31 ottobre 2010

Heeeeeeeelp

Alerte, allarme, appelez quelqu'un !! Ma fille s'en va en discothèque ce soir !
Dois-je lui enfiler un "cherche-personne" dans la poche ? Dois je attendre dehors et surveiller tous les louches individus qui entrent et qui sortent dans la discothèque ? Dois je payer quelqu'un pour la suivre ?
Moi ? Angoissée ? Noooooooon, jamais ! Qu'allez vous donc penser ! Comment peut-il vous venir une telle idée à l'esprit ?
Mais...tout de même, vous savez, par les temps qui courent, on n'est jamais bien tranquilles. Il y a tant de gens mal intentionnés dans ces lieux de perdition. Et puis, ces jeunes ils en font de toutes les couleurs. Dois je ajouter que de notre temps...??
Lui ai-je bien fait toutes les recommandations nécessaires ? Je lui ai dit de ne pas accepter quoi que ce soit des inconnus, de ne pas s'isoler, de ne pas manger, boire quelque chose qu'elle n'ait pas acheté elle-même...Quoi d'autre, ah oui porte toi donc une petite bouteille d'eau parce que tout le monde sait que dans les discothèques souvent on introduit des drogues dans les boissons. Fais surtout attention avec qui tu parles, mais de toutes façons, il n'est pas forcément nécessaire d'adresser la parole à des illustres inconnus; c'est bien pour cela que tu sors avec tes copines, non ? Pour avoir de la compagnie ! Que pourrais tu désirer d'autre ?
Au fond, ne serais ce pas plus simple si je l'enferme dans sa chambre !!  Elle serait loin des dangers, et un jour ou l'autre elle comprendrait que je l'ai fait pour son bien, n'est-ce pas ?

27 ottobre 2010

Avez vous perdu l'habitude de vous poser des questions ?
Il y a des périodes où personnellement je me noie dans l'hébétude. Je vis simplement sans chercher à comprendre pour quelle raison (singulière ou plurielles ?? ) je me trouve dans ce bas monde. En bref, je mange, je bois...avec tout ce qui s'ensuit, je dors, et je me contente d'être ! Mais il m'arrive aussi de réveiller mes méninges et celles ci s'interrogent (elles se demandent aussi pourquoi je vais les réveiller !! ) sur le sens de ma vie.
Evidemment, je n'ai toujours pas de réponses bien définitives, mais au fond, le simple fait de se poser des questions de temps en temps devrait être suffisant....pour le moins à trouver un point de départ. Qu'en pensez vous ? En fait, durant l'adolescence, tout ce que je faisais, vivais, ressentais était suivie par un auto-questionnaire plus ou moins philosophique; je m'interrogeais sur tout et sur les motifs de tout ce qui se passait autour de moi et curieusement, j'ai ainsi vécue cette période qui devait être de complète étourderie et inconscience, avec bien trop de préoccupations; l'art de me compliquer la vie, faisait partie de mon quotidien ! Et maintenant, je récupère cette légèreté que je n'ai pas vécue au bon moment, mais d'ailleurs nous ne sommes pas faits tous de la même pate et donc il est logique que nous ne suivions pas tous le meme parcours. Et qui dit que l'on doit forcément bétifier durant l'adolescence pour ensuite devenir un ennuyeux personnage pour qui la période marrante est définitivement archiviée ?
Ce que je me demande surtout c'est si je me suis laissée conduire par mon destin ou si je l'ai choisi et à cela tout de meme j'aimerais trouver une réponse tout en gardant mon insouciance. Mais parfois je regrette de n'avoir pas combattu davantage pour me créer une petite place (au soleil ? ) dans le dur monde du travail qui peut parfois donner ses satisfactions...et pour le reste, j'ai probablement fait en bonne partie ce que je souhaitais même si à mes souhaits, désirs, fantaisies initiales j'ai du mettre un sacré coup de frein. Et si vraiment la vie commence à 40 ans...je prépare mes projets pour le futur !!!

15 ottobre 2010

ça ne me fait pas rire

"Nous sommes sur la terre pour rire. Nous ne pourrons plus le faire au purgatoire ou en enfer. Et au paradis, cela serait malséant"
disait Jules Renard !!
Oui, il devrait même être interdit de ne pas rire. Il y a des personnes qui n'ont aucune raisons pour rire, et pourtant trouvent moyen de le faire quotidiennement alors vous semble t-il juste que nous ne faisions pas nous aussi notre part quand il s'agit de rire ? D'autant plus que rire n'est pas fatiguant -à moins que l'on ne meurt de rire- et c'est même très salutaire ! Soit dit en passant, pour ceux qui ont des problèmes de poids, informez vous un peu sur le nombre de calories éliminées pour 5 minutes de fou rire car à mon avis  rire est une bonne activité physique et donc pratiquez généreusement

J'ai appris à rire (et déjà cela devrait vous faire rire, depuis quand faut t-il apprendre à rire ??!) assez tard, car je n'étais pas une adolescente vraiment marrante et puis un jour je me suis rendue compte que tout était beaucoup, beaucoup plus facile quand on apprenait à sourire et rire sans complexes (avec certaines limites tout de même...) et depuis je ris du matin au soir...mais non bien sur je plaisante, je ne suis pas devenue complètement idiote (pas encore !!). Tout simplement, je vois la vie sous un autre jour et tache de profiter au maximum des choses positives de la vie. J'apprend quotidiennement à chercher le côté positif de chaque chose, et cela n'est pas toujours évident, croyez moi, mais avec un peu d'efforts on y arrive et alors même les difficultés deviennent plus supportables.
Il parait que beaucoup de comiques ne sont pas si hilarants dans leur vie quotidienne, est-ce stressant de faire rire les autres ? Facile, ça ne l'est certes pas contrairement à ce que l'on pourrait croire, mais pourtant je dois avouer que quand quelqu'un rit de mes délires, bévues et catastrophes, au fond je serais bien tentée d'en rajouter à mes talents naturels ne fut-ce que pour voir les gens rire !! La tentation est forte de bénédire ma maladresse qui est la cause principale des hilarités de mes amis.

11 ottobre 2010

Ce matin, j'ai rencontré une de mes copines de "chiens" (rencontres canines...?!), une de celles que j'ai connues grâce à nos chiens et soit dit en passant si j'avais su avant que les chiens étaient un bon moteur de recherches de copines (google copinik ?!), j'en aurais pris un avant..., un chien naturellement ! Bon sur ce, revenons à la case départ et donc cette copine, comme moi, en est arrivée à une phase de rejet total de tout ce qui est consommation effrénée et déchainée. Comment déchainée ? Mais siiiiiii, il faut voir certaines personnes qui font leurs courses comme si cela devait être leur dernière fois et achètent pour 10 alors qu'elles ne sont qu'à deux et ne mangent même pas pour un !!
Cette copine, je disais donc, est caissière dans un des (2 ) ipermarchés de la ville et  voit donc en continuation des gens qui achètent des montagnes d'articles en promotion avec l'idée (confuse, probablement !) d'économiser, et nous nous demandions toutes les deux quel est le sens de tous ces achats; nous rendons nous vraiment compte que nous sommes esclaves, un peu de nous mêmes, mais aussi beaucoup d'un système qui nous pousse à la consommation sans discernement. Que faudra t-il pour que les gens commencent à réaliser que nous ne pouvons pas et ne devons pas consommer plus que nous ne nécessitons vraiment et quels sont effectivement nos besoins ?
Quand j'étais gamine, ma soeur critiquait ma tendance au matérialisme, car j'étais effectivement trop attachée à mes petits biens personnels et d'ailleurs je conserve encore quelques petites bêtises de mon enfance et aussi quelques souvenirs de famille, même si je me rend bien compte que les souvenirs matériels ne sont qu'une illusion car les personnes que nous aimons et avons aimés ne sont pas représentés par des objets mais par des sentiments, une autre banalité que je viens de dire...et bien oui, je ne détiens probablement pas le record des génialités, mais ma foi, je m'y suis faite à l'idée et me supporte telle que je suis.
Sur ce , je divague beaucoup aujourd'hui, mais en conclusion je me sens prisonnière d'une société où tu n'es que quand tu as, et même si je n'approuve pas la consommation sans discernement,  il me semble difficile de la refuser en bloc car toute la société (du moins dans les pays riches  )  vit en fonction de cela. On peut refuser de suivre les modes, d'aller en vacances où et quand vont la majeure partie des gens, mais dans une société comme la notre, il est difficile de se distinguer complètement, ou du moins cela est mon impression, car la diversité est toujours difficile à vivre de quelque genre qu'elle soit. De plus, on ne peut imposer à ses propres enfants des choix totalement différents de ce qu'ils vivront autour d'eux car ils subiraient un certain isolement, du moins je parle de ce que je vis ici, dans une ville très provinciale ! Il faut du courage pour se distinguer, le courage de vivre librement et sans conditionnement, et bravo à ceux qui y réussissent !!