29 dicembre 2010

Par bonheur !

Par bonheur, la technologie moderne n'était qu'un lointain mirage lorsque j'étais adolescente, le téléphone portable, l'appareil photo digital qui permettent d'immortaler n'importe quel moment de notre vie de manière rapide et discrète étaient pure science-fiction.
Quand j'y pense, je réalise comme je l'ai échappée belle la fois où sur un vélo sans freins et de surcroit avec une passagère, j'ai eue la brillante idée d'entreprendre une descente vraiment raide (grande fantaisie des adolescents !!), et évidemment cela ne pouvait finir que par une chute spectaculaire.
je l'ai échappée belle la fois où voulant imiter je ne sais quel cascadeur (mais quelle émission regardais-je en ce temps là, je me le demande vraiment !), j'ai tenté de grimper sur une mobylette en mouvement, et évidemment je me suis étalée de façon peu digniteuse.
je l'ai échappée belle la fois où durant une soirée avec ma soeur, à force de rire sans retenue, je ne me suis plus retenue et la seule chose qui me sauvat d'une terrible et piètre figure fut l'obscurité qui me permit de rejoindre la voiture en courant comme une voleuse, mais sans être vue.
Et je pourrais raconter de nombreux épisodes où, par bonheur, personne n'a eu l'occasion, ni la possibilité de me prendre en photo durant un de ces moments plus ou moins tragiques où je donnais le pire de moi-même !!
Et heureusement donc que toutes ces technologies n'existaient pas...ainsi personne ne saura de toutes ces fois où......

18 dicembre 2010

Emigrer ou ne pas émigrer ?

             Emigrer ou ne pas émigrer, c'est là le problème mais je doute qu'il soit Amlètien ! Simplement ce problème concerne tous les gens qui ont du lacher leur pays, leur famille, leurs habitudes et bien d'autres choses. Et dans la majeure partie des cas, cette émigration n'est pas le fruit d'un choix mais peut-être la conséquence d'une nécessité ou d'un hasard, en somme de bien des circonstances et pas toujours favorables malheureusement.
Beaucoup, comme moi, ne cherchaient rien mais l'ont trouvé. Non ceci n'est pas une énigme, mais simplement une façon tordue pour expliquer que si je me trouve en Italie actuellement, c'est car j'y ai rencontré l'amour de ma vie. Et qui pouvait le prévoir ?
Certaines personnes choisissent de se déplacer dans un pays qui, pour des raisons plus ou moins mystérieuses, l'inspire mais chacun a ses raisons que la raison ignore, car comment expliquer autrement que quelqu'un qui vit à Paris, vienne s'installer dans un petit trou perdu à plus de 1300 kms de là ? En effet, dernièrement je lisais sur un journal local écrit par et pour les immigrés -mais aussi pour tous ceux, bien rares, qui souhaiteraient s'intéresser à leur existence- un article écrit par une jeune femme diplomée en langues, et qui est venue, s'installer ici il y a une quinzaine d'années. Bon, il peut exister effectivement un millier de raisons valables pour s'installer dans une petite ville provinciale au rythme de vie décidément bien plus lent que celui de Paris, et où les occasions de soirées, de sorties culturelles, de travail...sont nettement moindres, mais à part l'amour...je n'ai trouvé aucune bonnes raisons pour quitter Paris.
Chercher l'Amérique ici, n'est-ce pas une idée loufoque ? Non, je ne veux pas renier la ville où je vis depuis plus de 20 ans, mais vouloir se créer un futur dans une ville qui est ferme, statique, immobile..depuis que je la connais, où les seules choses qui changent sont les modes, me semble un tantinet inconscient. Vouloir se créer un futur professionnel dans ce petit angle de province me parait pour le moins utopique. Il est vrai qu'en Italie plus d'un y a trouvé son Amérique, mais les cas ne sont pas si nombreux que cela, car l'Italie semble n'être plus l'Amérique de tant de gens actuellement.
A tel point qu'existe maintenant une nouvelle vague (et là, il ne s'agit pas de mode, mais pas non plus de marées !!) d'émigration mais qui prend le chemin opposé. En effet, nombreux sont les Italiens qui ne veulent pas ou plus croire en leur pays et recommencent à chercher leur Amérique, tels leurs aieux il y a plus de 50 ans de celà.
Et pourtant, les conditions de vie et de travail, malgrè la crise, ne sont certes pas celles qui existaient dans les années 20 ! Alors, qu'est-ce que c'est qui pousse les Italiens à fuir leur propre pays sans même lui donner une possibilité ? Emigrer n'est jamais un choix facile et mon expèrience, pourtant favorisée puisque je n'ai jamais du voyager par nécessité, m'a permis de réaliser quels sont les difficultés que l'on peut rencontrer sur son chemin lorsqu'on abandonne ses points fermes -même si ces points fermes peuvent nous apparaitre, au départ, bien maigres- et affronte l'inconnu d'un nouveau pays avec ses différentes lois, mentalités, systèmes de vie et bien d'autres choses que l'on ne voit pas quand on visite ces pays durant une vacance. Quand on s'éloigne de chez soi, on perd des avantages acquis et doit recommencer de zéro sa propre vie.
Bref, on perd ses points fermes qui peuvent être plus ou moins nombreux selon le petit coin de planète d'où l'on provient. On s'en va vers l'inconnu et l'inconnu est peut-être intriguant mais...pas forcément mieux !

8 dicembre 2010

Pardonnez mon language !

Je ne suis certes pas une intellectuelle, mais j'essaie toutefois de m'exprimer de façon correcte et sans vulgarités. Et pourtant j'ai du donner, il y a quelques semaines de cela, la triste impression du contraire.
J'ai suivi des cours d'anglais grâce l'ANPE, du moins l'équivalent ici en Italie et j'ai donc fait un petit bain dans la grammaire oubliée. Lorsque j'aurais du le faire je n'étudiais malheureusement pas avec assiduité mais seules les langues ont toujours été ma passion et je m'y débrouillais sans trop d'efforts. Pour en revenir à ces cours, je les ai bien appréciés et cela pour différentes raisons; en dehors du fait qu'ils ont reverdis mes connaissances, ils m'ont permis de sortir un peu de mon univers actuellement un peu limité et je m'y suis aussi beaucoup amusée. Les cours étaient fréquentés aussi bien par des professionnels (ingénieurs, constructeurs, employés de banque..) que par des chomeurs, bref tous tentaient d'ajouter quelque chose à leur bagage culturel afin d'obtenir un emploi ou d'améliorer leur position. Personnellement, je ne sais pas en quoi j'espèrais...mais l'espoir étant le dernier à mourir, il faut toujours y recourir quand il n'y a pas d'autres chemins.
Durant une des joyeuses leçons auquelles j'assistais deux fois par semaine, le prof nous assigna un devoir en classe un peu particulier:
nous devions converser entre nous, évidemment en anglais, par l'intermédiaire de Skype (ceci n'est pas un message publicitaire, mais comment vous l'expliquer sans le nommer ?!?! ). Il fallait donc "papoter" (peut-on utiliser un anglicisme -néologisme- et dire "chatter" ? Non, je ne crois pas que cela rende bien l'idée ! ) entre nous sans toutefois dévoiler notre identité, à l'aveuglette en somme. Cela nous sembla plutot stimulant et même amusant.
Le premier problème se posat lorsque je dus m'inscrire à Skype. Tout ce qui, dans l'informatique, peut vous sembler d'une simplicité élémentaire réussit à me dérouter et devient pour moi un casse-cou insurmontable. Le Rubik à côté représente un jeu d'enfant pour mon esprit tordu. Bref, j'essayais une fois, deux fois, trois fois et à chaque fois quelque chose me bloquait puis mon mot de passe fut refusé. Je m'inventais à chaque fois un nouveau mot de passe qui puisse être à la fois facile pour ma mémoire parfois défaillante et encore pas utilisé. Rien à faire, un quelconque obstacle se présente à chaque fois. Je ne sais si pleurer ou taper sur l'ordinateur mais j'écarte ces deux pseudo-solutions qui ne m'aideraient guère. Bref après un grand moment de désespoir...et plusieurs tentatives, surtout pour comprendre pourquoi une machine que l'on présume non doté de matière grise est capable de me mettre en échec et de réduire au néant tous mes efforts, je craignais de rester bloquée devant mon bête problème. Puis à bout de patience, je m'invente un mot de passe qui est davantage un anathème contre mon ordinateur récalcitrant. Enfin peu importe, j'en étais venue à bout et souhaitais enfin passer à ce devoir. Ce que je ne m'imaginais pas, est que pour communiquer entre nous, nous devions nécessairement possèder les noms de tous les utilisateurs sans toutefois savoir à qui ils appartenaient. Et ce que je pensais encore moins est que le professeur allait les citer à voix haute et quand il passa au mien, avec sa prononciation italienne, il dit à haute voix...: foutucon !
Je souhaite vraiment que le prof n'ait pas eu la facheuse idée d'en controler la traduction dans le dictionnaire et dans le cas où il l'ait fait, surtout qu'il ne s'imaginait pas que je m'adressais indirectement à lui. Non ! J'en avais juste contre ce terrible ordinateur. En tout cas, je riais tellement que tous comprirent vite à qui appartenait ce bizarre "fo ou tou cone", ainsi prononcé par l'impassible prof !!

17 novembre 2010

Pouvez vous m'expliquer pourquoi les hommes aiment voir leurs femmes vêtues de façon sobre et classique, mais suivent avec un regard lascif et un air vaguement stupide toutes femmes, de quelque âge que ce soit, pourvu qu'elles exposent généreusement leurs grâces ?
Il est impossible pour un homme d'imaginer sa femme vêtue de manière élégante si elle ne devient pas un croisement entre Mary Poppins et la mère supérieure ! Mais ils se perdent devant leurs voisines quand celles ci exhibent un décolleté pour le moins généreux et généreusement offert à la vue de tous !!
N'étant plus une adolescente, je ne m'habille certes pas comme ma fille, mais j'aime me sentir à mon aise dans mes habits; probablement je souhaite aussi exprimer un peu de ma personnalité dans ma façon de m'habiller, et ma personnalité est un mix de sagesse et de folie !! La folie consistant probablement en ce cas à ne pas vouloir m'intéresser du "qu'en dira t'on" mais je ne comprend pas pourquoi les hommes doivent tant craindre les mauvais jugements de tous quand il s'agit de leurs femmes, mais ne craignent pas de défendre une femme de 60 ans habillée comme la voisine rasta de 16 ans.
J'ai parfois la vague impression que si je m'habillais comme ma belle-mère, cela ferait un grand plaisir à mon mari, mais si vous avez une idée de comment se "couvrent" les personnes âgées dans le fin fond de l'Italie vous vous inquièteriez pour moi et peut-etre aussi annonceriez vous......un référendum pour empecher cela. Pour vous donner une petite idée de comment effectivement s'habillent la majeure partie des femmes du sud de l'Italie une fois qu'elles sont mariées et mères de familles et passé un certain âge, pensez d'abord à abolir les couleurs !! Le gris est déjà trop gai, mais la palette des marrons et des noirs est exploitée au maximum et croyez moi vous pouvez vous y exprimer avec une grande fantaisie.... Maintenant, pour ce qui est de la forme des habits, ..avez vous une idée de ce que l'on peut faire avec un sac de jute ? Et avec cela, imaginez moi ainsi fagotée; avez vous pitié ? Moi aussi et c'est bien pour cela que je n'infligerais jamais une telle punition à mon corps !! Que mon âme soit triste passe encore, mais mon corps ne doit pas etre le reflet de cette tristesse; au contraire je veux transpirer joie par tous mes pores......

31 ottobre 2010

Heeeeeeeelp

Alerte, allarme, appelez quelqu'un !! Ma fille s'en va en discothèque ce soir !
Dois-je lui enfiler un "cherche-personne" dans la poche ? Dois je attendre dehors et surveiller tous les louches individus qui entrent et qui sortent dans la discothèque ? Dois je payer quelqu'un pour la suivre ?
Moi ? Angoissée ? Noooooooon, jamais ! Qu'allez vous donc penser ! Comment peut-il vous venir une telle idée à l'esprit ?
Mais...tout de même, vous savez, par les temps qui courent, on n'est jamais bien tranquilles. Il y a tant de gens mal intentionnés dans ces lieux de perdition. Et puis, ces jeunes ils en font de toutes les couleurs. Dois je ajouter que de notre temps...??
Lui ai-je bien fait toutes les recommandations nécessaires ? Je lui ai dit de ne pas accepter quoi que ce soit des inconnus, de ne pas s'isoler, de ne pas manger, boire quelque chose qu'elle n'ait pas acheté elle-même...Quoi d'autre, ah oui porte toi donc une petite bouteille d'eau parce que tout le monde sait que dans les discothèques souvent on introduit des drogues dans les boissons. Fais surtout attention avec qui tu parles, mais de toutes façons, il n'est pas forcément nécessaire d'adresser la parole à des illustres inconnus; c'est bien pour cela que tu sors avec tes copines, non ? Pour avoir de la compagnie ! Que pourrais tu désirer d'autre ?
Au fond, ne serais ce pas plus simple si je l'enferme dans sa chambre !!  Elle serait loin des dangers, et un jour ou l'autre elle comprendrait que je l'ai fait pour son bien, n'est-ce pas ?

27 ottobre 2010

Avez vous perdu l'habitude de vous poser des questions ?
Il y a des périodes où personnellement je me noie dans l'hébétude. Je vis simplement sans chercher à comprendre pour quelle raison (singulière ou plurielles ?? ) je me trouve dans ce bas monde. En bref, je mange, je bois...avec tout ce qui s'ensuit, je dors, et je me contente d'être ! Mais il m'arrive aussi de réveiller mes méninges et celles ci s'interrogent (elles se demandent aussi pourquoi je vais les réveiller !! ) sur le sens de ma vie.
Evidemment, je n'ai toujours pas de réponses bien définitives, mais au fond, le simple fait de se poser des questions de temps en temps devrait être suffisant....pour le moins à trouver un point de départ. Qu'en pensez vous ? En fait, durant l'adolescence, tout ce que je faisais, vivais, ressentais était suivie par un auto-questionnaire plus ou moins philosophique; je m'interrogeais sur tout et sur les motifs de tout ce qui se passait autour de moi et curieusement, j'ai ainsi vécue cette période qui devait être de complète étourderie et inconscience, avec bien trop de préoccupations; l'art de me compliquer la vie, faisait partie de mon quotidien ! Et maintenant, je récupère cette légèreté que je n'ai pas vécue au bon moment, mais d'ailleurs nous ne sommes pas faits tous de la même pate et donc il est logique que nous ne suivions pas tous le meme parcours. Et qui dit que l'on doit forcément bétifier durant l'adolescence pour ensuite devenir un ennuyeux personnage pour qui la période marrante est définitivement archiviée ?
Ce que je me demande surtout c'est si je me suis laissée conduire par mon destin ou si je l'ai choisi et à cela tout de meme j'aimerais trouver une réponse tout en gardant mon insouciance. Mais parfois je regrette de n'avoir pas combattu davantage pour me créer une petite place (au soleil ? ) dans le dur monde du travail qui peut parfois donner ses satisfactions...et pour le reste, j'ai probablement fait en bonne partie ce que je souhaitais même si à mes souhaits, désirs, fantaisies initiales j'ai du mettre un sacré coup de frein. Et si vraiment la vie commence à 40 ans...je prépare mes projets pour le futur !!!

15 ottobre 2010

ça ne me fait pas rire

"Nous sommes sur la terre pour rire. Nous ne pourrons plus le faire au purgatoire ou en enfer. Et au paradis, cela serait malséant"
disait Jules Renard !!
Oui, il devrait même être interdit de ne pas rire. Il y a des personnes qui n'ont aucune raisons pour rire, et pourtant trouvent moyen de le faire quotidiennement alors vous semble t-il juste que nous ne faisions pas nous aussi notre part quand il s'agit de rire ? D'autant plus que rire n'est pas fatiguant -à moins que l'on ne meurt de rire- et c'est même très salutaire ! Soit dit en passant, pour ceux qui ont des problèmes de poids, informez vous un peu sur le nombre de calories éliminées pour 5 minutes de fou rire car à mon avis  rire est une bonne activité physique et donc pratiquez généreusement

J'ai appris à rire (et déjà cela devrait vous faire rire, depuis quand faut t-il apprendre à rire ??!) assez tard, car je n'étais pas une adolescente vraiment marrante et puis un jour je me suis rendue compte que tout était beaucoup, beaucoup plus facile quand on apprenait à sourire et rire sans complexes (avec certaines limites tout de même...) et depuis je ris du matin au soir...mais non bien sur je plaisante, je ne suis pas devenue complètement idiote (pas encore !!). Tout simplement, je vois la vie sous un autre jour et tache de profiter au maximum des choses positives de la vie. J'apprend quotidiennement à chercher le côté positif de chaque chose, et cela n'est pas toujours évident, croyez moi, mais avec un peu d'efforts on y arrive et alors même les difficultés deviennent plus supportables.
Il parait que beaucoup de comiques ne sont pas si hilarants dans leur vie quotidienne, est-ce stressant de faire rire les autres ? Facile, ça ne l'est certes pas contrairement à ce que l'on pourrait croire, mais pourtant je dois avouer que quand quelqu'un rit de mes délires, bévues et catastrophes, au fond je serais bien tentée d'en rajouter à mes talents naturels ne fut-ce que pour voir les gens rire !! La tentation est forte de bénédire ma maladresse qui est la cause principale des hilarités de mes amis.

11 ottobre 2010

Ce matin, j'ai rencontré une de mes copines de "chiens" (rencontres canines...?!), une de celles que j'ai connues grâce à nos chiens et soit dit en passant si j'avais su avant que les chiens étaient un bon moteur de recherches de copines (google copinik ?!), j'en aurais pris un avant..., un chien naturellement ! Bon sur ce, revenons à la case départ et donc cette copine, comme moi, en est arrivée à une phase de rejet total de tout ce qui est consommation effrénée et déchainée. Comment déchainée ? Mais siiiiiii, il faut voir certaines personnes qui font leurs courses comme si cela devait être leur dernière fois et achètent pour 10 alors qu'elles ne sont qu'à deux et ne mangent même pas pour un !!
Cette copine, je disais donc, est caissière dans un des (2 ) ipermarchés de la ville et  voit donc en continuation des gens qui achètent des montagnes d'articles en promotion avec l'idée (confuse, probablement !) d'économiser, et nous nous demandions toutes les deux quel est le sens de tous ces achats; nous rendons nous vraiment compte que nous sommes esclaves, un peu de nous mêmes, mais aussi beaucoup d'un système qui nous pousse à la consommation sans discernement. Que faudra t-il pour que les gens commencent à réaliser que nous ne pouvons pas et ne devons pas consommer plus que nous ne nécessitons vraiment et quels sont effectivement nos besoins ?
Quand j'étais gamine, ma soeur critiquait ma tendance au matérialisme, car j'étais effectivement trop attachée à mes petits biens personnels et d'ailleurs je conserve encore quelques petites bêtises de mon enfance et aussi quelques souvenirs de famille, même si je me rend bien compte que les souvenirs matériels ne sont qu'une illusion car les personnes que nous aimons et avons aimés ne sont pas représentés par des objets mais par des sentiments, une autre banalité que je viens de dire...et bien oui, je ne détiens probablement pas le record des génialités, mais ma foi, je m'y suis faite à l'idée et me supporte telle que je suis.
Sur ce , je divague beaucoup aujourd'hui, mais en conclusion je me sens prisonnière d'une société où tu n'es que quand tu as, et même si je n'approuve pas la consommation sans discernement,  il me semble difficile de la refuser en bloc car toute la société (du moins dans les pays riches  )  vit en fonction de cela. On peut refuser de suivre les modes, d'aller en vacances où et quand vont la majeure partie des gens, mais dans une société comme la notre, il est difficile de se distinguer complètement, ou du moins cela est mon impression, car la diversité est toujours difficile à vivre de quelque genre qu'elle soit. De plus, on ne peut imposer à ses propres enfants des choix totalement différents de ce qu'ils vivront autour d'eux car ils subiraient un certain isolement, du moins je parle de ce que je vis ici, dans une ville très provinciale ! Il faut du courage pour se distinguer, le courage de vivre librement et sans conditionnement, et bravo à ceux qui y réussissent !!

26 settembre 2010

J'aimerais n'aborder que des sujets joyeux et amusants, mais il y a parfois des moments où la plaisanterie n'a pas sa place. Il y a quelques jours de cela, à la télévision -qui m'inspire malheureusement beaucoup- passait une émission qui parlait d'indifférence, et l'indifférence fait plus facilement pleurer que sourire. Il est vrai que les plus grands comiques ont su affronter des thèmes archi-sérieux, ou même tragiques, avec un grand humour. J'ai vu "la vie est belle" de Benigni, que j'adore et comment faire autrement (ne me dites pas que vous n'êtes pas d'accord, je ne saurais le supporter !!!!), et je passais des larmes au fous rires durant tout le film, et pourtant ce n'est guère facile de si bien alterner les deux.
Donc, pour en revenir à l'indifférence, elle ne me fait pas sourire, mais pas du tout ! L'émission parlait de cas éclatants et récents où l'indifférence avait dépassé les limites de l'humain, tel par exemple le cas du noyé couvert par un drap sur la plage, et tout autour de lui la vie poursuit son cours, telle la scène, reprise par les caméras, d'un chauffeur de bus qui tape sauvagement sur une personne de plus de 80 ans sans qu'intervienne qui que ce soit.
Les cas furent si éclatants que tous les téléjournaux en parlèrent mais il est angoissant de penser qu'il y a une certaine normalité dans cette indifférence, qu'elle finisse par rentrer dans le style de vie des grandes villes. Voici une des raisons pour lesquelles malgrè mes doutes (cf. article précédent !), je n'irais jamais vivre dans une grande ville, où les rythmes de vie effrénés ne laissent plus le temps de se regarder autour de soi.
Et puis, disons la vérité, je suis naturellement bien trop lente pour réussir à m'adapter aux rythmes citadins. Le fait d'oublier les gens autour de moi, parce que je n'ai pas le temps d'y penser, me choque décidément. J'aime vivre lentement et regarder autour de moi. Je suis pour le "slow", slow food, slow life...
Il est certain que dans parfois cas, l'indifférence est nécessaire pour survivre: on ne peut pas absorber tout ce qui  est autour de nous sans une certaine souffrance, à moins d'être né déjà cruel et fait pour un monde cruel. De plus, dans la vie il faut un minimum de "philosophie" du genre vit et laisse vivre pour ne pas se faire absorber par tous les maux et douleurs de notre société malade........Mais tout de même je n'arrive ni à comprendre, ni à accepter l'indifférence !

20 settembre 2010

La campagne ou la ville ?

Le chaos ou le calme ?
Certaines personnes sont nées fondamentalement citoyennes et ne peuvent faire à moins de l'odeur du bitume, du bruit incessant de la circulation qui comme un doux bruit de fond (et sur le "doux", j'ai mes réserves personnelles, mais à force de massacrer les oreilles, elles s'habituent au boucan le plus infernal) les accompagne du matin jusqu'au soir. D'autres, au contraire, vivent des parfums de la campagne, le blé à peine coupé et même la bouse de vache ont formés leur odorat et le silence absolu qui berce leurs nuits est pour eux une condition vitale, impossible de faire à moins.
Mais pour la majeure partie d'entre nous, notre coeur balance entre les deux !
Ceux qui vivent à quatre dans 60 m2, au 5ème étage sans ascenseur d'un immeuble vétuste situé dans le quartier le plus gris de la ville rêvent d'une cabane en plein air, pour se réveiller chaque matin avec le gazouillement des oiseaux, au lieu des braillements d'un des 30 gamins de l'immeuble;  pour manger une pêche à peine cueillie le matin à la place de leur banale, habituelle brioche; pour suivre le naturel rythme de la campagne et de ses saisons au lieu de courir comme un fou sans jamais comprendre pourquoi ils le font. Et ceux qui, au contraire, vivent en plein air, dans l'isolement et le calme de la campagne, souhaitent les aises de la ville (nous vivons tous d'illusions ?!), rêvent d'un rythme de vie effréné où l'ennui n'est jamais au programme et où l'on bouscule les naturels rythmes de vie, sortant la nuit et dormant le jour. Bref, nous avons ce sacré vice de croire que ce qui est dans l'assiette du voisin est meilleur..
Personnellement, je suis aussi partagée entre ces deux passions:
je vis dans la ville avec toutes les comodités qu'elle peut offrir (théatre, cinéma, supermarché, cours à suivre...) mais quand je vais passer quelques jours chez mes parents dans ce petit village de 300 âmes qui ne possède que deux magasins et un bar restaurant (c'est déjà pas mal pour 300 personnes !) et où le calme fait partie du quotidien (à part, évidemment, les rares fois où le restaurant est plein...), je me sens finalement regénérée. Parfois même je rêve d'acheter un grand terrain et d'y implanter une cabanne, de fuir le monde, ses angoisses et son indifférence -et sur l'indifférence, il y a de quoi écrire. Bref, on peut envier l'instant d'un soupir les gens qui fuient le monde et savent vivre sans lui, on peut aussi envier les gens qui profitent de la vie à pleins poumons, font mille expériences et connaissent tant de gens, de lieux différents, mais probablement nous avons tous une petite place dans ce monde, comme héro ou comme illustre inconnu, et le problème est seulement de trouver cette place !! Un petit problème de rien du tout !

27 agosto 2010

Furbi e fessi

Ho sempre pensato che esistevano essenzialmente due tipi di persone, quelle che non chiedono mai ma prendono semplicemente, che non dicono ne prego ne grazie, che credono che tutto gli è dovuto, che passano davanti a tutti per evitare che qualcuno lo faccia al posto loro perché l'importante è fregare prima più che essere fregati...e il secondo gruppo di persone è composto da quelle, molto più rare, che dicono sempre prego, scusi, grazie, che pensano prima di tutto agli altri, ed eventualmente un pochino a loro stesse, quelle che lasciano sempre passare gli altri davanti e non si servono mai per primo. In conclusione, il primo gruppo è composto dai furbi - termine che trovo anche troppo eufemistico per descriverli - ed il secondo gruppo è quello dei "fessi".
Personalmente faccio parte del secondo gruppo (per natura!). Un'amica mia è una donna estremamente cortese, gentile, generosa, amabile fino all'esasperazione; la mia amica facendo irremediabilmente parte della categoria delle "fesse" finisce sempre per farsi fregare.
Ma, qualche volte, i fessi si ribellano, forse non in maniera aggressiva o violenta, ma gli capita di prendere per lo meno un po' di rivincita sui maleducati che incrociano troppo spesso la loro strada. Questa amica, esasperata da un vicino poco galante che, non solo non saluta mai, ma ha anche la cattiva abitudine di sbatterle la porta in faccia, ebbe un giorno una splendida opportunità per ricambiarlo delle sue tenere attenzioni !! Quel giorno lo vide arrivare, con in una mano la sua valigetta, dall'altra una confezione di 6 bottiglie d'acqua da due litri ognuno. Di colpo la maniglia si ruppe e il vicino, con grande difficoltà, si caricò le bottiglie nelle braccia e si diresse verso l'ingresso. Colpita da un impulso, da un irresistibile voglia... la mia amica chiuse deliberatamente la porta e guardò, con un'immensa soddisfazione, il vicino dibattersi nell'intento di ritrovare le chiavi.
Aaaaaaaaah ! Qualche volte i furbastri ci stancano e ci viene il curioso desiderio di farglielo capire, almeno una volta !

11 agosto 2010

Petite vengeance de rien du tout

J'ai toujours pensé qu'il existait essentiellement deux types de personnes, celles qui ne demandent jamais et prennent seulement, qui ne disent ni s'il vous plait ni merci, celles qui croient que tout leur est du, celles qui passent devant tout le monde parce que sinon quelqu'un d'autre le ferait à leur place et l'important est de ne pas se faire avoir ...et le deuxième groupe de personnes est composé de ceux ou celles, beaucoup plus rares qui disent toujours pardon, s'il vous plait, merci, celles qui pensent aux autres et en dernier plan, peut-être un peu à elles-mêmes, celles qui laissent toujours passer les autres devant et ne se servent jamais en premier... Bref pour résumer le premier groupe est le groupe des futés -terme que je trouve vraiment très oephèmistique- et le deuxième est celui des "andouilles" pour utiliser un terme délicat. Soit dit entre parenthèses, je fais plutot partie du deuxième groupe..
Une amie à moi est une femme extrèmement courtoise, gentille, généreuse, aimable jusqu'à l'exaspération et malheureusement à sa courtoisie beaucoup répondent en en profitant; mon amie faisant irrémédiablement partie des andouilles se fait toujours avoir.
Mais parfois les andouilles se rebellent, peut-être pas d'une façon violente ou agressive, mais il leur arrive de prendre un peu de revanche sur les malélevés qui croisent trop souvent leur chemin. Cette amie exaspérée par un voisin peu galant qui, non seulement ne salue jamais mais lui claque toujours la porte au nez alors qu'elle se trouve juste derrière lui, eut un jour une merveilleuse occasion pour prendre sa revanche. Un jour elle le vit arriver avec une confection de 6 bouteilles de deux litres d'eau. Tout d'un coup, la poignée se casse. Le voisin ramasse, tant bien que mal, les 6 bouteilles et se les charge dans les bras. Il arrive devant la porte d'entrée, en évidente difficulté, derrière mon amie qui, prise d'une envie irrésistible....lui claque la porte au nez, le regarde se débattre avec ses bouteilles et son attaché-case dans l'espoir de retrouver la clé du portail...et s'en va satisfaite !!!
Aaaaaaaaaah ! Parfois, les petits futés nous fatiguent et il nous vient le curieux désir de le leur faire comprendre !

6 luglio 2010

Hibernation, vous avez dit hibernation

                 Il existe l'hibernation, mais je n'ai jamais entendu parler "d'estivation" ! Pourtant cela correspondrait bien à mon cas. Durant l'été, je limite mes activités au maximum. Ce qui ne veut pas dire que je passe mes journées dans l'oisiveté plus complète, même si je ne suis pas non plus une sportive; à moins que l'on ne considère sport le fait de faire 7-8 kms en vélo pour aller acheter 2 yaourts et une tranche de viande ?
Ce sont surtout mes activités sociales que je réduis au néant et cela pour plusieurs raisons:
-la chaleur réduit à l'inertie presque totale mes neurones,
-la population de la ville où je réside est très habitudinaire et d'été, il y a un dépeuplement du centre au profit du bord de mer. La majeure partie de mes amies et connaissances suivent le rythme et se déplacent en bord de mer pendant 2-3 mois, et si je souhaite les voir, je suis condamnée à les suivre sur la plage, ce qui pour moi est une punition terrible,
-de plus, pour parfaire ma curieuse personnalité, il ne me manquait qu'une phobie...et la mienne est la peur des foules. Cette phobie me pousse à ramer contre-courant ! Je prend toujours la direction opposée à celles des masses, l'important étant pour moi de ne pas m'y trouver engluée.
Suis je donc le seul animal à "estiver" ? Ce n'est pas de ma faute si je suis anti-conformiste.....!.

2 luglio 2010

Un petit fond seulement...

A mon humble avis, la grande majorité des gens -et moi je fais un peu partie de ces gens là- ont un petit fond voyeur (certains un grand fond !). Je ne saurais m'expliquer quel plaisir nous avons à regarder par le trou de la serrure mais il est indéniable que nous ayons une grande curiosité à voir vivre les autres. C'est malsain sans aucun doute, mais premièrement vous n'êtes pas mon docteur alors pensez donc à la votre de santé, et deuxièmement ceci est une simple constatation. Je fais partie de ces gens là mais mon fond voyeur s'arrête là où commencent les médiocres et cruels commérages qui font bien plus de dégâts que les armes. Avec les mots on peut faire bien des victimes, et ce n'est certes pas mon sport favori ! De plus, cette curiosité qui nous prend devant les histoires de vie des autres commence à disparaitre (je parle évidemment de mon cas personnel..) depuis qu'à la télévision nous sommes saturés d'émission qui font de nous de terribles et incontentables voyeurs. Pouvons nous donc passer tant de temps à observer les moments quotidiens de personnes dont au fond nous ne nous intéressons guère ? Et je suis polie !!
Ou est-ce une simple et maigre consolation pour ceux qui ne peuvent guère se permettre une vie très colorée, enthousiasmante, pleine d'aventures, comme semblent l'être celles de ces personnages ? Ne serait-ce pas mieux et aussi plus satisfaisant de s'adonner à la lecture ? La lecture fait réfléchir, et permet de s'amuser et se passionner, tout en te faisant vivre les milles vies que tu ne pourrais pas vivre normalement.
Personnellement, je suis une vorace dévoreuse de livres et je prend un grand plaisir à découvrir des mondes nouveaux, à visiter des lieux et des époques que je ne pourrais connaitre autrement. Je plonge dans des mondes tout à découvrir et quand je "ressors" de mes livres, je me sens plus riche, beaucoup plus riche !

28 giugno 2010

Je consomme, tu consommes, il consomme.....

On nous a dit qu'il fallait consommer ! On nous a intoxiqués, bombardés de messages publicitaires qui soutenaient la nécessité d'avoir tel ou tel autre bien de consommation dans chaque famille. On nous a convaincus, d'une façon ou d'une autre, que pour notre bien-être il était indispensable que chaque famille dispose d'au moins une voiture, 2 ou 3 télévisions (avec autant d'abonnements..), un ordinateur,  4 ou 5 portables (un pour le jour, un pour la nuit, un pour le travail, un pour le temps libre...et organisez vous donc !!), une machine à laver...et ainsi de suite. Pour complèter le tout, il nous fallait aller en vacances au moins 2 fois par an (moins que ça, vous froliez le ridicule !); les enfants avaient le besoin fou de n'avoir pas de temps libre et donc ils devaient suivre des cours de natation, foot, escrime...et autres activités ludiques où ils finissaient par ne plus s'amuser.
Et du coup, nous nous sommes retrouvés avec 1 000 besoins sans plus savoir discerner ce qui était vital de ce qui ne l'était pas. Un appareil dentaire pour corriger des défauts à 40 ans, dans quelle catégorie de besoin cela peut figurer ? Est-ce nécessaire de rendre parfaits ce que la nature n'a pas produit avec perfection ?
Bref, nous avons courus à gauche, à droite, étudiés puis travaillés pour obtenir tout cela car nous ne voulions pas être les pauvres diables incapables de subvenir à nos propres besoins !
Et maintenant que ceux-ci nous semblent vitaux,...arrive la crise qui nous met en grande difficulté. Qu'arrivera t-il quand nous ne réussirons plus à nous permettre tous ces "besoins" (dépêchez vous de répondre, nous y sommes déjà arrivés !) ?
Avez vous tentés de vous imaginer la possibilité d'un incroyable retour en arrière ? Une seule télévision dans chaque maison qui trône au milieu du salon (mais qui choisira les programmes ? Dur, dur !), une seule voiture et donc beaucoup de moyens de transport en commun pour tous (le charme du calèche, ça vous échappe !), de belles vacances en camping ou en famille une fois par an pour les plus chanceux (adieu Sharm el Sheik, Club Med...), quelques rares sorties au restaurant et tout cela avec plus de goût, beaucoup plus de goût.
Je me demande vraiment si un léger retour en arrière dans cette course déchainée à la consommation à tout prix serait possible. Je le souhaite parce qu'il faudrait que nous prenions le temps de comprendre pourquoi nous courons tant !

24 giugno 2010

Quelle vie d'humains !

Ce matin, comme chaque jour, elle court de gauche à droite sans que je comprenne bien le sens de toutes ses allées et venues. Puis finalement, elle s'en va accompagner ses enfants et après cela elle pourra enfin s'occuper de moi ! Mais non, quand elle revient elle passe d'avant en arrière, en soulevant la poussière, avec ce baton qui m'effraie tant. Je dois me réfugier sur mon coussin et commence à désespèrer qu'elle se souvienne de moi. Aaaah, elle vient me chercher et m'enfile ce collier que je déteste. Enfin, nous sortons; il était temps car je dois aller digérer mes croquettes. Nous habitons à deux pas du parc et c'est là qu'elle me porte car au moins je peux gambader à mon aise. Ouf, il était temps, car ma vessie canine ne résiste plus. Je me soulage aussi de mes croquettes et elle ne peut s'empêcher de tout ramasser, quelle idée curieuse ! Nous entrons dans un parc exprès pour moi et mes copains; c'est écrit dessus. Elle pourrait en profiter pour se détendre, mais non, ça ne lui vient pas à l'esprit et il lui faut jouer avec une balle que je dois lui rapporter afin qu'elle me la lance de nouveau. Quel drôle de jeu !! Il n'y a pas moyen de rester tranquilles et de profiter de l'air libre, couchés dans l'herbe.. Il me faudra attendre d'être rentré à la maison pour pouvoir reposer un peu. Il faut le dire, ces humains ne savent pas vivre tranquilles. Quelle triste vie d'humains !

10 giugno 2010

Drôles d'habitudes !

J'ai toujours eue cette drôle d'habitude de parler -quand il m'en prenait l'envie- à tous et n'importe qui (des belles de nuit aux nobles, en passant par tous les autres...). Je n'ai jamais réprimé ce désir, bizarre pour une timide, de glisser un commentaire, un salut, un quelconque signe de vie, aux personnes qui probablement m'inspiraient davantage que d'autres. Souvent, j'ai eue l'impression d'être prise pour une folle (en vérité,...pas seulement dans ces circonstances !) alors que la folie pour moi, c'est de refuser, de nier un mot, une parole, une pensée à une personne que nous ne connaissons pas. Parce que le bon sens, la bienséance, ou je ne sais pas quoi d'autre qui ne m'appartient pas, veut que l'on n'adresse pas (impunément ? ) la parole à un inconnu -l'important n'était pourtant pas de refuser les bonbons ?- et pourtant s'il y a quelque che l'on devrait pouvoir offrir sans préoccupation, il me semble que c'est bien le bonjour...et un sourire...
Et je me demande quand les inconnus cessent-ils d'être des inconnus si nous ne leur laissons pas la possibilité de nous connaitre !
Probablement, c'est mon côté grec (un peu météque, un peu juif errant... ) qui me pousse à aborder les gens sans complexe et sans retenue pour dire deux mots, moi qui ai toujours eue l'angoisse de devoir parler en public. Depuis que j'étais gamine, je cherchais à me cacher et paniquais à chaque occasion publique. Chaque  interrogation orale était pour moi source de profondes souffrances. Il est certain qu'avec les années, j'ai acquéri une relative confiance en moi et ne me cache plus, même si j'ai tendance à éviter les foules (pas les fous ! ).  Bref, cette grande timide que je suis n'hésite pas à parler avec quelque illustre inconnu, ce que beaucoup ne considéreraient guère normal. Au fond, ma normalité à moi est diverse de la grande majorité et je dois dire que je m'en complais. Je suis loufoque et je m'en vante (presque ). Je ne ferais jamais à moins de ma spontanéité que certains voient comme un excès de confiance qui frole la naiveté ! C'est le cas de mon mari, homme du sud, que soi dit en passant j'aime tel qu'il est, qui tend à me considérer, en certaines occasions, comme une femme excessivement naive car, à mon age, je ne vois pas toujours la malice dans les personnes qui me cotoient et dans leurs actions.
Bien que la vie m'ait donnés d'infinis coups de pied au c--, je n'ai pas perdu l'habitude de croire en les gens et de donner une possibilité aux personnes qui m'intéressaient d'obtenir mon amitié; " il suffit qu'il existe une seule personne digne de ce nom pour croire en les hommes" ! De plus, même s'il peut m'arriver, comme tout le monde, de me tromper sur certaines personnes, j'ai généralement eu un instinct pour les personnes à éviter. Mon mari, pourtant cordial homme du sud, ne croit guère dans les rapports qui pourraient naitre d'une simple rencontre fortuite. Les gens passent actuellement tant de temps à parler au téléphone avec des gens qu'ils voient régulièrement, d'autres papotent avec des nouveaux nés qui probablement ne comprennent pas grand chose et certainement ne répondront pas, beaucoup discutent avec leurs chiens, quelqu'un encore parle seul,... et donc qu'y a t-il de si bizarre à vouloir parler à qui que ce soit juste pour le goût de parler, sans arrières pensées ?

3 giugno 2010

Deux mains et deux pieds

             Pouvez vous me dire comment on fait pour fumer ou téléphoner en conduisant, ou conduire en fumant et téléphonant ? Je crois vous avoir déjà dit que j'adore conduire; je me sens parfaitement à l'aise au volant, mais tout de même il me faut bien mes deux mains pour couduire et c'est pour cela que j'observe avec beaucoup de perplexité les chauffeurs qui se servent au moins d'une de leurs mains pour faire tout autre chose que tenir la route. Malgrè les risques contraventions, il n'est pas rare du tout de voir des automobilistes concentrés sur leur conversation au téléphone bien davantage que sur la route. Et qu'auront-ils de si important à dire -beaucoup d'entre vous ne se posent pas vraiment le problème- et il me plairait de savoir ce que deviendrait toutes ces personnes si un jour tous les portables du monde se bloquaient en même temps ?!?! Quel vide existenciel pour beaucoup !
Prendre un rond-point, surtout à l'heure de pointe, demande une grande attention et il n'est pas permis de se distraire. Il m'est arrivé quelques rares fois de répondre au téléphone en conduisant et honnêtement je me suis trouvée bien en difficulté et donc je n'ai pas répétée l'expèrience. Pourtant nombreux sont ceux qui tentent de papoter et s'enfiler dans un rond-point (il y en a même qui arrivent à s'enfiler aussi les doigts dans le nez !!) dans le même moment. Les autres sont-ils surdoués ou est-ce à moi qu'il manque quelque chose puisque je fatigue à faire avec deux mains ce qu'ils font avec une seule ?
Dans la petite ville de province où je vis, au bord de l'Adriatique, quand il pleut vous pouvez observer des dizaines de bicyclettes circuler "couvertes" d'un parapluie. En cas de mauvais temps, malheureusement je rentre mouillée de la tête aux pieds puisqu'il me faut mes deux mains pour tenir le guidon et je n'ai pas été pourvue d'une troisième main, ou du moins d'assez d'habileté pour pouvoir me couvrir avec un parapluie. Et donc si vous passez par ici ces jours là, vous me reconnaitrez...je suis la seule qui soit généreusement trempée ! Et de plus, je regarde avec admiration les grand-mères qui pédalent vigoureusement et soutiennent leurs parapluies sans problèmes. Quelle envie !
Toujours est-il qu'il y en a qui exagèrent en vélo comme en voiture, puisqu'il m'est arrivé de voir une jeune fille qui maintenait vaguement le guidon (vaguement selon mes critères de déséquilibre, euh pardon d'équilibre ! ) de la main gauche, bloquait le portable entre l'épaule et l'oreille tout en poursuivant son dialogue avec animation, et dans la main droite tenait une cigarette allumée. Tout cela est au dessus de mes capacités et il faudra bien que j'apprenne à me contenter de mes deux mains et de mes deux pieds...ou peut-être à mieux m'en servir !

30 maggio 2010

Catastrophe, catastrophe !

Catastrophe, quel désastre ! Je ne suis pas seulement distraite, ce qui au fond suffirait amplement, mais à cela il faut ajouter une maladresse épique, pathétique, tragicomique et parfois même un peu préoccupante. De plus, j'ai des périodes de grande "ferveur" où ma maladresse se produit (ou reproduit ! )en série; elle fait probablement des rejetons. Bizarrement, sur le travail, j'ai réussi dans l'ensemble à cacher cette tare, si on omet quelques épisodes. Un des plus éclatants est peut-être la fois où, fermant le coffre-fort de l'hôtel -pas une petite caisse de rien du tout, mais un vrai, gros coffre-fort avec une porte de bien dix centimètres d'épaisseur- j'y ai oublié mon doigt dedans. Quand je réussis à le récupérer, je me dirigeais vers le bar. Un petit remontant dans ces circonstances me semblait l'idéal. Je parvins à peine à prononcer "je ne me sens pas très bien" que....plouf...je me retrouvais par terre. Mon doigt se reprit vite mais mon amour propre y mit plus longtemps.
Dans l'ensemble donc, mes gaffes et bévues ont lieu dans ma vie privée. Ce mois est un mois bien chargé, riche d'épisodes semi-catastrophiques: après avoir pris mon courage à deux mains et commencé à courir, je dus abandonner au cinquième jour (pas par forfait, non, non !!) après que mon genou, suite aux efforts auxquels il n'était plus habitué, eut pris les dimensions d'une pastèque. Trop d'années sans activités sportives se font sentir, qu'espèrais-je donc, de participer au prochain marathon ? Bref, il me fallut plus d'une semaine pour recommencer à marcher sans douleur. Entretemps, dimanche dernier, je ne sais vraiment pas comment me réussit cet exploit, mais je me renversais un bon litre d'eau bouillante sur le ventre. Ce n'est pas donné à tout le monde de réaliser un tel coup. Il faudra donc encore quelques jours à mon ventre pour reprendre son état naturel (de tripe ...)après avoir cicatrisé. Ah, mais ce n'est pas fini ! Pleine de bonnes intentions, je faisais des petits travaux ménagers dans les escaliers (ceux que je renvoient régulièrement aux calendes grecques ) quand tout d'un coup je glissais et me retrouvais 5, 6 marches plus bas sur mon postérieur après un atterrissage peu délicat. Conclusions, toutes les tonalités du rose pale au bleu de prusse en passant par le rouge carmin se concentrent sur mon fessier en une belle palette.
Ainsi, maintenant je plie mon genou avec précaution, m'assois sur le rebord des chaises et du coin des fesses, et ne ris pas à gorge déployée (ai-je donc quelques raisons de le faire en ce moment ? ) pour éviter de secouer mes cicatrices.
Tout cela me fit penser à un film où le protagoniste était un homme poursuivi par la malchance. Toutes les portes à prendre en pleine figure étaient pour lui, tous les accidents plus démentiels lui arrivaient à un rythme régulier, à tel point qu'il acceptait son sort avec une certaine fatalité jusqu'au moment où la rencontre avec  une femme qui possédait toutes ses malheureuses caractéristiques lui changea la vie. Leurs deux malchances combinées semblaient s'annuller !! Mon cas est désespéré...car mon mari n'est absolument pas maladroit.....

26 maggio 2010

Allez, on se débine ?

N'avez vous jamais eue la tentation de fuir, de tout abandonner, de vous sauver de vos responsabilités, de tout laisser tomber, vos cliques et vos claques (et surtout vos claques, faute de pouvoir en donner librement pour vous défouler ) ?
Chaque année des milliers de personnes dans le monde le font. Ils délaissent leurs familles au complet -et pour cela, il faut parfois admettre que certaines familles provoquent cette réaction-, leurs boulots avec les collègues qui, chaque matin font l'impossible pour te rendre la journée le plus déprimante possible, l'employeur qui prend gout à les mortifier quotidiennement, leurs situations économiques et il est peu probable qu'un désespéré réussisse à évader de son quotidien car se sauver est onéreux et donc je présume que pour la plupart ce sont des gens aisés à faire ce choix.
Bref, ils le font ! Personnellement, la tentation m'est venue ou du moins m'a vaguement traversée l'esprit en certaines occasions mais à différence de ces personnes, il me serait difficile de filer sans soucis et sans remords. Je me sens incapable d'abandonner mari et enfants,  il y a bien des personnes dont je ferais volontiers sans mais je ne peux pas me priver des personnes que j'aiment pour arriver à ce résultat.
Parfois je rêvais donc de disparaitre mais le problème était où aller ? Est-ce si facile de disparaitre dans le néant ? Ma famille s'est répandue dans le monde entier, choisir un pays où je n'y retrouverais aucun n'eux et ne risquerait donc pas de me faire retrouver, représentait déjà une grosse difficulté en soi; Europe, Australie, Canada...non tous à éviter mais tout cela devient bien trop compliqué. La vie des fugitifs au fond, n'est pas si amusante !!

22 maggio 2010

Vive les légumes

              Ma fille est une animaliste acharnée, à tel point que dernièrement elle s'inquiétait que dans un lointain futur les animaux puissent se venger de nous, terribles mangeurs de viande !
Je suis probablement omnivore et même plus qu'omnivore puisque je suis capable d'engloutir sans trop de problèmes ni remords n'importe quel aliment qui me soit présenté devant, à part quelques rares exceptions. Il semblerait tout de même que les Chinois me battent sur toutes les longueurs s'il est vrai, comme je l'ai lu il y a quelques jours de cela, "qu'en Chine on mange tout ce qui a des pattes et des ailes, sauf les chaises, les tables et les avions".
J'ai encore un peu de retenue, et je n'en suis pas là, d'autant plus qu'il y a tout de même des aliments que mon estomac refuse à priori et un de ceux là est l'anguille dont beaucoup d'Italiens (en Sicile mais surtout près du lac de Come ) raffolent; malgrè ma grande curiosité, je n'ai jamais eue la tentation de la goûter. Je vous épargne les détails mais il parait que c'est un animal très récalcitrant qui continue à vivre après qu'on l'ait tué. Oui, il est dur à mourir. Et tout cela ne me tente guère d'autant plus que, comme les huitres, on doit l'acheter absolument vivant. Ma gourmandise n'est pas sans fin et mon estomac délicat (relativement puisque je mange de tout ou presque ) limite ma cruauté ! J'ai appris petit à petit à nettoyer les mollusques - enlever l'encre et risquer d'en faire gicler dans toute la cuisine pourrait déjà vous ôter l'appétit- écailler, vider les poissons et autres besognes peu ragoûtantes, car la cuisine m'a toujours apportée beaucoup de plaisir (préparation et consommation comprises ).
Tout de même s'il me fallait me procurer personnellement ma viande ou pire encore la mettre à mort, il est fort probable que je deviendrais moi aussi végétarienne. J'ai fortement couru ce risque il y a quelques années de cela lorsque la mère d'un ami de mon mari, que nous avions été trouver dans sa ferme, m'appella à grande voix. Elle souhaitait me montrer comment on tuait les poules chez eux.
Non merci, pas pour cette fois !!
Et donc, j'eus un peu de sursis comme mangeuse de viande, pourvu qu'elle atterrisse morte chez moi.
Enfin, il se peut qu'un jour les animaux décident justement de se venger: les chiens nous mettront en laisse et nous porteront courir au parc, les chevaux nous mettront en bouche un horrible mors avec lequel ils nous conduiront dans les manèges. Et les poules, que feront-elles de nous ?
Au fond, les légumes c'est pas si mauvais que ça, il serait peut-être temps de changer d'alimentation !

18 maggio 2010

Pas de conseils, s'il vous plait

                  Du temps où ma mère était une jeune fille, les enfants osaient rarement contester leurs parents. Mais parfois la tentation était trop forte. Je me souviens que ma mère me parlait d'une de ses amies qui s'entendait dire sans arrêt par son père: "c'est jeune et ça ne sait pas". Cela pour lui rappeler que son jeune age ne lui permettait pas d'avoir l'expérience nécessaire pour comprendre beaucoup des choses de la vie. Un jour, cette jeune fille exaspérée, répondit: "c'est vieux et ça ne sait plus" (elle eut droit à une claque monumentale  ). Effectivement, les adultes ont tendance à considérer leur expérience suffisante pour avoir la solution de tous les problèmes. Mais qui dit qu'un jeune ne puisse faire ses expériences personnellement (quelques unes sont absolument à éviter !) sans obligatoirement suivre les conseils des doyens ? Comme a justement dit De la Rochefoucault: les vieux aiment donner  des bons conseils pour se consoler de ne plus pouvoir donner le mauvais exemple; et c'est ainsi que s'explique le besoin qu'ont les adultes d'obligatoirement transmettre leur expérience ! Ne pouvant probablement plus s'amuser, ils ne veulent pas assister impuissants au divertissement des jeunes. Vous me direz, mais toi tu fais encore partie des jeunes ? Non, du moins pas on si parle du point de vue de l'état civil mais premièrement je ne me sens pas toutes les décennies que je porte, et deuxièmement je n'ai pas arrêté de recevoir avis, conseils, opinions rarement demandés et donc peu appréciés et donc vous vous imaginez bien que je m'abstiens de distribuer les miens. J'ai au moins tenté de partager mes expériences avec mes enfants pourqu'ils puissent faire leurs choix dans la vie avec un minimum de bagages et pour qu'ils soient capables d'éviter les expériences qui ne portent qu'amertume et douleurs ! Le temps me dira si j'ai bien fait.
"Le parent sage laisse ses enfants commettre des erreurs. Il est bien qu'une fois de temps en temps ils se brulent les doigts."

14 maggio 2010

Niente consigli, grazie !

Al tempo in cui mia madre era ragazzina raramente i figli osavano contestare i loro genitori. Ma qualche volta la tentazione veniva ugualmente. Ricordo che mia madre mi parlò di un'amica sua che si sentiva dire in continuazione dal padre: "Sei giovane e ancora non puoi capire".

Questo per rammentarle che la sua giovane età non le permetteva di avere l'esperienza necessaria per capire molte cose della vita. Un giorno, esasperata, questa ragazza rispose: "Sei vecchio e non capisci più niente" (si guadagnò una solenne sberla!). Insomma, effettivamente le persone mature tendono a considerare la loro esperienza come garanzia di conoscenza e scienza, come se bastasse ad avere la soluzione di tutti i problemi (ma gli hanno risolti tutti loro?). Ma chi lo dice che un giovane non possa fare le sue esperienze personalmente (certe sono però da evitare ) senza per forza seguire i consigli dei decani? Come dice bene "De La Rochefoucauld", i vecchi amano dare buoni consigli per consolarsi di non poter più dare cattivi esempi; ed ecco spiegato il bisogno che hanno gli adulti di dovere per forza trasmettere le proprie esperienze !! Non potendosi più divertire probabilmente non vogliono assistere impotenti al divertimento dei loro ragazzi. Mi direte, ma te fai ancora parte dei ragazzi ?? No, in effetti no, o per lo meno non anagraficamente parlando, ma primo non mi sento tutti i decenni che porto e secondo non ho mai smesso di ricevere consigli, avvisi, pareri, raramente richiesti e dunque poco graditi e perciò immaginate bene che evito di dispensare i miei in giro. Ho tentato per lo meno di fare partecipe delle mie esperienze i miei figli per far si che sappiano scegliere con un minimo di bagaglio e siano in grado di evitare le esperienze che non insegnano altro che amarezze e dolori ! Il tempo mi dirà se ho fatto bene.

"Un genitore saggio lascia che i figli commettano errori. E' bene che una volta ogni tanto si brucino le dita"

8 maggio 2010

Et pourtant j'aime pas ça

Cela fait déjà 4 jours, 4 jours de suite, et c'est un exploit pour moi, même si cela peut sembler bien peu de choses pour vous, et donc je disais qu'aujourd'hui est le quatrième matin de suite que je cours dans le parc ! Et alors, me direz vous ? Qu'est-ce que cela peut bien nous apporter de le savoir ? Il n'y a en cela rien de bien particulier qu'une personne aille courir tous les matins, si ce n'est le fait que j'ai toujours détesté courir, et si mes goûts ont changés, mes dégoûts par contre sont toujours les mêmes et je déteste donc toujours courir. Mais que faire quand 10 kgs (je ne suis pas grosse..., juste un peu enveloppée !) ne veulent absolument pas s'en aller malgrè toutes mes prières(j'aurais peut-être du faire un pélerinage ?) ; il faut croire que je dois nécessairement passer aux manières fortes et ne pouvant pas me permettre les massages et autres "artifices" du genre, il ne me restait plus qu'à me consacrer au sport !! Non, il y avait aussi le régime, mais entre deux maux, j'ai choisi le mal mineur. Une autre possibilité était de faire un sport qui me plaise, mais tout cela est trop couteux pour mes maigres finances actuelles, en dehors de la natation. Oui, j'aurais pu nager, habitant à deux pas de la mer, mais tentez vous de nager par les températures actuelles, en dehors du fait qu'il faut déjà beaucoup s'éloigner de la rive pour réussir à nager dans la mer Adriatique puisqu'elle descend très lentement (et tout d'un coup, glou, glou, c'est le gouffre profond ). Quelle terrible conclusion, moi faire du sport, non jamais de la vie...aurais je dit il  y a quelques temps de cela et pourtant j'ai du me rendre à l'évidence, je suis arrivée à mon dernier recours, le seul, le vrai, l'inimitable moyen pour éliminer la graisse en surplus: la course !!
 Et donc chaque matin je me rend au parc avec le même état d'esprit qu'avait MarieAntoinette lorsqu'elle fut portée à l'échafaud ! Disons tout de même que moi j'y perdrais probablement aussi quelque chose (la graisse, en l'occurence et si j'ai de la constance...pour faire la rime !) mais à bien faire ma perte est bien plus avantageuse que celle de MarieAntoinette et surtout moins drastique. Soutenez moi donc dans mon dernier "travail" car cela me coute de gros efforts et surtout...avez vous un remède contre les douleurs musculaires dus à leur lent réveil (des muscles, pas des douleurs ! ) ?

4 maggio 2010

Interdit de fesser

Mais non, je ne me suis pas trompée, je ne voulais pas dire "interdit de fessée" comme on pourrait dire interdit de goûter !!! Je viens juste d'entendre parler d'une proposition de loi française qui permettrait de juger hors la loi la fessée... Loin de moi l'idée d'apprécier et d'excuser la violence, et j'ai toujours considéré inutile la punizione corporelle, en dehors du fait qu'elle peut être brimante, mais je trouve préoccupant le fait que l'on pense de la mettre hors la loi car à chacun de nous probablement, il est arrivé par fatigue, par rage, par manque d'arguments, de donner une tape à ses enfants, et nous ne souhaitons pas le justifier. Il ne me semble pas pour autant que vos enfants, que mes enfants aient subies de graves conséquences pour cela !
Je dois même admettre qu'au moins cela m'a soulagé pendant un instant, et il faut reconnaitre qu'actuellement les mamans sont trop souvent abandonnées à elle-meme et donc il est logique que se retrouvant trop souvent seules avec leurs responsabilités de mère, celles ci à un moment donné leur pèsent. Donner une claque ne les aide pas et n'éduque pas leurs enfants, mais c'est un acte simple et naturel d'une femme à bout de forces; je vous aurais volontiers prêté ma fille dans ses meilleures années "enfant terrible" !! Veux t-on pour autant les mettre sur le banc des accusés ? Risque t-on chaque fois que nous perdons la patience avec nos enfants et je dois dire que c'est loin d'etre une chose rare (mais cela ne signifie pas qu'à chaque fois nous nous laissons aller à donner cette fessée ) ? Pensez vous vraiment qu'il soit possible de faire comprendre certaines choses à des enfants en bas age sans un minimum d'autorité ?
Je ne suis décidément pas une personne, je le répète, à apprécier ou conseiller les manières fortes, mais attention à ne pas passer d'un extrèmisme à l'autre; nous ne sommes après tout que des etres humains avec nos problèmes et faiblesses ! L'important est de maintenir un certain controle et une autre chose est, ce que personnellement j'ai fait avec mes enfants, de reconnaitre son erreur car les adultes aussi se trompent

30 aprile 2010

Imposons les !

Hier soir, je me suis enfoncée dans le divan; mais disons aussi laissée accueillir, il m'attendait là, prêt à l'usage !!  La télévision, comme d'habitude à cette heure là ne proposait rien d'enthousiasmant et pourtant je restais regarder un programme vraiment peu intellectuel et osons même le dire, plutôt délirant ! Je ne sais pas s'il existe en France, mais j'espère que l'on vous a épargné cette cruauté. Il s'agit d'un reality-show parmi tant d'autres -cela coute t-il vraiment moins cher que de produire un bon programme ?- qui oppose intellectuels et midinettes. Le but du jeu consiste à rendre les intellectuels plus décontractés, et je me demande d'ailleurs bien pourquoi on tient tant à changer leur nature. Par contre, les midinettes à contact avec les intellectuels tentent d'emmagasiner quelques connaissances et un minimum de culture de base. Et sincèrement, je me demande d'où les auteurs tirent leurs réserves, car s'il est indéniable que ce sont de belles filles, certaines d'entre elles sont d'une stupidité à la limite du supportable et même de l'imaginable. Mais est-on vraiment obligés de supporter ce supplice ? De splendides jeunes filles qui, chaque fois qu'elles ouvrent la bouche (et malheureusement, elles tiennent toutes à le faire ) ont le don de faire sentir n'importe laquelle d'entre nous un génie. Il faut admettre que cela peut être confortant et plaisant pendant un instant, le temps de réaliser que nous ne le sommes effectivement pas. Sur ce, ne serait-il pas juste à ce point d'imposer l'excès de stupidité ? Exact !! Lorsque l'on dépasse le seuil de la raisonnable stupidité, celle dont chacun d'entre nous est théoriquement capable à un moment donné de sa vie puisque nous ne faisons pas partie de la catégories des génies,- et si par hasard il y en avait un parmi mes aimables lecteurs...qu'il me le fasse savoir et qu'il me le pardonne- alors à ce moment arrive la contravention pour excès de stupidité ! Je ne sais pas qui se chargera d'évaluer le grade de stupidité à partir duquel on risque mais il devrait y avoir là dessus un important projet de loi à étudier, et le travail ne manquera pas. Mais surtout la stupidité sur le petit écran devrait être taxé majeurement car nous sommes tous obligés de la supporter, faute d'alternatives !

26 aprile 2010

Comme c'est bon !!

Comme c'est bon de se sentir aimées chez soi !
Quel plaisir de se réveiller le matin avec le doux son de la voix de vos enfants qui répondent avec un grognement à votre salut. Bon, ça c'est un bon début, et il faut admettre que tout le monde ne peut pas se réveiller toujours de bonne humeur. Mais à la première question que vous posez à votre mari pour connaitre son programme de la journée, que vous attendez vous ? Qu'il vous réponde avec plein d'entrain ? Je suis désolée de vous décevoir, mais au mieux vous pouvez avoir droit à un sec: "tu peux pas attendre que je sois bien réveillé avant de me faire l'interrogatoire !"
Il faut croire que c'est de famille, dans cette maison on ne se réveille pas avec le sourire. Mais ne perdons tout de même pas espoir, après un bon petit déjeuner vous devriez avoir quelques probabilités que les choses s'améliorent et que quelque membre de votre famille contribue à vous faire voir la vie sous un meilleur jour...
Non, rien à faire, là encore vous rêviez car vos enfants ne désirent certainement pas profiter de votre compagnie et vous le ferons comprendre sans trop de manières (et c'est évidemment un euphèmisme !). Quand à votre mari, tout d'un coup vous entendez claquer la porte et réussissez à capter un vague avis d'un probable retour pour le repas.
Par bonheur vous devez sortir faire quelques courses et finalement vous pourrez rencontrer quelques êtres humains prêts à vous donner un peu de considération. Malheureusement, il pleut et vous mettez dix minutes à trouver un parking, la caissière défoulera sur vous ses angoisses journalières, à la poste l'employé est encore moins souriante qu'à son habitude (si vous connaissez beaucoup d'employés des postes aimables et souriants, faites une ségnalation, le problème est sérieux !) et vous apostrophe avec rage. Pour compléter le tout, en sortant, mesurant un peu plus que la moyenne des passants vous prenez à chaque pas le parapluie dans la figure et croyez moi, ce n'est pas agréable !
Enfin, arrive le soir où l'on pourrait s'imaginer que la famille aura plaisir à se réunir mais l'ordinateur calamite l'attention de vos enfants et votre mari est occupé à lire. Rien à faire ! J'échangerais volontiers mon règne (le malheur c'est qu'il n'intéresse vraiment personne...) pour un sourire, un mot, un peu d'attention. Que faire ? Parfois je pense qu'il serait bon d'être une femme et une mère à intérim et donc après plusieurs jours comme celui que je vous ai à peine raconté, on pourrait abandonner notre rôle et nos devoirs et oublier momentanément tout et tous. Comme il est bon de se sentir indispensable !

22 aprile 2010

Un kg de pain...."suspendu" s'il vous plait

"C'est déjà bien ennuyeux de ne pas avoir d'argent, s'il fallait encore se priver !"
Cette phrase s'adapte probablement parfaitement à la façon de voir des napolitains qui aiment vivre et profiter de la vie à pleins poumons. Ils sont par ailleurs d'une fantaisie sans fin et si jamais vous avez eu l'occasion de séjourner là bas, vous aurez pu vous en rendre compte car ils mettent cette fantaisie à toutes les sauces, et s'en servent en toutes les occasions car rien ne doit être impossible pour eux (impossible n'est pas français, mais certainement pas napolitain !!):
pour vous rouler, ils inventeront 1 000 stratagèmes qui plus que vous faire facher, vous dérouteront tellement ils sont à la limite de l'improbable et, disons le même, très originaux....
pour vous vendre quelque chose dont vous n'avez pas besoin, ils sauront vous confondre les idées à tel point que même si vous êtes végétarien, ils réussiront à vous refiler 1 kg de viande.
Et je pourrais vous raconter mille détails pour tenter de vous faire comprendre la mentalité napolitaine, que je ne connais certainement pas à fond moi-même. Mais dernièrement, j'ai appris une chose qui m'a permis de comprendre que les napolitains mettent leur génie même au service de leur générosité. En effet, les napolitains savent être d'une générosité surprenante, même ceux qui ne peuvent pas se le permettre. Mais cette histoire que l'on m'a racontée date de la période de la guerre, au moment où la majeure partie de la population n'avait pas de quoi se nourrir convenablement. Je ne sais pas qui fut à l'origine de cette douce invention toujours est-il que quelqu'un a bien pensé de faire des offres qui puissent etre destinées à des inconnus dans le besoin. Peu d'entre vous probablement ont entendu parler de ce que les napolitains appelaient : "il pane e il caffè sospeso". La traduction littérale de "sospeso" serait "suspendu", mais on utilise aussi ce mot pour quelque chose qui est laissé en suspens..Et donc, durant la guerre, les personnes un peu plus chanceuses qui pouvaient tranquillement se permettre d'acheter leur kg de pain, souvent en achetaient deux et en laissaient un "suspendu". Ainsi entrait ensuite dans la boulangerie une personne qui pouvait bénéficier de ce pain "suspendu" sans le payer. Il en était de même pour le café au bar (même en période de crise, le café est un "must" pour l'italien mais pour le napolitain encore davantage ) et cette générosité permit à qui voulait donner de le faire avec discrétion et à qui avait besoin de ne pas perdre sa dignité...N'est-ce pas une façon originale de faire de la charité ? Je pense d'ailleurs que cette idée devrait être adoptée dans nos grandes villes (françaises et italiennes ) où ne manquent malheureusement pas les personnes en difficulté !

18 aprile 2010

Je cherchais du travail

J'étais à la recherche d'un emploi, plus ou moins quelconque, pourvu qu'il me soit donnée la possibilité de travailler. N'étant pas une personne exigeante, mon premier souci n'etait pas forcément économique, mais principalement de rentrer dans le monde du travail et de pouvoir enfin m'y sentir utile. Je fis donc le possible pour trouver cet emploi:
inscription auprès des agences d'intérim, auprès de l'ANPE, porte à porte...toutes les démarches ennuyeuses, déprimantes mais indispensables. Bref, après tant d'entrevues, de coups de fil et d'inscriptions, sans aucune réponse positive ou du moins qui laisse quelque vague espoir, je ne dis pas que j'étais vraiment découragée mais disons que l'optimisme n'était pas forcément à l'ordre du jour. Il fut d'ailleurs ultérieurement miné le beau jour où je m'entendis dire par un employé de l'ANPE que j'aurais du tenter ma chance dans la ville voisine, plus touristique -où il supposait que seraient plus requises mes capacités linguistiques- et y déposer mon C.V. dans les hotels !! Je ne plaisante pas !! C'est effectivement ce que je me suis entendu dire.
Vous aurez peut-être l'impression que je suis un cas désespéré,...mais si je ne me désespère pas moi-même sur ma situation, pourquoi devrait t-elle être si préoccupante pour les autres ?
Deux choses sont en ma défaveur dans cette course à la recherche d'un emploi: mon âge (depuis le temps que vous tentez de le deviner, je vous l'avoue enfin, j'ai 50 ans ) et ma maigre expérience. Mais enfin tout cela devrait t-il me fermer toutes les portes du monde du travail ? Non, je ne crois pas car mon atout principal est la bonne volonté; ce n'est tout de même pas rien, n'est-ce pas (ne riez pas dans votre barbe, je vous avais déjà dit que je suis maitresse dans l'art de me contenter )? Malgrè tout, j'admet que le beau conseil de cet employé (est-il bien payé pour ce gros effort ?) me fit voir les choses sous un autre jour, et de fil en aiguille j'en arrivais à la conclusion que je devais tenter une autre voie et probablement m'inventer seule un métier !
C'est ce que je fis: et donc, maintenant sans honte et sans remords, je profiterais de votre attention pour me faire une sacrée pub ! En effet, je collabore maintenant avec une agence immobilière qui voulait s'ouvrir au marché étranger -beaucoup d'anglais achètent dans la région, car elle a les attraits de la Toscane et coute bien moins cher- et nécessitait donc ce que je n'avais pas réussi à "placer" ailleurs,... mes connaissances pour les langues.
Bref, il parait que la vie commence à 40 ans mais je crois qu'elle peut commencer et recommencer à n'importe quel age, l'important est de ne jamais perdre l'enthousiasme et tout de même parfois d'avoir un petit coup de chance

14 aprile 2010

Cosa farò da grande ?

Cosa farai da grande? La classica domanda che si fa ai ragazzi, perchè effettivamente molti adulti mancano tragicamente di fantasia.
Comunque, i bambini docili (finche non diventano adolescenti, mica scemi !) tentano di soddisfare la curiosità di chi li pone la domanda. E le risposte sono le più varie e talvolte le più insensate (ma cosa pretendete dai bambini ?) possibili. Insomma, nella maggiore parte dei casi, se si hanno le idee chiare a 8-9 anni, la confusione regna nella mente degli adolescenti.
Ma, effettivamente, a parte il caso in cui uno abbia una passione travolgente, come può sapere se desidera fare il pompiere, l'avvocato, il notaio o il dentista se ha una mente in subbuglio e le idee cangianti ? Decidere del proprio destino a 14-15 anni mi pare una gran fesseria. Non ho ancora capito nemmeno io quello che vorrei fare da grande, senza considerare che poi con gli anni bisogna ridimensionare parecchio le proprie ambizioni, i propri sogni.
Io, da grande, vorrei fare quello per qui sono portata (a patto di scoprirlo !) ma anche potere sognare e provare a fare delle cose che semplicemente mi entusiasmano. Invece, raramente agli adolescenti si prospetta il futuro in questi termini. Gli tocca studiare senza sapere effettivamente perché, e devono portare a casa quel benedetto pezzo di carta che non sempre ha un legame con i loro sogni ! Studiare è senz'altro utile ma non perdiamo la capacità e la voglia di sognare anche nella vita quotidiana. Facciamo in modo che i nostri ragazzi abbiano ambizioni, desideri, sogni e che vogliano volare un po; si fa in tempo ad avere i piedi per terra !!

10 aprile 2010

Ai margini

Stamattina, ho letto un articolo a proposito di un signore di 61 anni che chiedeva l'elemosina per strada. Peraltro, il giorno precedente lo avevo incontrato e notato perché effettivamente nella nostra piccola e (apparentemente) ricca città non era mai successo di vedere un italiano chiedere la carità, o perlomeno non questo tipo di personaggio. In effetti, italiani che hanno scelto di vivere al di fuori della cosiddetta società di consumazione o che, in seguito a problemi personali, si sono ritrovati a vivere al margine, non sono rari.
Potrebbe sembrarvi dunque del tutto normale che un italiano in difficoltà si metta con il classico cappello ad aspettare l'aiuto di qualche generoso cittadino. Invece non è cosi, perché questo signore fino a poco tempo fa aveva una condizione di vita del tutto normale: buon lavoro, famiglia con figli, casa di proprietà ... Ma tutto ciò non era cosi scontato come siamo abituati a considerarlo. Un po' per indifferenza, un po' per ignoranza, ci sembra impossibile ritrovarci in questa condizione di mendicante senza essercelo minimamente cercato. Cosi pensava mia sorella qualche anno fa, poi delle circostanze di vita avverse le hanno cambiato la vita ed aperto gli occhi. Ma non voglio parlare di cose personali, bensì riparto da questo signore che si dichiarava troppo giovane per la pensione e troppo vecchio per il lavoro. Il giornale parlava del suo caso e spiegava che quest'uomo, divorziato, aveva perso il lavoro dopo diversi mesi di difficoltà della sua ditta; precedentemente aveva lasciato la casa alla figlia che si sposava e, perciò, progressivamente tutte le sue sicurezze erano scomparse. Insomma, in men che non si dica e senza averne creato le condizioni, era diventato un uomo disperato, un barbone. Questo caso ci potrebbe aprire gli occhi e portare a fare qualche riflessioni sulle conseguenze immediate della crisi che ha scombussolato letteralmente la vita di tanta gente che credeva di avere delle sicurezze ed una posizione al riparo di ogni rischio. Effettivamente poi queste persone non vengono molto considerate dalla società; ci sono diverse aiuti alle famiglie ma non si fa niente per ridare la dignità ad un uomo che non è più in grado di ritrovare il lavoro. Non viene considerato dai datori di lavoro e nemmeno dunque dalla società che lo considererà solo al momento della pensione. Ma fino ad allora che deve fare una persona in questa condizione ?
La cosa che più mi colpisce è quanto la povertà ti possa togliere la dignità, eppure essa non è una colpa ma una condizione disagevole da subire !

6 aprile 2010

Ah, ce qu'on est bien chez soi !!

L'Italie, pays de ce qu'on appelle les "bamboccioni": trouver une traduction simple et nette à ce néologisme n'est pas évident, mais ainsi ont été nommés les jeunes et moins jeunes italiens qui profitent éternellement (ou presque ) de l'hospitalité de leur famille d'origine. Il existe, en effet, en Italie une large catégorie de personnes qui continuent à vivre chez leurs parents longtemps après avoir terminé leurs études.
Un ministre voulait mettre un terme à cette habitude de vie déprécable, selon lui -il oubliait avoir été lui aussi un "bamboccione"- en instituant une forme de bonus pour convaincre les jeunes à sortir du cocon familial.
Pourtant, l'image classique de "la mamma" comme la chantait Aznavour (j'avais acheté le 45 tours quand j'étais ado ) n'est plus tellement de mode même en Italie. Maintenant beaucoup de mamans ont coupés elle même le cordon ombélical qui les liait avec leurs enfants, car elles veulent jouir d'une certaine liberté que n'ont pas connu leurs mamans trop liées à leurs familles et ses mille devoirs, obligations.
Et donc, on est passé de la "mamma" qui mijotait des repas pour toute la smala du matin au soir, qui courait après le dernier né une cuillère à la main pour le nourrir, qui lustrait sa maison de fond en comble chaque jour, qui lavait et repassait sur requête d'un de ses doux rejetons tyrans, à la "mamma" qui, dès que son fils marche et mange tout seul, le laisse libre de vivre sa vie, lui donne les clés de l'appart. et rentre tard le soir, même plus tard que le fils adolescent sans chercher de savoir ce qu'il devient, s'il a besoin de quoi que ce soit.
Bref, la "mamma" s'est libérée, tellement libérée qu'il arrive que ses enfants envient le rare ami qui a encore une maman traditionnelle. Quelle chance, il a une maman qui l'a engueulé quand il a commis quelque bêtise, et en plus ils mangent encore tous ensemble autour de la table et vont même en vacances ensemble !! Mais quelle drole de famille !
Oui, si vous vous imaginiez de trouver partout en Italie la "mamma" classique de vos souvenirs de voyage , vous auriez de belles surprises et vous rendriez compte que les choses ont changées radicalement. Il est vrai, par contre, que si vous alliez dans le profond sud, vous pourriez retrouver beaucoup des clichés que proposent les films italiens des années 60-70. Là-bas existe encore -résiste encore, race en voie de disparition- une femme qui traite si bien ses enfants ultra-adolescents (ce terme peut correspondre aux jeunes de 20 jusqu'à 40 ans... ) qu'ils ne veulent plus sortir de chez eux.
Mais il faut dire aussi que la crise conditionne bien la vie des nouvelles générations qui, actuellement, sont obligées de vivre chez leurs parents pour des motifs économiques. Et oui, il existe deux catégories de "bamboccioni", ceux qui le sont par choix, parce qu'ils sont tellement gatés par leur mère qu'ils ne veulent pas y renoncer et ceux qui le sont par nécessité, car ils ne peuvent se permettre un loyer et tous les frais d'une vie autonome.
Rassurez vous, la "mamma" ne meurt jamais !!

2 aprile 2010

Méditations ...

Méditons sur la connerie des autres; on a l'habitude de ne regarder que ses cons à soi, sans supposer que l'on est tous le con de quelqu'un d'autre. Déjà ne pas se poser le problème de ce que l'on représente pour les autres pourrait être un signe précurseur de connerie galoppante.
Ici en Italie, on dit que la maman des crétins est toujours enceinte, mais donnez moi donc des nouvelles de la maman des cons...elle n'a toujours pas finie d'accoucher et de se reproduire elle non plus !
Les sites qui reprennent l'argument sur internet sont aussi nombreux que les paquerettes dans un pré au printemps. Les gens sont tous férus sur le sujet et personne ne s'abstient donc de commentaires. Mais vous rendez vous compte que parler de la connerie des autres -comme d'une maladie qui vous aurait frôlé mais pas touché..- pourrait être soit prétentieux, soit inconscient !
Je n'ai guère de doutes que je suis le con (la conne, en la circonstance !) de quelqu'un d'autre, et pour cela je n'ai guère la curiosité de découvrir qui me juge telle, mais la satisfaction d'avoir mes cons à moi ne m'effleure pas vraiment. Ce serait une trop maigre consolation.
Disons qu'à l'heure actuelle, mon souci serait plutot de tenter le tout pour le tout (avec mes faits, mes méfaits et mes paroles ) pour ne pas faire partie de la catégorie ! Ne me faites tout de même pas savoir si je n'ai pas réussi dans mes intentions

29 marzo 2010

Statemi alla larga

Chissà perchè la mia situazione (in crisi, come il periodo attuale ) fa più paura agli altri che a me stessa ? Le mie difficolta, tuttavia, hanno un effetto benefico ... fungono da repellente "anti falsi-amici". Gli amici veri, anche se non sono in grado di porre rimedio alle tue difficoltà, sono comunque sempre presenti. Invece, per quel che riguarda la categoria "repellenti" -che purtroppo si rivela vastissima- all'avvicinarsi delle prime problematiche, comincia a prendere le sue distanze; probabilmente per paura del contagio ?! Chissà mai che, oltre la follia, anche i problemi esistenziali siano contagiosi !
Insomma, intorno alla gente dalla posizione felice e florida, ronzano gli amici numerosi. Al contrario in periodo di difficoltà c'è un fuggi-fuggi generale come se l'alveare fosse in fuoco.
Probabilmente, se uno volesse accertarsi di chi lo circonda, bisognerebbe ogni tanto creare dei falsi allarmi, nello stile:
"proprio mi va tutto male in questo periodo, non trovo lavoro, mia suocera è appena sbarcata da noi e mio figlio non fa niente dalla mattina alla sera"
Dopo avere pronunciata questa allegra frase (che poi, chi ve lo fa fare a prendere gli altri per punching ball e scaricarli adosso tutti i vostri guai !!) si diraderanno gradualmente le visite dei vostri "amici".
Insomma, se avete voglia di fare il vuoto intorno a voi e sentite il disperato bisogno di solitudine, provateci, è un metodo garantito approvato, e addiritura anche provato !!

25 marzo 2010

Vive les bronzés

Comme toujours, j'ai de grandes difficultés à comprendre des choses apparemment très simples !
Pourquoi certaines personnes s'évertuent elles à se soumettre à de nombreuses séances de bronzage sous les lampes UV dans une ville de mer ?
De plus en plus souvent, je vois en plein hiver des visages curieusement bronzés mais la plupart ne sont certes pas allés, à ma connaissance, dans des lieux exotiques toujours ensoleillés. Bref, ils reviennent tout simplement d'un centre esthètique. Dites moi donc quel peut être le but et le gout d'apparaitre bronzé avant tous les autres, avant que le premier soleil n'ait montré ses rayons ! Je me demande s'il existe cette même course dans les villes où est plus présent le smog que le soleil, mais j'ai pu constater ici, dans ma petite ville de mer (et point à la ligne..)que chaque année la compétition commence plus tôt. Je ne sais pas quels sont les prix à gagner, mais ils doivent être vraiment alléchants vu le nombre de bronzés allant du couleur miel d'acacia au chocolat cuit (et celle-là, je ne vous la recommande pas !!) qui font l'aller retour sur le bord de mer, en plein hiver, surtout le dimanche afin d'exhiber leur beau bronzage -de gustibus- sur un corps musclé.
Quand deux beaux bronzés se croisent, ils se sourient, se saluent et du coin de l'oeil s'examinent mutuellement de la tête aux pieds:
"Tiens, il a commencé tard à faire ses lampes, il est encore pâle comme un mort ! Qu'est-ce qu'il attendait, l'été peut-être ?"
Après avoir controlés la couleur du bronzé (comme dit un ami de couleur, il n'y a que les blancs pour faire tant d'efforts pour changer de couleur ), ils passent en revue l'état de ses muscles pour y trouver une défaillance quelconque.
Bref, le bord de mer est décidément plus stressant qu'autre chose car gare à s'y promener avec sa belle paleur de fin d'hiver et des muscles décadents, vous aurez droit à tous les regards sévèrement critiques de la majeure partie des passants ! Et moi qui croyais que la mer était reposante...

21 marzo 2010

L'art,..c'est autre chose

La critique est aisée, l'art est difficile !
J'aime cuisiner surtout..parce que j'aime manger, et j'aime manger varié. Je pense me débrouiller assez bien aux fourneaux, même si je suis assez loin d'être le successeur de Bocuse (qu'il me pardonne cette citation, mais c'est le premier grand chef qui m'est venu à l'esprit...et en plus, j'étais sa voisine !!), et c'est justement pour cela que la perfection n'est pas toujours au rendez-vous dans ma cuisine. Disons que parfois..je cuisine avec talent, d'autres fois je cuisine avec gout, d'autres encore avec plaisir, mais il m'arrive aussi de cuisiner avec ennui et dégout comme toutes les femmes du monde qui DOIVENT le faire quotidiennement. Il est rare que quelqu'un me remplace -et pourtant je prète volontiers, à cet usage, mes fourneaux, ma cuisine, mes casseroles et mon frigo- et donc mon devoir de chef "ad honorem" (comme beaucoup de gens qui n'ont pas de mérites particuliers, mais qui se trouvent au bon endroit au bon moment, j'ai reçu ce titre !!) ne me lache pas. Si il n'y a personne qui collabore, toutefois il ne manque pratiquement jamais personne pour donner son opinion sur ma cuisine. Je me demande bien pourquoi les gens se croient toujours en droit de donner leur opinion, même et surtout quand elle n'a pas été demandée ? Avez-vous un vague indice à proposer pour répondre à cette question qui trouble mon sommeil ?
Enfin, mon mari, en particulier, prend un malin plaisir à donner son avis positif ou négatif surtout sur ce que je produis en cuisine (grande angoisse des italiens: que mangera t-on aujourd'hui et surtout mangera t-on assez !!). Je n'ai pas l'ambition de rejoindre la perfection -sinon je m'y serais pris plus tôt que ça pour tenter le coup- et parfois je cuisine exclusivement pour la nécessité d'alimenter ma troupe et donc, je suis bien consciente ces jours là de la médiocrité de ce que mes mains de fée ont mijoté...mais tout de même, pourquoi faut-il me le rappeler ?!
Bref, chacun de nous dans la vie, se trouve à assumer des fonctions qu'il n'a pas forcément choisi et donc être quotidiennement jugé dans l'exercice de ses fonctions n'est pas chose à rendre le travail plus agréable. Un jour ou l'autre, une petite grève je la ferais bien moi aussi.

17 marzo 2010

J'ai décidé de ne pas mourir tout de suite !!

J'ai décidé de ne pas mourir tout de suite !!
Je refuse l'idée de passer des stades de l'enfance et de l'adolescence au stade de l'adulte, puis de la vieille emmerdeuse, pour arriver enfin à résoudre quelques unes des énigmes du monde et devoir ensuite céder la place aux autres. Non, tout ça n'est pas juste, je veux rester une grande enfant avec tant d'envie de m'amuser, je veux rester au stade où j'en suis maintenant, avec au maximum un peu d'agilité en plus. J'ai réussi enfin à percer quelques uns des mystères de la vie et la vie me donne un coup de pied au c.. !!! Il n'y a pas de justice.. Y a t-il moyen de faire recours ? Et surtout à qui ?
Certains stades de la vie, on pourrait carrément les éviter car ils ne sont guère amusants (et puis on se demande même à quoi ils servent ) et dans mon cas, j'aurais donnée un beau coup de balais à l'adolescence pour passer directement à l'age adulte où j'étais déjà moins innocente, moins idiote, plus sure de moi et commençais à comprendre quelque chose de la vie (du moins j'en étais convaincue !). Enfin, du moins il me semble qu'après tant d'expériences j'en ai percé quelques secrets(mais de là à vous les expliquer, il faut pas trop en demander...), mais il se peut que cela soit simplement une illusion de ma part; il y a tant d'adultes qui n'ont rien compris de la vie et qui, avec de bonnes probabilités, mouriront plutot ignorants !!
J'aurais bien aussi fait un échange: mes bêtes années d'adolescence contre dix années de plus dont profiter entre 30 et 40 ans; pas une mauvaise idée n'est-ce pas ? Si au moins, je savais à qui m'adresser...

13 marzo 2010

Lettera aperta a qualche maestra !!

Oggi, ho assistito ad un dibattito sull'integrazione, che poi si è finito per definire, giustamente, inserimento ! Tutto ciò è stato molto interessante, ed è solo per colpa della mia inguaribile timidezza se non sono intervenuta. Avrei avuto parecchio da raccontare sull'inserimento perché, anche se ammetto che il fatto di essere timida e un po introversa non mi abbia giovato, non sempre ho avuto l'aiuto giusto.
Probabilmente avrei dovuto ringraziarvi in quella particolare occasione, quindici anni fa, in cui avete raggiunto il top della cordialità, della comprensione, dell'accoglienza e...perché no anche dell'affabilità. Si dice che non è mai troppo tardi per fare bene e dunque per togliermi questo sassolino dalla scarpa, e se avete la memoria corta, vi rammento l'episodio.
Allora, i miei figli avevano 3 e 6 anni. Era l'ultimo anno di asilo per il grande e perciò decisi di partecipare ad una gita organizzata, per lo meno cosi si diceva, per le famiglie; doveva lasciare l'asilo con un bel ricordo ed una gita era proprio l'ideale. Ero un po preoccupata perché non conoscevo nessuno e mio marito non poteva venire. Sola, con 2 bambini...ma pensai che avrei trovato compagnia e scartai ogni dubbio. Ahi, ahi, ahi..
La gita si svolse a Cervia, credo, ma ho pochi ricordi del luogo. Appena arrivati in quel parco, era ora del pranzo al sacco e tutti si buttarono (sembrava una caccia al tesoro, ma non ho visto i premi !)intorno ai tavoli chiamando a gran voce parenti e amici. In breve, in poco tempo, tutti i gruppi si erano composti, i tavoli riempiti..!
E noi ? Ah si, ecco un tavolo con una persona sola, soletta. Andiamoci bambini, cosi ci faremmo compagnia. Ma ci crederete voi ? Questa gentile signora si alzò al nostro arrivo e fu gentilmente accolta da qualche gruppo. Devo precisare che tra i miei numerosi difetti, non ho però quello di puzzare dalle ascelle. Non avevo nemmeno fatto rumori o odori molesti che potessero disturbare la Signora. No, niente di tutto ciò ! E possibile che non gli piacessero i bambini ?? Insomma, il nostro bel pranzo al sacco si fece su quel tavolo degli appestati. Suvvia, sto esagerando ? Un pochettino si, ma non mi riesce di comprendere dove erano le maestre durante tutto quel tempo. Avvilita da tanta amorevole accoglienza -beh si, un po d'ironia c'è in queste parole, ne dubitavate ?- dopo il pranzo, girai con i bambini fino ad esaurimento delle mie forze e sopratutto fino all'ora di ritorno, ma non mi chiedete cosa ho visto perché non mi ricordo di nulla, se non della rabbia repressa che mi assali tentando di capire il perché di tanta indifferenza. E possibile, umanamente possibile che nessuno si fosse accorto del nostro isolamento ? Ma poi, non parlo di me, visto che la gita era essenzialmente per i bambini. Infatti, voi care maestre, tra i vostri tanti doveri, mi risulta che avete quello di inserire i bambini. Spiegatemi dunque il concetto di inserimento, e dove finisce questo inserimento...., alla porta dell'asilo ?
Comunque ho di questa gita un ricordo indimenticabile, talmente indimenticabile che ho fatto in modo di non rinnovare mai questa esperienza di...inserimento. Ma con tutto ciò, non ce l'ho con nessuno, penso che ogni esperienza insegna qualcosa e questa potrebbe insegnarci che l'integrazione sarebbe da insegnare nelle scuole come materia scolastica...

9 marzo 2010

Faisons à moins

Au cas où vous auriez de forts doutes, le fais-je ou ne le fais-je pas ? je vous donne un coup de pouce en vous indiquant dix bonnes raisons pour éliminer votre belle-mère -bien entendu, nous sommes encore dans le domaine du virtuel (d'autant plus que je n'ai pas d'avocat ! ). Et là, je risque l'élimination directe de la main de mon premier lecteur (alias mon mari, qui surveille ma "production littéraire" )qui, du coup, ne fera probablement plus partie de mes lecteurs...qui sont donc restés au nombre de trois ou quatre, si j'ai un peu de chance.
-1ère bonne raison:
Surtout si vous êtes mariée en Italie, vous risquez tôt ou tard de la retrouver chez vous, en pension complète et, s'il est déjà difficile de supporter un mari chez soi, imaginez vous une belle-mère !
-2ème bonne raison:
Même la meilleure belle-mère du monde (je sais, je ne parle pas de la votre !)finit tôt ou tard par se mêler de votre vie de famille, chose que vous ne permettriez à personne, mais aurez vous le courage de l'envoyer paitre ? L'envie vous démange, mais si votre mari n'a pas le sens de l'humour, il est peu probable qu'il vous pardonne..
-3ème bonne raison:
La plupart des belles-mères (et même la mienne !!) donnent toujours raison à leur rejeton, quel que soit la bêtise dont il s'est rendu coupable; quel que soit son tort, il a toujours raison.
-4ème bonne raison:
Elle réussira toujours à discerner dans les qualités de vos enfants quelque chose qu'ils auraient hérité de sa mère, de son père, d'elle-même...pourvu que cela provienne de sa famille. Et logiquement, les défauts c'est de chez vous qu'ils proviennent.
-5ème bonne raison:
On ne sait pas pourquoi, mais quand elle vient chez vous, elle s'attend à être servie et honorée, alors que quand vous êtes invitée chez elle,..il est évident que vous devez vous rendre utiles.
-6ème bonne raison:
Parce qu'elle s'attendra de vous que vous la respectiez alors qu'il n'est pas garanti qu'elle en fera de même. Dites moi donc à votre avis quand finirons nous d'être trop jeunes pour avoir droit à un peu de considération ? Quand cela arrivera, nous serons trop vieilles pour que qui que ce soit perde le temps à nous écouter.
-7ème bonne raison:
Parce qu'elle est seule et déprimée et voudrait partager tout cela avec vous, et vous accabler avec toutes ses douleurs et souffrances, mais il est sous-entendu que l'effet boomerang n'existe pas chez elle; vos problèmes ne l'intéressent pas, ne la concernent pas..Mais au fait, avez vous des problèmes ?
-8ème, 9ème et 10ème bonnes raisons:
Et pourquoi devrais-je perdre le temps à vous les énumèrer alors qu'avec un petit effort vous remplirez vous mêmes cette liste, car au fond, il n'existe pas seulement dix bonnes raisons, mais beaucoup, beaucoup, beaucoup plus pour faire à moins de votre belle-mère dans votre vie (presque )parfaite.
Maintenant un doute se pose à mon esprit...mon mari me pardonnera t-il ces dix commandements anti belles-mères ??? Qui de vous m'héberge ?

5 marzo 2010

Ou peut-être ?

Je suis un peu distraite, ou peut-être même est-ce un euphèmisme, et pour vous en donner une vague idée, je vous raconterais deux épisodes significatifs.
Pour moi, le portable est un simple instrument, mais il m'arrive d'y jouer un peu et d'en sonder les innombrables capacités fouillant au hasard sur les touches et explorant les possibilités que m'offre mon téléphone. Et c'est ainsi qu'un jour, après avoir manipulé innocement mon portable, j'allais prendre un café avec mon mari. Tout d'un coup retentit la sonnerie d'un portable, qui, progressivement, devient de plus en plus forte. Tout les clients regardents autour d'eux visiblement outrés par la maléducation du propriétaire du téléphone. Je regarde moi aussi à gauche, à droite, puis me tourne vers mon mari et lui dit:
mais qui est l'imbécile qui laisse sonner son téléphone de cette façon ?
Puis tout d'un coup,...illumination (sur la voie de Damas..!), il me vient un doute, un terrible doute: mais ne serais-je pas, par hasard, l'imbécile en question ? Et je fouille discrètement dans ma poche à la recherche de mon téléphone; et c'était bien lui le coupable ! De ma belle couleur de peau, blanc pale qui ne connait pas le soleil, je virais au rouge plus vif qui puisse exister, et mine de rien je répondis. Quelle belle impression je fis ce jour là et cela m'apprendra à jouer avec mon portable, car à force de vagabonder sur les touches, et sans m'en rendre compte, j'avais changée ma sonnerie habituelle.
Un autre exemple bien évident de ma distraction est plutôt récent. Dernièrement, des amis qui vivent en Angleterre mais viennent régulièrement passer quelques jours de vacances sur l'Adriatique souhaitaient nous voir. En cette période plutôt grise, la visite d'amis est toujours une belle chose et j'étais donc galvanisée vingt jours avant leur arrivée. Le contact s'était fait par mail, tellement plus simple, et de mail en mail, nous avions concordés de nous rencontrer le dimanche 21 dans le restaurant où travaille Antonio.
Le 21 à midi, j'eus tout de même un petit doute -penseront-ils venir à midi ou le soir- mais j'écartais vite ce doute, sans trop y penser. Le soir, j'arrive au restaurant, rencontre des amis, papote un peu puis m'assois à la table qui m'était réservée; il était 19h45. Un quart d'heure plus tard, le doute se fait pressant, mais...nous n'avions pas concordé l'heure, mon rendez-vous n'était-il pas trop vague ?
Bref, hasard ou chance, toujours est-il qu'effectivement nous les rencontrames ce soir là ! Je fus heureusement surprise de voir que même les anglais finissaient par s'adapter au système italien du genre "on se voit plus tard"...Oui, mais plus tard quand ? cela reste un mystère !

1 marzo 2010

A cosa serve ?

Un giorno, forse, troverò il coraggio di dirti quello che trattengo da tanti anni, quello che avrei già dovuto dirti quasi quaranta anni fa. Inoltre, bisogna che te lo dico, mi fa fatica non mandarti un pugno in faccia quando fai (ancora ) di tutto per farmi zittire.
Non sono mai stata una chiacchierona e quello in buona parte grazie a te che dovevi avere ragione a tutti costi, che dovevi avere l'ultima parola. Ma, alla mia età, vorrei potere esprimere qualche volte un opinione, anche se per te il novanta per cento di quello che dico sono stupidaggini. Anche se fosse vero, non lasciarmi esprimere è stato una forte vessazione, mi ha privato del diritto di essere me stessa, di avere una personalità. E non ho smesso di dubitare di me. Sono di un insicurezza tale che quando tu mi poni una domanda, un problema, per un attimo potrebbe sembrare che io sia lobotomizzata !! Si ! Tu mi togli a tale punto i miei mezzi, che anche la cosa la più semplice diventa per me un grosso problema e ragionare mi richiede uno sforzo sovraumano. Mi sento stupida ma so di non esserlo e quello mi avvilisce molto.
Ma quando riuscirò a staccare il cordone ombelicale e non farmi condizionare dai tuoi giudizi ? Credo mai, perchè in fondo so che anche se ti dicessi tutte quelle cose che sogno di dirti da una vità, non servirebbe a niente, se non a farmi sfogare e poi, in fondo...non sono grandi soddisfazioni

25 febbraio 2010

ça fait rire parce que je ne me suis pas fait mal ??

Je ne suis pas particulièrement dangereuse en voiture, même si...parfois la tentation de mettre quelqu'un sous mes roues est forte. Jusqu'à maintenant, je me suis retenue de passer à l'action, en partie à cause des risques légaux liés à un tamponnement volontaire, mais surtout parce que je n'ai jamais eue la personne "juste" devant mes roues au bon moment, celle que je rêve d'investir ! Chance ou malchance, difficile de le dire; de temps en temps nous devrions pouvoir nous offrir quelques petites satisfactions..
Toujours est-il qu'il y a bien longtemps de cela, fraiche de permis de conduire, j'ai réussi à investir tout de même une autre voiture.
Mes parents, inconscients ou confiants, me prétêrent leur seconde voiture; ils étaient en vacances à l'étranger et n'en avaient donc point besoin. Les programmes initiaux, qui probablement furent à l'origine de tant de confiance, étaient d'un séjour dans le Sud, destination Cassis, Bandol.. en compagnie d'un groupe d'église. Les jeunes marmottes et moi n'ayant guère de points en commun, je repris mon chien, ma voiture (ah non, c'était pas la mienne !)et ma liberté et m'en allait vaguer dans des landes inconnues.
Je profitais beaucoup de cette liberté imprévue et vaguabondais sans but. Je rencontrai quelques personnes intéressantes mais ne me liais avec personne en particulier, trop heureuse de cette indépendance, une expérience nouvelle à mon jeune age. Quelques jours plus tard, il pleuvait fort ce jour là, sortant d'une station essence, je ne sais pas comment, je ne sais pas pourquoi, mais je ne vis pas arriver cette voiture d'un petit chemin sur ma gauche ! Boum, une forte collision ! Choquées la chienne et moi tremblions ! Je fis tous les papelards nécessaires et repris mon chemin. Mon inquiétude plus grande était pour la possible réaction de mes parents, sans me douter que l'appel que leur avait fait la gendarmerie, leur avait oté toute vélléité d'engueulade !!
Pas besoin de dire que personne ne s'était fait mal,...à part la voiture qui suscitait un certain intérêt chez les automobilistes qui nous croisaient:
les 2 portières de gauche étaient carrément défoncées et sous la poussée des portières, le siège du chauffeur avait perdu une quinzaine de centimètre; il est vrai qu'à ce temps-là j'étais maigre et je n'avais donc pas besoin de toute cette place !!! Peu consciente du fait que la voiture était irrécupérable, le chien, la voiture et moi, fimes environ 400 kms dans ces conditions, pour reporter l'engin aux légitimes propriétaires; les bouchons étaient nombreux, sur la route du retour, et je m'imagine les commentaires de mes voisins en passant devant mon épave (pas la mienne, celle de la voiture...):
mais dans quelles conditions sera le chauffeur ?

21 febbraio 2010

Mangia che devi crescere !!

L'Italia mi ha rovinata...mi ha rovinato la linea !!
Quando sono arrivata nel bel paese, ero giovane, carina e sopratutto magra. Mangiavo poco e ingrassavo ancor di meno. All'inizio, nelle mense scolastiche, come il resto del nostro gruppo di amici, prendevo un vassoio con primo, secondo, contorno, esortata dagli amici che mi volevano a tutti costi vedere mangiare. E puntualmente, lasciavo l'ottanta per cento del pranzo che veniva subito razziato da qualche amico.
Non concepivo la facoltà degli italiani di inghiottire così tanto cibo. E sopratutto, non avevo ancora questa passione smisurata per il cibo. Ero golosa, al punto giusto, ma la mia golosità non mi permetteva di andare oltre il pasticcino occasionale o la brioche con il cappuccino. Ma forza e riforza, a forza d'insistenza, i miei spiluccare si trasformarono in pranzo frugale e finalmente dal mio vassoio riuscivo a consumare almeno una portata. Sembrava diventato un punto d'onore per i miei amici convincermi ad alimentarmi più o meno correttamente, cioé seguendo le loro abitudini: ma che ci fai senza un buon piatto di pasta ?
Agli inizi, fu un trauma per loro realizzare la mia pressoché totale indifferenza sulla scelta della pasta per pranzo: tortiglioni, penne o spaghetti, ma sempre pasta è ?! Sacrilegio ! Mi fu perdonato, ero straniera e per di più appena arrivata in Italia. Che ne potevo capire ?
Insomma, pian pianino il mio stomaco si adeguò al ritmo italiano. E sono persino diventata una cuoca provetta per soddisfare la mia fame crescente. Man mano, il mio corpo si è trasformato, per il grande piacere dei miei amici che mi vedevano deperita. Mi lasciai condizionare e...gli anni, il cibo, le gravidanze fecero di me quel che si chiama una donna burrosa - delicato modo per dire abbondante- per contrastare con il modello grissino dal quale ero partita. Quando mi accorsi che era troppo..., era troppo tardi, i danni erano fatti. E adesso ? Con chi me la prendo, a chi posso chiedere i danni ?