29 dicembre 2010

Par bonheur !

Par bonheur, la technologie moderne n'était qu'un lointain mirage lorsque j'étais adolescente, le téléphone portable, l'appareil photo digital qui permettent d'immortaler n'importe quel moment de notre vie de manière rapide et discrète étaient pure science-fiction.
Quand j'y pense, je réalise comme je l'ai échappée belle la fois où sur un vélo sans freins et de surcroit avec une passagère, j'ai eue la brillante idée d'entreprendre une descente vraiment raide (grande fantaisie des adolescents !!), et évidemment cela ne pouvait finir que par une chute spectaculaire.
je l'ai échappée belle la fois où voulant imiter je ne sais quel cascadeur (mais quelle émission regardais-je en ce temps là, je me le demande vraiment !), j'ai tenté de grimper sur une mobylette en mouvement, et évidemment je me suis étalée de façon peu digniteuse.
je l'ai échappée belle la fois où durant une soirée avec ma soeur, à force de rire sans retenue, je ne me suis plus retenue et la seule chose qui me sauvat d'une terrible et piètre figure fut l'obscurité qui me permit de rejoindre la voiture en courant comme une voleuse, mais sans être vue.
Et je pourrais raconter de nombreux épisodes où, par bonheur, personne n'a eu l'occasion, ni la possibilité de me prendre en photo durant un de ces moments plus ou moins tragiques où je donnais le pire de moi-même !!
Et heureusement donc que toutes ces technologies n'existaient pas...ainsi personne ne saura de toutes ces fois où......

18 dicembre 2010

Emigrer ou ne pas émigrer ?

             Emigrer ou ne pas émigrer, c'est là le problème mais je doute qu'il soit Amlètien ! Simplement ce problème concerne tous les gens qui ont du lacher leur pays, leur famille, leurs habitudes et bien d'autres choses. Et dans la majeure partie des cas, cette émigration n'est pas le fruit d'un choix mais peut-être la conséquence d'une nécessité ou d'un hasard, en somme de bien des circonstances et pas toujours favorables malheureusement.
Beaucoup, comme moi, ne cherchaient rien mais l'ont trouvé. Non ceci n'est pas une énigme, mais simplement une façon tordue pour expliquer que si je me trouve en Italie actuellement, c'est car j'y ai rencontré l'amour de ma vie. Et qui pouvait le prévoir ?
Certaines personnes choisissent de se déplacer dans un pays qui, pour des raisons plus ou moins mystérieuses, l'inspire mais chacun a ses raisons que la raison ignore, car comment expliquer autrement que quelqu'un qui vit à Paris, vienne s'installer dans un petit trou perdu à plus de 1300 kms de là ? En effet, dernièrement je lisais sur un journal local écrit par et pour les immigrés -mais aussi pour tous ceux, bien rares, qui souhaiteraient s'intéresser à leur existence- un article écrit par une jeune femme diplomée en langues, et qui est venue, s'installer ici il y a une quinzaine d'années. Bon, il peut exister effectivement un millier de raisons valables pour s'installer dans une petite ville provinciale au rythme de vie décidément bien plus lent que celui de Paris, et où les occasions de soirées, de sorties culturelles, de travail...sont nettement moindres, mais à part l'amour...je n'ai trouvé aucune bonnes raisons pour quitter Paris.
Chercher l'Amérique ici, n'est-ce pas une idée loufoque ? Non, je ne veux pas renier la ville où je vis depuis plus de 20 ans, mais vouloir se créer un futur dans une ville qui est ferme, statique, immobile..depuis que je la connais, où les seules choses qui changent sont les modes, me semble un tantinet inconscient. Vouloir se créer un futur professionnel dans ce petit angle de province me parait pour le moins utopique. Il est vrai qu'en Italie plus d'un y a trouvé son Amérique, mais les cas ne sont pas si nombreux que cela, car l'Italie semble n'être plus l'Amérique de tant de gens actuellement.
A tel point qu'existe maintenant une nouvelle vague (et là, il ne s'agit pas de mode, mais pas non plus de marées !!) d'émigration mais qui prend le chemin opposé. En effet, nombreux sont les Italiens qui ne veulent pas ou plus croire en leur pays et recommencent à chercher leur Amérique, tels leurs aieux il y a plus de 50 ans de celà.
Et pourtant, les conditions de vie et de travail, malgrè la crise, ne sont certes pas celles qui existaient dans les années 20 ! Alors, qu'est-ce que c'est qui pousse les Italiens à fuir leur propre pays sans même lui donner une possibilité ? Emigrer n'est jamais un choix facile et mon expèrience, pourtant favorisée puisque je n'ai jamais du voyager par nécessité, m'a permis de réaliser quels sont les difficultés que l'on peut rencontrer sur son chemin lorsqu'on abandonne ses points fermes -même si ces points fermes peuvent nous apparaitre, au départ, bien maigres- et affronte l'inconnu d'un nouveau pays avec ses différentes lois, mentalités, systèmes de vie et bien d'autres choses que l'on ne voit pas quand on visite ces pays durant une vacance. Quand on s'éloigne de chez soi, on perd des avantages acquis et doit recommencer de zéro sa propre vie.
Bref, on perd ses points fermes qui peuvent être plus ou moins nombreux selon le petit coin de planète d'où l'on provient. On s'en va vers l'inconnu et l'inconnu est peut-être intriguant mais...pas forcément mieux !

8 dicembre 2010

Pardonnez mon language !

Je ne suis certes pas une intellectuelle, mais j'essaie toutefois de m'exprimer de façon correcte et sans vulgarités. Et pourtant j'ai du donner, il y a quelques semaines de cela, la triste impression du contraire.
J'ai suivi des cours d'anglais grâce l'ANPE, du moins l'équivalent ici en Italie et j'ai donc fait un petit bain dans la grammaire oubliée. Lorsque j'aurais du le faire je n'étudiais malheureusement pas avec assiduité mais seules les langues ont toujours été ma passion et je m'y débrouillais sans trop d'efforts. Pour en revenir à ces cours, je les ai bien appréciés et cela pour différentes raisons; en dehors du fait qu'ils ont reverdis mes connaissances, ils m'ont permis de sortir un peu de mon univers actuellement un peu limité et je m'y suis aussi beaucoup amusée. Les cours étaient fréquentés aussi bien par des professionnels (ingénieurs, constructeurs, employés de banque..) que par des chomeurs, bref tous tentaient d'ajouter quelque chose à leur bagage culturel afin d'obtenir un emploi ou d'améliorer leur position. Personnellement, je ne sais pas en quoi j'espèrais...mais l'espoir étant le dernier à mourir, il faut toujours y recourir quand il n'y a pas d'autres chemins.
Durant une des joyeuses leçons auquelles j'assistais deux fois par semaine, le prof nous assigna un devoir en classe un peu particulier:
nous devions converser entre nous, évidemment en anglais, par l'intermédiaire de Skype (ceci n'est pas un message publicitaire, mais comment vous l'expliquer sans le nommer ?!?! ). Il fallait donc "papoter" (peut-on utiliser un anglicisme -néologisme- et dire "chatter" ? Non, je ne crois pas que cela rende bien l'idée ! ) entre nous sans toutefois dévoiler notre identité, à l'aveuglette en somme. Cela nous sembla plutot stimulant et même amusant.
Le premier problème se posat lorsque je dus m'inscrire à Skype. Tout ce qui, dans l'informatique, peut vous sembler d'une simplicité élémentaire réussit à me dérouter et devient pour moi un casse-cou insurmontable. Le Rubik à côté représente un jeu d'enfant pour mon esprit tordu. Bref, j'essayais une fois, deux fois, trois fois et à chaque fois quelque chose me bloquait puis mon mot de passe fut refusé. Je m'inventais à chaque fois un nouveau mot de passe qui puisse être à la fois facile pour ma mémoire parfois défaillante et encore pas utilisé. Rien à faire, un quelconque obstacle se présente à chaque fois. Je ne sais si pleurer ou taper sur l'ordinateur mais j'écarte ces deux pseudo-solutions qui ne m'aideraient guère. Bref après un grand moment de désespoir...et plusieurs tentatives, surtout pour comprendre pourquoi une machine que l'on présume non doté de matière grise est capable de me mettre en échec et de réduire au néant tous mes efforts, je craignais de rester bloquée devant mon bête problème. Puis à bout de patience, je m'invente un mot de passe qui est davantage un anathème contre mon ordinateur récalcitrant. Enfin peu importe, j'en étais venue à bout et souhaitais enfin passer à ce devoir. Ce que je ne m'imaginais pas, est que pour communiquer entre nous, nous devions nécessairement possèder les noms de tous les utilisateurs sans toutefois savoir à qui ils appartenaient. Et ce que je pensais encore moins est que le professeur allait les citer à voix haute et quand il passa au mien, avec sa prononciation italienne, il dit à haute voix...: foutucon !
Je souhaite vraiment que le prof n'ait pas eu la facheuse idée d'en controler la traduction dans le dictionnaire et dans le cas où il l'ait fait, surtout qu'il ne s'imaginait pas que je m'adressais indirectement à lui. Non ! J'en avais juste contre ce terrible ordinateur. En tout cas, je riais tellement que tous comprirent vite à qui appartenait ce bizarre "fo ou tou cone", ainsi prononcé par l'impassible prof !!