27 agosto 2010

Furbi e fessi

Ho sempre pensato che esistevano essenzialmente due tipi di persone, quelle che non chiedono mai ma prendono semplicemente, che non dicono ne prego ne grazie, che credono che tutto gli è dovuto, che passano davanti a tutti per evitare che qualcuno lo faccia al posto loro perché l'importante è fregare prima più che essere fregati...e il secondo gruppo di persone è composto da quelle, molto più rare, che dicono sempre prego, scusi, grazie, che pensano prima di tutto agli altri, ed eventualmente un pochino a loro stesse, quelle che lasciano sempre passare gli altri davanti e non si servono mai per primo. In conclusione, il primo gruppo è composto dai furbi - termine che trovo anche troppo eufemistico per descriverli - ed il secondo gruppo è quello dei "fessi".
Personalmente faccio parte del secondo gruppo (per natura!). Un'amica mia è una donna estremamente cortese, gentile, generosa, amabile fino all'esasperazione; la mia amica facendo irremediabilmente parte della categoria delle "fesse" finisce sempre per farsi fregare.
Ma, qualche volte, i fessi si ribellano, forse non in maniera aggressiva o violenta, ma gli capita di prendere per lo meno un po' di rivincita sui maleducati che incrociano troppo spesso la loro strada. Questa amica, esasperata da un vicino poco galante che, non solo non saluta mai, ma ha anche la cattiva abitudine di sbatterle la porta in faccia, ebbe un giorno una splendida opportunità per ricambiarlo delle sue tenere attenzioni !! Quel giorno lo vide arrivare, con in una mano la sua valigetta, dall'altra una confezione di 6 bottiglie d'acqua da due litri ognuno. Di colpo la maniglia si ruppe e il vicino, con grande difficoltà, si caricò le bottiglie nelle braccia e si diresse verso l'ingresso. Colpita da un impulso, da un irresistibile voglia... la mia amica chiuse deliberatamente la porta e guardò, con un'immensa soddisfazione, il vicino dibattersi nell'intento di ritrovare le chiavi.
Aaaaaaaaah ! Qualche volte i furbastri ci stancano e ci viene il curioso desiderio di farglielo capire, almeno una volta !

11 agosto 2010

Petite vengeance de rien du tout

J'ai toujours pensé qu'il existait essentiellement deux types de personnes, celles qui ne demandent jamais et prennent seulement, qui ne disent ni s'il vous plait ni merci, celles qui croient que tout leur est du, celles qui passent devant tout le monde parce que sinon quelqu'un d'autre le ferait à leur place et l'important est de ne pas se faire avoir ...et le deuxième groupe de personnes est composé de ceux ou celles, beaucoup plus rares qui disent toujours pardon, s'il vous plait, merci, celles qui pensent aux autres et en dernier plan, peut-être un peu à elles-mêmes, celles qui laissent toujours passer les autres devant et ne se servent jamais en premier... Bref pour résumer le premier groupe est le groupe des futés -terme que je trouve vraiment très oephèmistique- et le deuxième est celui des "andouilles" pour utiliser un terme délicat. Soit dit entre parenthèses, je fais plutot partie du deuxième groupe..
Une amie à moi est une femme extrèmement courtoise, gentille, généreuse, aimable jusqu'à l'exaspération et malheureusement à sa courtoisie beaucoup répondent en en profitant; mon amie faisant irrémédiablement partie des andouilles se fait toujours avoir.
Mais parfois les andouilles se rebellent, peut-être pas d'une façon violente ou agressive, mais il leur arrive de prendre un peu de revanche sur les malélevés qui croisent trop souvent leur chemin. Cette amie exaspérée par un voisin peu galant qui, non seulement ne salue jamais mais lui claque toujours la porte au nez alors qu'elle se trouve juste derrière lui, eut un jour une merveilleuse occasion pour prendre sa revanche. Un jour elle le vit arriver avec une confection de 6 bouteilles de deux litres d'eau. Tout d'un coup, la poignée se casse. Le voisin ramasse, tant bien que mal, les 6 bouteilles et se les charge dans les bras. Il arrive devant la porte d'entrée, en évidente difficulté, derrière mon amie qui, prise d'une envie irrésistible....lui claque la porte au nez, le regarde se débattre avec ses bouteilles et son attaché-case dans l'espoir de retrouver la clé du portail...et s'en va satisfaite !!!
Aaaaaaaaaah ! Parfois, les petits futés nous fatiguent et il nous vient le curieux désir de le leur faire comprendre !