17 febbraio 2012

En dehors de tous mes défauts et lubies, je collectionne aussi quelques phobies; si seulement je tenais le responsable...!
J'ai une peur irraisonnée et déraisonnable des "tsunamis", ce qui équivaut à peu près à la peur des accidents d'avion, décidément beaucoup plus rares que les accidents de la route ou les accidents ménagers mais allez donc comprendre pourquoi on a moins peur d'une échelle que d'un avion ?
J'ai aussi une peur folle des tremblements de terre, mais seulement en certaines circonstances et certains lieux (cf "perchés sur la montagne", publié en 2010) et bon admettons que ceci est déjà légèrement plus raisonnable habitant dans un pays notoirement sismique
Une autre de mes grandes phobies est celle des foules.. Il est vrai que quand j'étais gamine, je privilégiais les coins isolés, me cachais derrière mes compagnes de classe et étais le plus invisible possible mais en fait ce qui me terrorise particulièrement ce sont surtout les mouvements de foule. Vous
êtes vous jamais trouvés dans un lieu public (place, concert ou autre ) super affolé ne sachant plus en sortir, happés par le tsunami humain qui vous entrainait dans la direction opposée à celle que vous auriez du prendre ? Affolant ! Il vient une furieuse envie de crier, "laissez moi sortir" mais bon, un minimum de décence vous en empêche..A toutes ces phobies et d'autres dont j'éviterais de vous parler car ce ne serait peut-être pas très prudent de vous faire part de toutes mes faiblesses, s'en est ajoutée une, toute récente....celle de la neige ! Si vous avez regardé les téléjournaux dernièrement, peut-être vous serez vous rendus compte que les quantités de neige tombés dans certaines régions sont ..insolites, surprenantes, inhabituelles, incroyables et ainsi de suite. Ici dans les Marches, spécialement dans l'arrière-pays, si beau pourtant, nous sommes comme des taupes bloqués dans nos tunnels(ou des lapins, si vous voulez, mais le résultat est le même...on ne voit pas le bout du tunnel ) et le paysage qui s'offre à notre vue est blanc, désespérément blanc, à rêver de couleur ou à la limite du noir le plus absolu car tout ce blanc est angoissant. On se demande avec inquiétude où est la sortie, combien de temps il faudra à ces montagnes de neige pour fondre et nous redonner notre enviable paysage...
Et tout cela me porte à me demander où est la demeure idéale, bord de mer ? Non, pensez vous que je puisse risquer un tsunami ! montagne ? Et non, toute cette neige m'a suffi pour au moins dix ans ! Zone sismique ? Jamais de la vie, je n'oserais plus fr
êquenter les "lieux d'aisance" et cela serait drammatique !!! Peut-être bien qu'il ne me reste qu'à vivre dans ma voiture pte à la fuite....

9 febbraio 2012

Sérieuses élucubrations !!


Il a neigé pendant une semaine entière dans la région des Marches, en Italie, et ce n'était certes pas les habituels 10-20 cms qui nous sont tombés dessus !! Sur les journaux locaux et sur les places chacun racontait ses témoignages et d'un village à l'autre, il me semblait d'écouter des histoires marseillaises: chez nous il y a eu 80 cms, non chez nous, nous sommes arrivés à un mètre.....De fil en aiguille, les montagnes de neige s'accumulaient réellement et virtuellement. Bref, nous avons été surpris par la quantité de neige et si toutefois dans l'arrière-pays, les communautés sont prêtes et ont affrontés bien mieux que Rome les difficultés que cela provoquait, il faut avouer qu'après les 2-3 premiers jours d'émerveillement,...tout cela n'était plus marrant. En fait, j'étais probablement la seule à profiter de la beauté des paysages et à prendre des photos sous tous les angles, dans tous les coins de rue et par tous les temps...Je n'ai jamais eu une grande passion pour la photographie mais il me semblait triste de ne pas profiter de ce merveilleux spectacle et donc je sortais tous les jours, jour de tempête de neige compris, et tout cela ne m'a jamais semblé insupportable et pourtant croyez-moi je suis frileuse, exagérément frileuse, mais la passion m'a porté à oublier tous les inconvénients.
La seule chose qui m'a vraiment fatigué, ce sont les plaintes en tout genre , les controverses et discussions de tous types qui fleurissaient à chaque coin de rue, à savoir qui était le coupable, qui n'avait pas fait son travail, qui n'avait pas prévenu à temps.... Bref, beaucoup étaient maitres dans l'art de la plainte qui devient le sport national.
Et tout cela me fatigue, me déprime, m'irrite au plus haut point....Tout cela fut donc le point de départ d'une discussion semi-philosophique (de ma part, car ma petite correspondante philosophait bien mieux que moi) avec une jeune adolescente qui communique régulièrement avec moi depuis un certain temps. Cette jeune fille craint toujours de me déranger et pense qu'une personne de mon âge ne peut avoir un grand intéret à converser avec une adolescente, et bien au contraire je trouve que ma petite "chatteuse" (du verbe "chatter"....) m'ouvre de nouveaux horizons !
Mais bon sang, c'est dans l'âme humaine de ne pas arreter de se plaindre, mais dites-moi, pourquoi. Et voilà le thème de notre discussion, et ma petite "chatteuse" avait de bons arguments !
En l'occurence, elle estimait par exemple que les gens se plaignent pour attirer l'attention, car ils ont un besoin désespéré d'attirer l'attention. Une grande part de la population a la curieuse nécessité de prouver qu'elle existe et le fait par l'intermédiaire des autres. On s'affirme, on existe parce que l'on expose et effectivement quand on a rien de spécial à raconter, il faut bien se l'inventer...
Le seul résultat qu'a ce comportement sur moi est de m'inciter à bouger davantage tant cette inertie et cette plainte continues m'excitent; en conclusion, cela a un effet bénéfique sur moi

P.S.: le titre n'était probablement pas pertinent mais...amusant !

2 febbraio 2012


Il y a des moments où je souhaiterais vraiment quitter mon corps !
Non, non, pas ma vie...parce qu'au fond, elle me plait tout de même ma vie avec ses angoisses, ses difficultés, moments positifs et négatifs. Non, je voudrais seulement m'éloigner momentanément de mon corps, et disparaitre mentalement et voyager gaiement avec l'esprit. J'y serais, mais je n'y serais pas !!
Au fond, c'est ce que font beaucoup d'hommes qui savent se détacher mentalement quand cela leur convient. Mais moi je rêve d'abandonner momentanément mon corps, mes....kgs de graisse, d'eau et d'os (au milieu, à bien chercher, on devrait peut-etre y trouver un peu de muscle ) et tous ses liens terrestres et pourquoi pas, faire un petit tour dans un autre corps, si possible plus frais, mais surtout sans soucis, sans pensées (et pourquoi pas, de temps en temps un peu de studipité fait du bien à la santé !!).
Je voleterais légère et me laisserais aller à l'insouciance, l'inconstance, à une douce existence légère, inutile et reposante !! Ah, comme j'aimerais y réussir....