25 febbraio 2010

ça fait rire parce que je ne me suis pas fait mal ??

Je ne suis pas particulièrement dangereuse en voiture, même si...parfois la tentation de mettre quelqu'un sous mes roues est forte. Jusqu'à maintenant, je me suis retenue de passer à l'action, en partie à cause des risques légaux liés à un tamponnement volontaire, mais surtout parce que je n'ai jamais eue la personne "juste" devant mes roues au bon moment, celle que je rêve d'investir ! Chance ou malchance, difficile de le dire; de temps en temps nous devrions pouvoir nous offrir quelques petites satisfactions..
Toujours est-il qu'il y a bien longtemps de cela, fraiche de permis de conduire, j'ai réussi à investir tout de même une autre voiture.
Mes parents, inconscients ou confiants, me prétêrent leur seconde voiture; ils étaient en vacances à l'étranger et n'en avaient donc point besoin. Les programmes initiaux, qui probablement furent à l'origine de tant de confiance, étaient d'un séjour dans le Sud, destination Cassis, Bandol.. en compagnie d'un groupe d'église. Les jeunes marmottes et moi n'ayant guère de points en commun, je repris mon chien, ma voiture (ah non, c'était pas la mienne !)et ma liberté et m'en allait vaguer dans des landes inconnues.
Je profitais beaucoup de cette liberté imprévue et vaguabondais sans but. Je rencontrai quelques personnes intéressantes mais ne me liais avec personne en particulier, trop heureuse de cette indépendance, une expérience nouvelle à mon jeune age. Quelques jours plus tard, il pleuvait fort ce jour là, sortant d'une station essence, je ne sais pas comment, je ne sais pas pourquoi, mais je ne vis pas arriver cette voiture d'un petit chemin sur ma gauche ! Boum, une forte collision ! Choquées la chienne et moi tremblions ! Je fis tous les papelards nécessaires et repris mon chemin. Mon inquiétude plus grande était pour la possible réaction de mes parents, sans me douter que l'appel que leur avait fait la gendarmerie, leur avait oté toute vélléité d'engueulade !!
Pas besoin de dire que personne ne s'était fait mal,...à part la voiture qui suscitait un certain intérêt chez les automobilistes qui nous croisaient:
les 2 portières de gauche étaient carrément défoncées et sous la poussée des portières, le siège du chauffeur avait perdu une quinzaine de centimètre; il est vrai qu'à ce temps-là j'étais maigre et je n'avais donc pas besoin de toute cette place !!! Peu consciente du fait que la voiture était irrécupérable, le chien, la voiture et moi, fimes environ 400 kms dans ces conditions, pour reporter l'engin aux légitimes propriétaires; les bouchons étaient nombreux, sur la route du retour, et je m'imagine les commentaires de mes voisins en passant devant mon épave (pas la mienne, celle de la voiture...):
mais dans quelles conditions sera le chauffeur ?

21 febbraio 2010

Mangia che devi crescere !!

L'Italia mi ha rovinata...mi ha rovinato la linea !!
Quando sono arrivata nel bel paese, ero giovane, carina e sopratutto magra. Mangiavo poco e ingrassavo ancor di meno. All'inizio, nelle mense scolastiche, come il resto del nostro gruppo di amici, prendevo un vassoio con primo, secondo, contorno, esortata dagli amici che mi volevano a tutti costi vedere mangiare. E puntualmente, lasciavo l'ottanta per cento del pranzo che veniva subito razziato da qualche amico.
Non concepivo la facoltà degli italiani di inghiottire così tanto cibo. E sopratutto, non avevo ancora questa passione smisurata per il cibo. Ero golosa, al punto giusto, ma la mia golosità non mi permetteva di andare oltre il pasticcino occasionale o la brioche con il cappuccino. Ma forza e riforza, a forza d'insistenza, i miei spiluccare si trasformarono in pranzo frugale e finalmente dal mio vassoio riuscivo a consumare almeno una portata. Sembrava diventato un punto d'onore per i miei amici convincermi ad alimentarmi più o meno correttamente, cioé seguendo le loro abitudini: ma che ci fai senza un buon piatto di pasta ?
Agli inizi, fu un trauma per loro realizzare la mia pressoché totale indifferenza sulla scelta della pasta per pranzo: tortiglioni, penne o spaghetti, ma sempre pasta è ?! Sacrilegio ! Mi fu perdonato, ero straniera e per di più appena arrivata in Italia. Che ne potevo capire ?
Insomma, pian pianino il mio stomaco si adeguò al ritmo italiano. E sono persino diventata una cuoca provetta per soddisfare la mia fame crescente. Man mano, il mio corpo si è trasformato, per il grande piacere dei miei amici che mi vedevano deperita. Mi lasciai condizionare e...gli anni, il cibo, le gravidanze fecero di me quel che si chiama una donna burrosa - delicato modo per dire abbondante- per contrastare con il modello grissino dal quale ero partita. Quando mi accorsi che era troppo..., era troppo tardi, i danni erano fatti. E adesso ? Con chi me la prendo, a chi posso chiedere i danni ?

17 febbraio 2010

Ne dites pas trop de mal..

"Ne dites pas trop de mal de vous-meme: on vous croirait."
André Maurois

Il y a déjà tellement de personnes qui se chargent de cette sale besogne, c'est-à-dire de parler mal de moi que je me contente de leur laisser ce sale boulot, et tente seulement de faire comprendre, à ceux que cela pourrait intéresser, qu'au fond je ne suis pas si mal que ça. Qu'est-ce que vous en dites ? Vous êtes d'accord, bien sur...

Il existe une expression italienne qui se traduit par: "Il pleut toujours sur le mouillé" ; pour dire que la chance frappe toujours là où elle ne manquait pas. Effectivement, s'il vous arrive -je ne vous le souhaite pas, au contraire- d'avoir une période négative, vous vous rendrez compte que, effet boule de neige, plus les choses vous vont mal, et moins les circonstances et les gens vous aident à vous en sortir. Au contraire, il semblerait que les gens prennent un malin plaisir à vous aider à couler...est-ce que cela peut être considéré comme un crime virtuel ?
Bon, cela n'a qu'un rapport indirect avec la phrase d'André Maurois, toutefois dans une période négative, vous aurez logiquement et tristement difficulté à avoir confiance en vous-meme, et avoir l'estime nécessaire, et de fil en aiguille, vous stimulerez inconsciemment les gens à ne pas avoir une grande confiance en vous.
Bref, si vous traversez une de ces périodes négatives, faites de gros efforts et décrivez vous sous un beau jour; apprenez ce que moi je ne sais pas faire et ce que pourtant font régulièrement de nombreuses personnes,... apprenez à mentir. Ah comme je me plais, je me plais...!!

13 febbraio 2010

La neige en bord de mer ...

La neige en bord de mer, vous ne vous imaginez pas quelle confusion cela peut créer ! Ce qui est le quotidien de millions de personnes durant l'hiver, dans beaucoup de régions, peut être une période de grand chaos pour une ville de mer.
Premièrement, en ce qui concerne la circulation, une bonne partie des automobilistes n'étant pas habitués à rouler sous la neige, se trouvent tout d'un coup devant une insurmontable difficulté:
dix centimètres de neige...!! Et comment ferons nous pour aller au boulot maintenant ? Le chasse-neige n'est certainement pas encore passé en ville !
Ensuite, les piétons marchent avec une prudence digne d'un équilibriste; imaginez vous une vingtaine d'équilibristes sur le trottoir qui se tournent à gauche, à droite avec un air de dire: et où je m'accroche si je glisse ?
Et tous sortent avec leur appareil photo pour immortaliser ces curieux dix centimètres de neige sous lesquels nous sommes ensevelis. Du jamais vu !!
Et quel curieux spectacle tous ces gens avec leurs boots, combinaisons de ski (j'ai meme vu quelque luge...). Mais moi qui ne possède ni l'un, ni l'autre, (je ne vais pas en montagne, pourquoi acheter du matériel qui me servirait en moyenne une fois tous les dix ans.. ), que dois je faire ? Je ne risque tout de meme pas la réclusion parce que je ne dispose pas de l'équipement idéal pour une telle expédition ? Une promenade sur la plage et sous la neige.
Généralement, ici sur l'adriatique, il faut souvent balayer le sable, trop fin, qui s'enfile de partout, mais aujourd'hui tout le monde est à l'oeuvre et balaie la neige devant chez soi. Une armée de pelleteurs est au travail et on se croirait dans les mines, tous avec le même rythme, et hop et hop, ramassent et jetent chez le voisin, bien entendu.
La neige me manquait, mais je comprend finalement l'appréhension que les flocons représentent ici, nous ne sommes décidément pas prêts pour cela....

9 febbraio 2010

Consommez donc, si cela vous plait...

Je ne suis pas un bon enfant de la société de consommation...dans le sens que je rationnalise pas mal mes achats, en bonne partie parce que mon compte en banque me conseille de le faire très sérieusement, mais aussi parce que je ne suis pas une fanatique de l'achat à tout prix.
Par exemple, pour moi un téléphone portable est juste un instrument qui me permet de rester en contact avec ma famille, ou d'être rejointe rapidement au cas où quelqu'un se déciderait enfin à m'offrir un travail (est-ce interdit de rever ? Et puis quoi, la chance ça n'existe vraiment pas ?...pessimistes !!!). Je possède un téléphone sans contrat et je me paie une recharge quand la mienne est arrivée au bout de ses forces et ne me permet meme plus un misérable petit coup de fil. Mais je connais pas mal de gens qui possèdent un téléphone différent avec carte différente pour chaque grande compagnie de téléphone. En Italie, les compagnies les plus importantes sont au nombre de trois ou quatre, et ainsi un de nos amis possède trois portables et téléphone à chacun en fonction de la compagnie à laquelle celui-ci s'est fié... Rendez-vous compte de comment il se complique la vie pour économiser des poussières; et il lui faut aussi une sacrée mémoire pour savoir quel téléphone utiliser pour telle ou telle personne !!! Si il faut méditer avant de passer un simple coup de fil...tout devient compliqué. Je me l'imagine en train de se torturer devant ses téléphones: pour Jean, c'est la compagnie X ou Y ? pour Paul, ça doit etre la Z ? Mais vous rendez-vous compte des problèmes que peuvent lui poser Paul et Jean s'ils décident de changer de compagnie !!

Une autre chose sur laquelle je me sens très en désaccord avec la société de consommation, c'est la mode vestimentaire; en fait, mon désaccord s'exprime dans le fait de ne pas la suivre... Une des premières personnes que j'ai connue en Italie était une jolie fille du sud qui étudiait à Florence; j'ai vécu quelques temps avec elle et j'ai découvert un monde nouveau, la passion des Italiens pour l'apparaitre !! Raffaella changeait d'habit en moyenne 4 fois par jour; je n'ai jamais compris quel critère elle suivait pour choisir l'habit du moment mais j'ai trouvé sa vie trop fatiguante pour mes gouts! J'ai pris la saine habitude de m'habiller chaque matin et je m'en contente pendant toute la journée...(de l'habit et de l'habitude )

5 febbraio 2010

Expédition

Brrr, je suis frileuse, très frileuse, exagérément frileuse, surtout si l'on considère que je suis née dans un pays où il arrive meme de devoir allumer le chauffage en plein été.
Ce matin de janvier d'un hiver bien rigoureux, je me suis préparée pour l'expédition...Non !! Je ne vais pas au pole nord, et pourtant on pourrait le croire. L'expédition, c'est la promenade du chien qui, lui, ne craint pas le froid.
Je commence par enfiler 2 paires de chaussettes l'une sur l'autre (au dessus des collants, bien sur !), les pantalons, un échafaudage de pulls l'un sur l'autre et maintenant nous arrivons aux touches finales:
pour les mains, première couche, j'enfile une paire de gants de plastique, genre gants de gynéco, dans l'espoir d'emprisonner la chaleur, puis gant fin et pour finir gros gants de laine; botillons genre après-ski (dans le parc, il faut ça pour tenir les pieds au chaud) et enfin nous y sommes presque, je met un grand, gros, gras et long manteau qui me donne l'aspect du bonhomme Bibendum.
Et ainsi "déguisée" je pars pour mon expédition. Il faut espèrer que le chien ne produise pas trop aujourd'hui car dans ces conditions, ainsi emmaillotée, me plier pour ramasser ses besoins devient une dure épreuve, un exploit digne du guinness; et surtout,...j'espère ne pas avoir trop de témoins de mon exploit sportif. Vous auriez probablement voulu une photo, mais ne revez pas !!!

1 febbraio 2010

Quelle ambitieuse

Le maximum de mes ambitions, à l'heure actuelle, serait d'etre payée pour raconter des conneries.
Vu et considéré que tout ce que j'ai tenté de faire sérieusement jusqu'à maintenant ne m'a pas réussi, j'envisagerais de tirer profit de mon abilité à faire sourire les gens. Peut-etre qu'enfin j'aurais ainsi quelque futur professionnel ?
Mon idée vous semble loufoque ? Mais peut-etre que vous n'avez pas réalisé que des millions de personnes sont effectivement payées pour les débilités qui sortent, à un rythme continu, de leur bouche ? Il suffit d'ouvrir la télévision, d'allumer la radio, parfois meme de lire un journal pour rencontrer un con rémunéré.
Pourquoi ne pourrais je pas faire moi aussi part de cette large caste ? En fait, l'idée qui m'attire le plus, en dehors de ma naturelle propension aux élucubrations qui serait déjà une garantie de réussite professionnelle, c'est l'idée de m'amuser en travaillant (et vice et versa !!). De plus, il vaut toujours mieux de mobiliser son intelligence sur des conneries que le contraire.
P.S.: un proverbe africain dit que "l'erreur n'annule pas la valeur de l'effort accompli". Cela me donnerait-il le droit de délirer librement ?