28 maggio 2012

Faites moi pas la gueule !!




Faites moi pas la gueule, dès le réveil, qu'un premier sourire suffit à me rendre la vie plus rose ! Ne me faites pas la gueule chaque fois que je vous appelle pour un motif ou l'autre et que vous n'avez tout simplement pas envie d'etre importunés mais il me semble que nous vivons ensemble...alors tôt ou tard je devrais vous déranger.
Ne me faites pas la gueule chaque fois que je tente de communiquer avec vous qui avez d'autres pensées en tête, mais bon sang mais bonsoir, croyez vous être les seuls à avoir des problèmes ? Ne me faites pas la gueule chaque fois que je tente d'entrer en contact avec vous ou d'avoir un minimum d'aide...après tout il me semblait de ne pas être seule et pour cela j'agissais en fonction des personnes avec lesquels je vis (je ne vis pas seule donc je souhaite un minimum de collaboration, est-ce insensé ?)
Ne me faites pas la gueule à tous moments car je me sens une intruse dans votre vie que vous pouvez, si vous le souhaitez, mener loin de moi pour ne pas etre dérangés.
Ne me faites pas la gueule car il parait que faire travailler les muscles zygomatiques allonge la vie...et parce qu'un sourire aide à oublier toutes les difficultés que nous rencontrons quotidiennement.
Un petit sourire, s'il vous plaît !!

20 maggio 2012

A chacun son châtiment (post thérapeutique, ou du moins je l'espère !)




J'aimerais de beaucoup me savoir folle plutôt que conne et pourtant il y a des personnes...ou plutôt une, en particulier, qui a l'art de me faire sentir petite, insignifiante et pour ne rien me faire manquer, sacrément conne !!
Je n'arrive pas à expliquer avec bon sens ou une quelconque rationalité cette sensation et surtout d'où dérive tout ce pouvoir mais il est certain qu'il a beaucoup d'emprise sur mon humble personne.
Je n'ai jamais su réagir et m'en veux car ainsi je finis par lui donner raison probablement et je ne peux donc m'en prendre qu'à moi-même.

A 25 ans, je n'étais peut-être pas prête à affronter l'idée d'un enfant qu'il faudrait accompagner durant toute sa vie, l'idée d'un enfant handicapé, mais plus que tout me faisait peur le handicap physique qu'il faut savoir expliquer et gérer, avec lequel il faut enseigner à sa propre famille à cohabiter.
Mais tout bien considéré, je suis tellement maman, tellement consciente de mon rôle que j'aurais probablement su vivre une telle situation. Ce que je souhaite dire, c'est que quand j'aime, je le fais sans conditions. Je n'aime pas mes enfants parce qu'ils sont intelligents, sensibles, travailleurs...pour leurs qualités en somme, je les aime simplement tels quels, quoi qu'ils fassent, disent et pensent.
Ils peuvent me vexer, me blesser ou me faire fâcher parfois mais cela ne change rien à mes sentiments. N'est ce pas ainsi que devraient aimer les parents ?

Je voudrais le détester pour les conditions psychologiques dans lesquelles il m'a laissé...mais je n'y arrive pas et c'est probablement ce qui me fait enrager davantage !! Mais la haine n'est pas dans mes cordes....la haine ne fait pas partie de moi et je dois faire à moins d'elle, peut-etre est-ce mieux ainsi ?!?!