25 aprile 2011

ça y est, ça recommence !!

 Hier j'ai fait ma deuxième chute du mois et depuis je marche avec précaution comme si je devais glisser sur des oeufs, car je sais bien que tôt ou tard après la deuxième arrive inévitablement la troisième (mathématique !!).
Mes chutes sont comme les moussons, elles reviennent périodiquement et par cycles; je résiste sur la terre ferme et sur mes deux pieds pendant plusieurs années et puis tout d'un coup je commence à voler, glisser, déraper, m'étaler....pour le plaisir de ceux qui y assistent. Malheureusement, je manque probablement de sens de l'humour et ça ne me fait pas rire, d'autant plus que -on se demande pourquoi- c'est toujours douloureux.
Il y a deux semaines de cela (Ah, mais alors à tout bien considérer, j'ai peut-être encore deux semaines de répit avant la troisième chute...?!), j'arrive de mon pas lent et nonchalant aux abords d'un feu rouge et je me prépare à traverser la route lorsque, tout d'un coup, sans avoir le temps de m'y préparer psychologiquement, je me retrouve étendue de tout mon long sur le sol de cette merveilleuse petite ville de mer, dont les trottoirs sont des résidus d'après-guerre...ou de quelques bombardements ! En effet, j'ai beau être distraite et partiellement handicapée, je me tiens encore bien sur mes deux jambes et ne tombe pas (toujours ) sans raisons, et cette fois ci, il y avait un danger habilement caché par 50 cms d'herbe -on ne peut pas dire qu'il manque de vert ici- et c'est de ma position de dérapage que je me suis rendue compte du format "gruyère" de ce trottoir; un petit trou d'une vingtaine de centimètres sur le trottoir fut la cause de mon étalage !!
Maintenant, arrivons à ma deuxième chute qui fut digne des plus grands gags du cinéma et je devrais avoir droit à une mention pour la meilleure chute de l'année. Je me promenais avec mon chien, un peu d'exercice ne lui fait pas de mal, et me dirigeait tranquillement vers le parc quand tout d'un coup, pof...pas besoin de banane, mais je me suis étalée sur mon arrière-train, laissant juste le temps à mon coude d'amortir le choc.
Je ne m'y attendais vraiment pas mais trois personnes volèrent à mon secours; ce fut déjà merveilleux que leur premier réflexe n'ait pas été de se tordre de rire ! En fait, un monsieur s'inquiétait car je prenais mon temps avant de me relever; mes temps de reprise sont lents et je ne me relevais qu'après être certaine de retrouver le sol sous mes pieds.
Bref encore une fois je suis entière mais mon amour propre est fort blessé !
Ce qui m'inquiète fort c'est de savoir quel partie de mon corps amortira la troisième chute ! Existe t'il un moyen pour prévenir ces chutes et leurs conséquences, à part rester chez soi ??

2 aprile 2011

            Il est facile de me faire rire, parfois très facile, et il suffit souvent d'une petite bêtise de rien du tout pour déclencher mon hilarité, mais s'il y a quelque chose qui me déprime fort et réussit à me foutre par terre moralement, c'est l'inertie ! La mienne, celle des autres; ce qu'on appelle ici le "dolce farniente" (littéralement ne rien faire ) devrait avoir des limites. J'observe une personne âgée de mon voisinage et je m'émerveille...-dans ce cas, ce n'est pas un émerveillement positif !- devant tant de vide, tant d'heures passées à les laisser passer. Curieusement, je suis une paresseuse qui n'est pas très indulgente avec sa propre paresse. Je la tolère à condition qu'elle soit de brève durée. De plus, je n'arrive même pas à la supporter.
Comme j'écrivais dernièrement, je suis pour le Slow (slow food, slow life..) mais vivre au ralenti ne signifie pas ne pas vivre, ne pas agir !! Je prend le temps pour apprécier tout ce qu'il me sera permis, mais je ne veux pas laisser passer le temps. Vive les gens qui ne s'arrêtent jamais !