28 gennaio 2010

Virtuale, si può

Antonio e Patrizio studiano !
Cosa studiano alle 9 di mattino di questo gelido giorno d'inverno, un cameriere e un barista intorno a un tavolo del bar ?
Studiano il modo per eliminare, virtualmente s'intende, i clienti che ogni sera rompono...la piacevole atmosfera che si era creata fino a quel momento nel locale. I clienti ubriachi, maleducati, invadenti, spilorci, rumorosi, fastidiosi. E virtualmente (s'intende sempre ! )hanno risolto il problema, e i metodi sono diversi.
Il più simpatico -ai miei occhi, convinta poi di non fare parte degli scocciatori- è quello della botola. L'idea che Antonio e Patrizio hanno congegnato è solo da brevettare. Ormai, il prototipo è pronto. Servono solo i volontari per testarlo.
Come funziona ?
Appena individuato, il cliente indesiderato viene invitato con una scusa qualunque nella postazione VIP. Sale sul quadrato illuminato e sparisce di botto, inghiottito da una botola segreta. TAC ! Atterra sopra un tapis roulant che lo raccoglie dolcemente per poi convogliarlo direttamente nel mare, a pochi passi dal bar.
Speriamo che questo bagno improvviso gli chiarisca le idee e gli indichi la strada per un altro locale. Intanto, è gia un cliente indesiderato di meno, eliminato virtualmente. E che piacere...virtuale !! A presto il brevetto !

24 gennaio 2010

Quelle menteuse...

Je ne sais pas vous...mais moi, je suis transparente,transparente comme un verre d'eau cristalline. Je ne sais absolument pas mentir.
J'ai pourtant tout essayé. J'ai fait des efforts, j'ai étudié la matière, j'ai écouté les conseils de mes copines. J'ai fait de l'aprentissage dans le secteur, mais rien à faire, mes mensonges ne valaient rien du tout. Ils étaient meme découverts avant que je ne les invente. Faire l'école buissonière était pour moi une épreuve impossible. Si, par hasard, quelqu'un de la famille s'hasardait à me poser quelques questions sur ma journée, je m'efforçais d'élaborer mentalement et le plus rapidement possible quelque chose qui puisse etre le plus vraisemblable possible mais la langue s'embrouillait et pataugeait dans mes mensonges; elle refusait de s'y adapter. Bref, meme mon corps et toutes ses fibres travaillaient contre moi, en commençant par le perceptible tremblement qui me tenaillait dès que je m'égarais du droit chemin et de la pure vérité. Après le tremblement, arrivait le bégaiment, et de fil en aiguille, on en arrivait à un bloc total de la parole.
Je compris vite que je devais reprendre le droit chemin et éviter le plus possible les mensonges.
Et depuis, je dis toujours la vérité, bien sur. Bien sur !!

21 gennaio 2010

Gasseuse, c'est mieux !!

Le monde est plein de fous et de personnages cocasses sur lesquels on pourrait écrire des romans entiers (en fait, quelqu'un m'a certainement précédé !).
Un des lieux idéaux de rencontre de beaucoup de ces personnages est l'hotel. Quelque soit le pays que vous visitez, dans la plupart des hotels du monde, vous pouvez vous trouver face à face avec un de ces curieux spécimens.
Il y a bien longtemps de cela, Catherine travaillait pour un excentrique noble, qui de noble n'avait effectivement que le titre, mais ni le comportement ni la posture.
Il s'habillait le plus souvent d'un vieux jeans plutot large et informe, et d'une chemise à carreaux qui semblait avoir été découpée, mal découpée, dans une nappe de bistrot. Apparemment, elle avait été utilisée avec encore tous les restes du dernier repas consommé dessus. Bref, avec ces deux détails vous avez déjà un portrait du personnage. Il faudrait peut-etre que j'y ajoute l'aspect meme du bonhomme: une bonne bouille joufflue de grand buveur, 60 ans mal porté, une belle bedaine et environ 30 kilos de trop. Ce fameux bonhomme Bibendum était le Directeur de l'hotel où Catherine travaillait à la réception.
En plein mois d'aout, grande chaleur, hotel plein, il est 4 heures de l'après-midi et il n'y a pas ame qui vive dans le bar de l'hotel; tous les clients se partagent entre la mer, à 2 pas de là, et la piscine. Notre noble Directeur se rend devant l'hotel où est disposée une longue haie de plantes vertes, et y vide généreusement sa vessie; ce qui, à ses dires, fait du bien aux plantes. Dans le hall, une joyeuse et élégante cliente romaine arrive juste à ce moment et observe la curieuse scène. Elle se rend au bar où Bibendum vient la servir.
-un verre d'eau naturelle, s'il vous plait.
La cliente, clairement assoiffée commence à boire et s'exclame:
-pardon, mais elle n'est pas naturelle !
-Ah non ?? répond ironiquement notre noble et, prenant la bouteille, il y place son pouce -et faut-il que je vous le rappele, après les "vidanges", il n'avait pas jugé nécessaire de se laver- et secoue la bouteille avec énergie puis la tend à la cliente atterrée en déclarant avec un sourire béat:
-maintenant,... elle est naturelle !
La cliente, sans plus dire mot, d'ailleurs dites-moi ce qu'elle aurait pu dire, s'en alla dépitée et toujours assoiffée.
L'employeur de Catherine, apparemment très fier de lui, souriait à pleine bouche, l'image meme de la joie de vivre..

18 gennaio 2010

Amarcord

Mi ricordo di essere stata un adolescente stupida, probabilmente nella media della stupidità del periodo, perchè in fondo le mie stupidaggini non portarono a grandissime e gravissime conseguenze.
Per i miei genitori, fu probabilmente il momento in cui dovettero abituarsi all'angoscia di venirmi a raccogliere con il cucchiaino, visto che periodicamente ricevevano una telefonata della scuola che chiedeva di venirmi a prendere. Dopo diverse cadute, scivoloni, febbre improvvise, malanni e altri piccoli problemi..., si abituarono ad avere una figlia decisamente sbadata e ad alto rischio cadute. In breve, che me lo cercassi o no, ero spesso da raccogliere con il cucchiaino.
Insomma, ero costituita da una alta percentuale di acqua, ma anche da una buona dose di stupidità. Eppure mi pare che tutto ciò non sia niente accanto al livello di stupidita dei ragazzi di oggi. Sarà perche ho dimenticato qualcuna delle mie marachelle ? Sarà effettivamente così o sono io che mi voglio dimenticare di non essere nata particolarmente furba e mi rallegro di avere tanta concorrenza.

15 gennaio 2010

Filosofeggiamo

"Quando colui che ascolta non capisce colui che parla e colui che parla non sa cosa sta dicendo, questo è la filosofia"
Probabilmente, se mi avessero fatto conoscere prima questa definizione della filosofia, avrei fatto molto meno fatica ad interessarmi a questa materia.
La filosofia cosi risulta una materia alla portata dei più e non un mondo enigmatico per grandi pensatori.
Comunque, secondo questa definizione di Voltaire, il mondo dovrebbe essere pieno di filosofi. In effetti, sono veramente una marea le persone che parlano a sproposito e di conseguenza, altrettanto numerose sono le persone che pretendono di capire delle aberrazioni.
Ma se la filosofia ci volesse insegnare a parlare al momento giusto, e sapendo effettivamente di cosa parliamo, allora si, diventano proprio rari quelli che possono essere considerati filosofi. Ma per la verità abbiamo tutti un gran piacere a parlare, ad esprimerci -forse per il gusto di sentire la propria voce - e perche privarci del gran piacere di chiacchierare solo perchè non sappiamo di cosa parliamo ????

10 gennaio 2010

Perchés sur la montagne

Avez-vous jamais visité le sud de l'Italie ? Il y existe d'innombrables petits villages perchés sur le sommet de la montagne où les maisons sont accrochées les unes aux autres à tel point que l'on ne sait pas où commence l'une, où finit l'autre.
Vu d'en bas, aux pieds de la colline, le spectacle est pittoresque et beaucoup de touristes qui passent par hasard, s'arretent surpris, enchantés par cette architecture tourmentée; quelques uns, comme moi, ne repartent plus. En fait, j'habite maintenant dans le centre d'Italie, mais mes beaux-parents proviennent d'un de ces charmants petits villages. Tous les invités qui y vinrent, pour mon mariage, d'Angleterre, de France, de Belgique gardèrent un excellent souvenir de ce séjour.
J'aurais eu, malgrè tout, du mal à m'adapter dans ce petit village qui est à la frontière du monde civilisé et où les mentalités étaient alors encore comme celles qui existaient à l'époque de mes grands-parents, archaiques. En conclusion, j'ai aimé ce village mais n'aurait pas su m'y adapter.
Une de mes grandes angoisses là-bas n'était pas que le ciel me tombe sur la tete,...mais plutot que la terre me tremble sous les pieds. Un violent séisme avait eu lieu 3 ans auparavant et la reconstruction était encore en pleine phase active; elle dura d'ailleurs près de 20 ans.
Je ne sais pas pourquoi, mais je craignais surtout que la terre tremble lorsque je me trouvais dans les toilettes qui étaient une excroissance cramponnée aux murs de la maison et suspendues au 3ème étage, à plus de 10 mètres de hauteur. L'idée de me retrouver tout d'un coup dix mètres plus bas, les fesses en l'air, me semblait plutot génante.
A chacun ses phobies, meme si elles ne sont pas raisonnables, mais les premières années où j'y séjournais, ma grande phobie résidait toute dans ces toilettes aériennes

4 gennaio 2010

Grazie Zio

"Ciao Zio, Oh si, hai fatto benissimo a portare le ostriche anche quest'anno ! Come sarebbe il Natale senza le tue specialissime ostriche !!"
Beh, a dire la verità,...sicuramente più leggero e anche molto meno faticoso, perche dopo 2 giorni di sforzi disumani per finire d'ingurgitare i 10 chili di ostriche che ci hai portato per festeggiare -e che feste- il mio stomaco è a terra e io idem.
Ma non finisce qui perchè la nonna non poteva fare a meno di preparare chili e chili di cappone ripieno, che non mi sogno più di mangiare per tutto l'anno talmente la mia indigestione è durata a lungo. E che dire della zia Angela e del suo famoso pasticcio stagionato; e quando dico stagionato intendo dire che è stato preparato per lo meno 15 giorni prima. Ci conviene ingozzarci il prima possibile di questa delizia (2400 calorie a porzioni !)perchè il rischio è che ci venga riproposto fino ad esaurimento...del pasticcio che stagionera poi nel nostro stomaco per altri 3 o 4 giorni minimo. La misura, purtroppo non è colma perchè la zia è la specialista dei dolci cremosi che sbavano zucchero e creme a tal punto che tutte le formiche della città si danno appuntamento ogni anno davanti a casa, preparandosi a gustare gli avanzi. Non c'è purtroppo modo di lasciare tanti avanzi perchè il rischio di offendere tutta la famiglia è decisamente grande; solo il parlare di tutte queste mangiate riesce ancora a sconvolgermi intestino e stomaco.
Che piacere queste feste in famiglia....ma per lo meno è l'unico periodo dell'anno in qui riesco a perdere 2-3 chili perchè finisco invariabilmente per essere malata ogni anno...