degrès de folie que j'ai cotoyés sont nombreux et le domaine est vaste. De plus, beaucoup des personnages de mon entourage qui synthétisent à merveille chaque type de folie sont bien vivants et je n'ai donc guère intéret à affronter avec trop de détails et exemples ce thème là. D'ailleurs dites moi pourquoi les gens préfèrent passer pour cons que pour fous ? Y a t'il un quelque dishonneur à faire partie de la vaste catégorie ? Non personnellement, je trouve bien plus raisonnables certains types de folie par rapport à des normalités qui ne me semblent pas parfaitement appréciables ni compréhensibles, et pour vous citer un banal exemple me direz vous que la guerre est normalité ?? Non, et pourtant elle fait partie du "panorama".......et les gens s'en inquiètent moins que de voir quelqu'un vivre "contre" les règles de la société. Vivre en dehors des masses, en dehors des "chemins" classiques déroute, inquiète la majeure partie des gens comme si le fait d'avoir une vie autonome, en dehors de la société, soit une chose si curieuse !!
Et moi personnellement j'ai une certaine tendresse pour les doux fous ! Peut-être parce qu'au fond,...je m'y reconnais un peu....

25 aprile 2011

ça y est, ça recommence !!

 Hier j'ai fait ma deuxième chute du mois et depuis je marche avec précaution comme si je devais glisser sur des oeufs, car je sais bien que tôt ou tard après la deuxième arrive inévitablement la troisième (mathématique !!).
Mes chutes sont comme les moussons, elles reviennent périodiquement et par cycles; je résiste sur la terre ferme et sur mes deux pieds pendant plusieurs années et puis tout d'un coup je commence à voler, glisser, déraper, m'étaler....pour le plaisir de ceux qui y assistent. Malheureusement, je manque probablement de sens de l'humour et ça ne me fait pas rire, d'autant plus que -on se demande pourquoi- c'est toujours douloureux.
Il y a deux semaines de cela (Ah, mais alors à tout bien considérer, j'ai peut-être encore deux semaines de répit avant la troisième chute...?!), j'arrive de mon pas lent et nonchalant aux abords d'un feu rouge et je me prépare à traverser la route lorsque, tout d'un coup, sans avoir le temps de m'y préparer psychologiquement, je me retrouve étendue de tout mon long sur le sol de cette merveilleuse petite ville de mer, dont les trottoirs sont des résidus d'après-guerre...ou de quelques bombardements ! En effet, j'ai beau être distraite et partiellement handicapée, je me tiens encore bien sur mes deux jambes et ne tombe pas (toujours ) sans raisons, et cette fois ci, il y avait un danger habilement caché par 50 cms d'herbe -on ne peut pas dire qu'il manque de vert ici- et c'est de ma position de dérapage que je me suis rendue compte du format "gruyère" de ce trottoir; un petit trou d'une vingtaine de centimètres sur le trottoir fut la cause de mon étalage !!
Maintenant, arrivons à ma deuxième chute qui fut digne des plus grands gags du cinéma et je devrais avoir droit à une mention pour la meilleure chute de l'année. Je me promenais avec mon chien, un peu d'exercice ne lui fait pas de mal, et me dirigeait tranquillement vers le parc quand tout d'un coup, pof...pas besoin de banane, mais je me suis étalée sur mon arrière-train, laissant juste le temps à mon coude d'amortir le choc.
Je ne m'y attendais vraiment pas mais trois personnes volèrent à mon secours; ce fut déjà merveilleux que leur premier réflexe n'ait pas été de se tordre de rire ! En fait, un monsieur s'inquiétait car je prenais mon temps avant de me relever; mes temps de reprise sont lents et je ne me relevais qu'après être certaine de retrouver le sol sous mes pieds.
Bref encore une fois je suis entière mais mon amour propre est fort blessé !
Ce qui m'inquiète fort c'est de savoir quel partie de mon corps amortira la troisième chute ! Existe t'il un moyen pour prévenir ces chutes et leurs conséquences, à part rester chez soi ??

2 aprile 2011

            Il est facile de me faire rire, parfois très facile, et il suffit souvent d'une petite bêtise de rien du tout pour déclencher mon hilarité, mais s'il y a quelque chose qui me déprime fort et réussit à me foutre par terre moralement, c'est l'inertie ! La mienne, celle des autres; ce qu'on appelle ici le "dolce farniente" (littéralement ne rien faire ) devrait avoir des limites. J'observe une personne âgée de mon voisinage et je m'émerveille...-dans ce cas, ce n'est pas un émerveillement positif !- devant tant de vide, tant d'heures passées à les laisser passer. Curieusement, je suis une paresseuse qui n'est pas très indulgente avec sa propre paresse. Je la tolère à condition qu'elle soit de brève durée. De plus, je n'arrive même pas à la supporter.
Comme j'écrivais dernièrement, je suis pour le Slow (slow food, slow life..) mais vivre au ralenti ne signifie pas ne pas vivre, ne pas agir !! Je prend le temps pour apprécier tout ce qu'il me sera permis, mais je ne veux pas laisser passer le temps. Vive les gens qui ne s'arrêtent jamais !

26 marzo 2011

Une femme peut t'elle se reposer seulement quand elle est morte ?
A moins que....oui, dans les rares occasions où elle a 40° de fièvre, personne n'osera lui demander de porter Mirza pisser, d'accompagner les morveux à l'école, de préparer un repas digne de ce nom, de laver ou de repasser...Mais que faire si on ne prend pas la fièvre facilement ? La dernière fois que j'ai eu un maigre 39°, mes enfants n'étaient pas encore nés. Espèrer que votre famille une fois de temps en temps prenne votre relève et vous laisse reposer ?
Mais vous rêvez !! Comment, répondra votre mari, moi je m'occupe de tout le reste. Tout le reste n'est pas bien défini, mais une chose est certaine je ne m'occupe effectivement guère des démarches administratives ou bancaires qui m'ennuient et me mettent en difficulté. L'important étant, pour moi, que mon compte bancaire ne soit jamais à sec; ainsi faite l'idéal était d'épouser un homme riche mais...j'ai mal visé. Et pourtant il faut reconnaitre que mon pauvre mari fut pour moi un riche coup de chance !
Tout de même cela n'empêche qu'il ne lui vient guère à l'esprit de prendre ma place dans les milles travaux ménagers et divers boulots qui sont à l'ordre du jour dans chaque famille. Alors il ne me reste plus qu'à trouver un moyen d'attraper un petit microbe de passage, pourvu qu'il ne soit pas trop agressif, mais où trouver cela ?

19 marzo 2011

Si vous avez, comme moi, habité souvent en location, il vous sera certainement arrivé de vivre dans un appartement où, à un moment donné, tout semble se casser, se détériorer, tomber en ruines, dans la même période.
Dans une des nombreuses habitations où j'ai logé, durant ma pérégrination à la recherche de la maison idéale, je ne sais plus dans quel ordre exactement mais l'un après l'autre se sont cassés la chaudière, le frigo, un tuyau, la charpente d'une fenetre, la cuisinière...et ainsi de suite. J'en omet certainement quelques unes car à ce point là il me semblait que plus rien ne tenait debout, à part les occupants !! Et tout s'était déroulé en une succession telle que l'on finissait par se demander si les malédictions n'existaient pas vraiment, à moins que cela ne soit une tentative du propriétaire pour nous chasser ??
Mais est-ce possible...toutes à moi ? Qu'ai-je donc fait de mal, question classique que l'on se pose dès que se présente un problème inattendu comme si rien ne devait nous arriver !?
Et puis, en raisonnant bien, il devient logique qu'une maison vieille de 30-40 ans commence à présenter des signes plus ou moins nets de délabrement, que quelque chose se détériore, que l'usure commence à se faire sentir. Mais pourquoi tous les problèmes se présentent t'ils en même temps et le plus souvent dans une période où, déjà, les emmerds ne vous manquent pas ! Peut t'il y avoir une explication logique à ce phénomène ?
Les propriétaires louent t'ils exprès des appartements délabrés ? Et surtout, à qui louent t'ils leurs appartements quand tout y est nouveau et fonctionne à merveille ? Pas à moi, en tout cas !
Je veux une maison neuve, où les tuyaux ne perdent pas, la chaudière ne se bloque pas en plein hiver par moins 5°, le four ne lâche pas quand vous avez des invités et un beau gâteau qui dore dedans. Y aurais-je droit moi aussi ?

12 marzo 2011

Perdonare o dimenticare ?

"Lo stolto perdona e dimentica, lo stupido non perdona ma dimentica, il saggio perdona...ma non dimentica !"

Non vorrei peccare d'immodestia, ma penso di potermi collocare nella fascia dei saggi (almeno in questa occasione, poi per il resto...non è detto !!). Ho saputo perdonare i torti che ho subiti -e non sono stati minimi- ma nonostante tutto non riesco a dimenticarli e fanno parte del mio bagaglio di vita.
Qualche amica si chiede e mi chiede come sono riuscita a perdonare certe cose ! Non lo so veramente, con il tempo, il buon senso (mi capita di averne ) e accorgendomi che vivevo meglio, molto meglio senza la rabbia in corpo. Si passa anche facilmente per fesso quando non si lotta eternamente contro tutto e contro tutti pur di ottenere ragione, ma che fatica fare della propria vita una battaglia continua.......Meglio vivere con la determinazione di chi sa di avere ragione, senza doverlo dimostrare a tutti i costi.

5 marzo 2011

La première fois...

 Pourquoi tout le monde s'attend t'il à ce que je raconte une toute première fois vraiment privée ? De toutes façons, je vais vous décevoir car je n'avais vraiment pas l'intention de vous raconter des détails de ma vie décidément très personnels; bien qu'avec la naissance des reality-show tout maintenant semble bon pour mettre sur la place toutes les histoires les plus épineuses de chacun !
Enfin, je souhaitais seulement vous parler des premiers moments importants, significatifs de ma vie; je ne peux évidemment me souvenir de mes premiers pas dans ce monde alors je saute quelques étapes et arrive directement à mes premiers pas sur un vélo ! Si vous me lisez régulièrement (et sinon, il faut vous y mettre !!) vous vous serez déjà faits une idée de quel désastre ambulant (et débilant...) je suis et ne vous surprendrez pas d'apprendre que la première fois que je suis montée sur un vélo cela finit par une chute !
Je ne sais m'expliquer ce mystère, mais mon piètre sens de l'équilibre fait que, régulièrement (et en ce moment précis, je dois m'inquièter car cela fait un bout de temps que cela ne m'arrive plus ) je me retrouve les 4 fers en l'air, et cette fois-là aussi après quelques mètres très hésitants sur mes deux roues, je me retrouvais étalée sur le chemin. Ce dont je me souviens bien, c'est que je me réveillais, à peine reprise de mon évanouissement, étendue sur mon lit.
Une autre première fois fut celle où mon père tentat de m'apprendre à nager. N'ayant pas une méthode particulièrement douce et patiente, mais au contraire des plus agressives, je me bloquais totalement et après plusieurs tentatives il abandonnat l'idée, convaincu que l'eau n'était pas mon élément idéal. Un jour, il me surprit qui nageait toute seule; ma méthode était décidément plus efficace !
Ma toute première fois sur un cheval n'eut pas un épilogue bien différent de celle sur un vélo, mais de cela personne ne fut informé. Cela faisait déjà plus de deux ans que je tentais de convaincre mes parents que l'équitation était le sport qu'il me fallait. C'était ma passion et j'en rêvais. Les murs de ma chambre étaient un hymne à ce splendide animal, tapissés de photos et posters de chevaux
Mes parents me voyant si délicate craignaient que si je pratiquais l'équitation, ils auraient du trop souvent me ramasser à la cuillère, et repoussaient toujours au lendemain la décision de m'y envoyer. Le jour où enfin ils se décidérent, ils m'emmenèrent faire une promenade à cheval avec l'intention de se rendre compte si le mien n'était qu'un caprice ou si ma passion était réelle. Cette première fois là, pourquoi et comment, autre mystère, mais encore une fois je finis par terre. Quand mes parents demandèrent comment cela s'était passé, je répondis "très bien" et ainsi je fus inscrite au club. Curieusement, mes chutes y furent plutot rares !
La première fois que je pris un fer à repasser en main, je n'étais déjà plus toute gamine car ma mère n'avait pas eue la bonne idée de me l'enseigner et je l'appris donc le jour où je fus obligée de le faire. J'étais une au-pair girl à Londres et quand je repassais la chemise, taille extra-large, de mon employeur, je la brulais et en héritais même. Cela fit partie du bagage (dans tous les sens du terme ) que je me portais de cette expèrience là !
Pourquoi donne t'on tant d'importance à la première fois, comme si tout en dépendait ?

28 febbraio 2011

Smog, che smog ?

Si parla tanto dello smog londinese, ma a dire il vero, in tutti i sei mesi che ci soggiornai non ne vidi nemmeno l'ombra !! E poi in effetti, si tende a confondere smog e fog. Invece, stamattina ho fatto una passeggiata circondata da una nebbia talmente fitta che a malapena vedevo la mia cagnolina. L'atmosfera era decisamente tetra e camminavo guardandomi intorno; mi sembrava il set di uno di quei film d'orrore che decisamente non apprezzo. Mi aspettavo di sentire, da un momento all'altro, un agghiacciante urlo e tenevo ben stretto il mio cane, casomai avesse bisogno di essere protetta (chi delle due non si sa bene in realtà). Beh, un po d'illusione c'era veramente, perchè il cane in questione è un incrocio tra un chihuahua e una pulce d'acqua !!
Comunque l'atmosfera era surreale ed ero convinta di vedermi sbucare Jack lo Squartatore alle spalle; ho generalmente dei ritmi di vita molto rilassati, insomma sono per lo slow, slowfood, slowlife...ma quel giorno ho decisamente galoppato e la pulce d'acqua faceva fatica a seguirmi ed anche a capire la mia fretta. Per completare lo scenario, in lontananza si sentiva qualche rumore animale indefinibile e degli starnazzamenti furiosi, brrr, ma che idea mi è venuta stamattina di passare per il parco. Intorno al laghetto aleggiava una pesante nebbia e anche li non mi sembrava tanto improbabile l'arrivo del mostro di Loch Ness. Insomma per le atmosfere londinese, non c'è proprio bisogno di andare a Londra !!!

20 febbraio 2011

              Trois kilomètres à pied dans la campagne par moins 2-3° favorisent à la méditation !
Et c'est donc pour cela qu'il me vient à l'esprit des questions sans réponses. Dans quelle mesure les parents ont t'ils le devoir d'aider leurs enfants ?
Et quand je parle d'aide, je ne parle pas d'aide physique, de tous les petits et grands travaux ménagers que font la majeure partie des parents pour rendre la vie plus légère à leurs propres enfants. Mon doute est de savoir dans quelle mesure un parent est t'il tenu -pour le moins moralement, parce que je n'affronterais certainement pas le discours légal- à aider financièrement ses enfants ? Est-ce que la responsabilité de celui qui met au monde est éternelle vis-à-vis de son rejeton ou peut t'il légitimement s'en taper le roudoudou quand le fruit de ses entrailles est arrivé à l'âge de la majorité ? Et le rejeton en question est t'il en droit de s'attendre une réponse à tous ses problèmes de la part de ses parents ?
En cette période de crise, beaucoup de familles sont en difficulté, et certes pas parce qu'elles ont choisies de se jeter les deux pieds dans la mrd (!!!) , et dans beaucoup de cas elles ont perdues les moyens d'assurer leur indépendance financière. Serait t'il logique, normal, raisonnable, rationnel...de s'attendre à ce que les parents interviennent et assurent une vie décente à leurs descendants ? Et de son coté, un fils, une fille doivent t'ils espèrer que la solution à leurs problèmes, difficultés arrivent de là ? Bref, ce que je me demande c'est s'il est bien normal qu'un fils considère juste que ses parents l'aident en toute situation, tout moment et toute circonstance pour le simple fait malheureux de l'avoir mis au monde. Et de son coté le père ou la mère doivent t'ils considèrer comme une disgrâce l'existence de leurs rejetons pas encore indépendants. Ou plus simplement l'aider et donner à ses enfants devrait être un geste spontané, qui ne demande aucun effort et qui lierait encore davantage les membres de la famille entre eux sachant qu'ils peuvent compter l'un sur l'autre sans aucun doutes !
C'est une question à laquelle j'aimerais bien trouver une réponse, pour savoir si mon besoin d'être aidée est légitime comme celui d'être aimée ?!

14 febbraio 2011

Blague polonaise ou italienne ??

Les résultats d'un sondage aux gouvernements du monde entier ont été récemment publiés. La question était la suivante: "dites honnêtement quelle est votre opinion sur la "pénurie" des aliments dans le reste du monde"
Les européens n'ont pas compris ce qu'était la "pénurie". Les africains ne savaient pas ce qu'étaient les aliments. Les américains ont demandés ce que signifiait "le reste du monde". L'italien est encore en train de discuter sur ce que peut vouloir dire l'adverbe "honnêtement" !!!!

10 febbraio 2011

C'est pas de ma faute mais je suis honnête

                    Je suis fondamentalement honnête et c'est pour cela que je respecte les files même si ce n'est pas la mode, et les futés sont nombreux. C'est pour cela aussi que je respecte les feux rouges, même si parfois je suis la seule à le faire, spécialement à pied. Je ne sais pas pourquoi mais beaucoup de piètons pensent apparemment ne pas devoir observer les mêmes lois que les automobilistes.
C'est parce que je suis fondamentalement honnête que je n'ai jamais cherché les escapades pour ne pas payer telle ou telle taxe. Même si beaucoup le font car aucun controle ne l'en empêche, moi j'ai toujours pensé que j'avais des droits mais aussi beaucoup de devoirs.
C'est aussi parce que je suis fondamentalement honnête que je n'ai jamais fait l'impossible pour profiter outre mesure des subventions et aides quelconques de l'état, parce qu'on oublie souvent que l'état c'est nous.
Je suis fondamentalement honnête mais il faut avouer que parfois j'ai de sérieux doutes...ne serait-ce pas mieux si je mettais un sérieux coup de frein à mon fondamentalisme ? Est-ce que  cela vaut vraiment la peine d'etre honnete à tout prix, me demande-je ?

30 gennaio 2011

On se sent déjà tellement con dans la vie quand on n'obtient pas la réussite auquel on espèrait. Doit t'on se l'entendre reprocher de surcroit ? Je ne crois pas que cela soit nécessaire !
J'ai toujours détesté la classique phrase que l'on s'entend dire après avoir commis une bêtise, bien qu'avisé:
"je te l'avais dit" !
si je tombe et me fais mal, ne suis je pas déjà assez puni; est t'il vraiment nécessaire d'enfoncer le couteau dans la plaie et dans rajouter ??
Je ne sais pas si j'aurais pu faire bien davantage dans la vie, mais il faut admettre que deux choses ont manqués pour faire de mon parcours de travail un parcours vraiment réussi, un peu de facteur chance mais aussi beaucoup du facteur "habileté à se vendre" ! Je rêvais comme (presque ) tout le monde d'une certaine réussite sociale, mais j'ai du adapter mes rêves à la réalité et beaucoup me contenter, au fond ce n'est pas si terrible que cela. Mais ce qui me dérange beaucoup c'est de m'entendre reprocher de n'avoir pas été capable de faire mieux ! Pourquoi en rajouter à mon désespoir anesthétisé ? Je tente d'accepter ma situation, est-ce une faute ?

20 gennaio 2011

Vaff....day (?? )

             Il existe le jour de l'enfance, le jour de la mémoire, le jour de la femme et bien d'autres encore; en somme, il y en a pour tous les goûts et tous les besoins ou presque... Mais s'il y a une journée qui, probablement, manque et que j'instituerais volontiers...c'est celle du "fuck day" ! Encore qu'il parait que quelque parti politique y ait déjà pensé mais moi j'élargirais la proposition en dehors du monde politique. Je sais bien que ce "fuck day" n'est pas très élégant, et c'est bien pour cela que je le dis en anglais car cela me donne l'impression d'être légèrement moins vulgaire. Enfin toujours est-il qu'à mon humble avis cette journée là manque et pourtout nous aurions tous besoin d'une telle journée où il serait légal d'envoyer paitre, et sans manières tous ceux que nous ne supportons pas ou plus, tous ceux qui nous ont fait un tort, tous ceux qui nous ont fait souffrir et aussi, pourquoi pas, tous ceux qui nous sont simplement antipathiques.
Vous vous imaginez cette douce journée où notre première pensée au réveil serait de chercher, et même de courir après les personnes cordialement détestées afin ce jour là de bien leur faire connaitre nos doux sentiments. Mais quel soulagement de ne pas nous retenir et exprimer nos plus profonds et mauvais sentiments. Et oui, de temps en temps il est bon de se laisser aller à ses propres mauvais penchants. Comme je te hais, comme je te déteste, mais va donc...loin de mon coeur, loin de ma vue; et tout cela exprimé, bien évidemment, de façon bien plus radicale et claire, et sans même devoir discuter, simple et pur défoulement.
On peut dire que cela serait une journée socialement utile. Vous rendez vous compte...une méga-séance de psychothérapie sans même payer et en obtenant de grandes satisfactions personnelles ? Thérapie de groupe à gogo, rien de mieux pour te donner la charge, pour faire de ta journée une journée extrèmement positive, et affronter n'importe quel obstacle avec punch !
Quand est-ce qu'on commence ? Je suis prête !

10 gennaio 2011

C'est où la jungle ?

Enseigne t'on l'indifférence à l'école ? Et bien ce n'est probablement pas une matière d'étude mais malheureusement certains enseignants, des maternelles jusqu'au lycées, la pratique et apparemment l'encourage même !
Petit exemple en passant, moi qui suis contraire à toute forme de violence (bien que dans certaines occasions, un bon coup de pied dans le postérieur soit une thérapie très recommandable !), j'ai éduqué mes enfants avec ces idées et lors de leur entrée en maternelle, je leur avais recommandé d'éviter l'usage des mains et des pieds -comme arme, du moins- contre leurs compagnons de jeux. Pourtant après deux ou trois épisodes où mon fils revint en larmes, pour avoir été malmené par tel ou tel enfant, je signalais le fait aux institutrices espèrant ainsi obtenir ne fut-ce qu'un conseil mais celles-ci me répondirent que mon fils devait apprendre à se défendre tout seul !!
Dommage que je n'ai pas toujours eue la répartie rapide car je leur aurais volontiers répondu que si j'avais su auparavant que j'envoyais mon fils dans la jungle,....je l'aurais envoyé armé de poignard et javelot. Si vraiment il faut apprendre à se défendre déjà à cet âge là tous les moyens sont bons !
Le fait est que j'ai du, en cette occasion, lutter contre ma nature pacifique et conseiller à mon fils de se défendre, et pour le convaincre (après l'en avoir empêché !), je lui ai donné le choix: ou c'est eux qui te tape ou c'est moi qui te tape! Je ne sais pas vraiment comment lui s'est senti, mais moi encore je n'ai pas digérée la violence que j'ai fait à ma nature (et à mon fils ) et je me demande si pour survivre en société on est obligés de manger pour éviter de se faire manger (ah c'est pour cela alors que je n'ai jamais bien su jouer aux dames ?!). Lion ou gazelle, dur ou mou, innocent ou rusé, n'y a t-il pas d'autres alternatives ?

4 gennaio 2011

Petites pensées errantes...

Est-ce que je suis méchante de penser ce que je pense meme si je ne dis pas clairement ce que je pense, mais il est évident que je le pense ? Dois je faire semblant de ne pas penser à ce que je pense et dire clairement ce que je ne pense pas ...pour faire croire que je ne suis pas aussi méchante que je ne le parais ???? Mais est-ce vraiment un délit d'avoir parfois des mauvais sentiments, des mauvaises pensées envers certaines personnes ?? Eclairez moi !  Puis je être moi-même avec mes gros défauts (mais il y a tout de même bien des qualités aussi !) ou dois je combattre contre ma nature parfois un peu cinique ? Ne serait t'il pas juste de temps en temps de se défouler purement et simplement, et exprimer sincèrement pensées et sentiments ?