8 luglio 2014

Dernièrement, on m'a accusé d'avoir un language coloré...mais ne me demandez pas de vous répéter dans le détails les termes usés
Dois je être, en tout cas, plus vexée parce que le language en question ne m'appartient pas vraiment et ne reflète pas du tout ma personnalité ou parce que je me suis sentie comme une petite fille reprise par la maîtresse ?
Il faut avouer que ces temps-ci j'utilise parfois des mots qui ne seraient probablement pas de mise dans un couvent, mais il aurait fallu que j'explique à ON qu'il arrive parfois que la situation soit trop difficile à supporter, qu'autour de nous trop de gens doivent lutter contre des courants trop forts et ainsi la pression psychologique devient à la limite de la tollérabilité.
Il aurait fallu que j'explique à ON, qui entend beaucoup parler de crise, mais apparemment ne la voit pas de près, que toutes ces manifestations d'agressivité, peuvent être en partie dues à la situation sociale actuelle, alors à tout bien considérer, si parler “mal” aide à dégonfler le surplus de pression que, comme tant d'autres, je supporte quotidiennement et que cela représente en quelque sorte mon petit punching-ball, au fond, pourquoi pas ? Au fond, peut-être cela pourrait m'être pardonné...même par ON ?