14 aprile 2013

Je devrais...quand je pourrai !



Je sais que je devrais recommencer à écrire mais de quoi devrais je ou pourrais je parler en ce moment :
  • de politique, non tout le monde en parle et je n'en sais pas assez pour ajouter quelque chose de nouveau et intéressant
  • de la crise, non tout le monde en parle et on en sait tous déjà trop
  • de chiens, non l'argument peut être lassant quand on se contente de parler de sa propre meute (2 chiens et leurs puces peuvent t'ils constituer une meute ? )
  • de bouffe, mais non la plupart des femmes sont au régime
  • du climat, non il est aussi déprimant que le climat politique
Oui, je sais que je devrais recommencer à écrire et tôt ou tard je m'y remettrais car j'en sens la nécessité. Je m'y remettrais dès que je saurais de quoi vous parler !!

5 aprile 2013

Les grandes réunions.....de famille


Je l'avoue je suis un animal un peu sauvage mais il m'arrive parfois de céder et d'accepter une invitation de groupe. Il existe plus d'une occasion pour se retrouver d'une manière ou d'une autre en groupe.
D'abord, les grands repas de famille, ensuite les repas entre amis et finalement les sorties du village ou autres groupes plutot "hétéroclites".
Pour ce qui est des repas de famille, à moins que vous ayez la chance de vivre tous dans le même village (expliquez moi comment vous avez fait pour ne perdre personne en cours de route. Il doit être spécial votre village pour vous retenir tous !), pour beaucoup ce sont des retrouvailles occasionnelles et disons que généralement tout s'y passe bien et on supporte sans difficultés le cousin Alfred qui sait tout, connait tout, comprend tout et a expérimenté tout (mais alors qu'est-ce qu'il fait là où il n'a plus rien à apprendre ? ). On a peu à dire avec l'oncle Joseph qui ne parle que du temps jadis, mais comme le billet qu'il ne manque pas de vous glisser subrepticement dans la main est bien contemporain...on fait sans trop de peine l'effort de l'écouter au moins 5 minutes.
Bref, à moins que vous faisiez partie de la famille Borgia (ce qui au fond pourrait être stimulant ), ces retrouvailles ne sont pas si désagréables.
Les repas entre amis réunissent généralement des personnes qui ont quelque chose en commun, le lieu d'origine, le boulot, ou tout simplement une passion en commun. Bref, les arguments ne manquent pas et même s'il y a toujours celui qui veut monopoliser l'attention parlant de son boulot sans arrêt, de son unique fille qui évidemment déçoit toutes les expectatives mais évitez de la critiquer car alors elle devient la huitième merveille du monde, ces réunions sont agréables et peu ennuyeuses.
Maintenant, affontons le dernier groupe qui se réunit au maximum 3 ou 4 fois par an, selon le village d'origine. Ce groupe là est le plus difficile car il rassemble des personnes de différentes cultures, origines, classes sociales (expression que je trouve anachronistique mais qui malheureusement ne l'est pas en Italie; je souhaite qu'en France elle n'ait plus tant de sens ). Des tas de gens qui n'ont rien à voir l'un avec l'autre sinon le village où ils vivent ou les opinions politiques ou la foi religieuse, tous ensemble et donc là commencent les difficultés concrètes.
-Premièrement, choix de l'endroit où se réunir
Il faut bien qu'il y ait quelqu'un pour décider et donc la majeure partie du groupe suit les décisions des plus despotiques
-Deuxièmement, ruée vers la table pour former les groupes (car dans ce groupe, il y a toujours une floppée de sous-groupes ) et pour y éviter l'intrusion de personnes non-grata. Il m'est arrivé d'être de celles-ci et je cherche encore à comprendre pourquoi je me trouvais là-bas !!
-ensuite choix du menu
Ces temps-ci, malheureusement le choix se base surtout sur les conditions économiques mais pour certains le problème ne se pose pas et ceux-ci fatiguent à se contenter d'une pizzeria ou d'un petit restaurant
-finalement, moment de passer à la caisse et là, tout peut se compliquer bêtement car ceux qui mangent peu paient pour les autres et quelqu'un parfois se rebelle.
Celles-ci sont certainement les sorties que j'évite le plus facilement et l'excuse d'être un animal solitaire peut probablement éviter les gens persistants qui me prennent toutefois pour un animal rare, à la limite à observer de loin, avec un peu de pitié en pensant à ce que je me perd !