8 dicembre 2010

Pardonnez mon language !

Je ne suis certes pas une intellectuelle, mais j'essaie toutefois de m'exprimer de façon correcte et sans vulgarités. Et pourtant j'ai du donner, il y a quelques semaines de cela, la triste impression du contraire.
J'ai suivi des cours d'anglais grâce l'ANPE, du moins l'équivalent ici en Italie et j'ai donc fait un petit bain dans la grammaire oubliée. Lorsque j'aurais du le faire je n'étudiais malheureusement pas avec assiduité mais seules les langues ont toujours été ma passion et je m'y débrouillais sans trop d'efforts. Pour en revenir à ces cours, je les ai bien appréciés et cela pour différentes raisons; en dehors du fait qu'ils ont reverdis mes connaissances, ils m'ont permis de sortir un peu de mon univers actuellement un peu limité et je m'y suis aussi beaucoup amusée. Les cours étaient fréquentés aussi bien par des professionnels (ingénieurs, constructeurs, employés de banque..) que par des chomeurs, bref tous tentaient d'ajouter quelque chose à leur bagage culturel afin d'obtenir un emploi ou d'améliorer leur position. Personnellement, je ne sais pas en quoi j'espèrais...mais l'espoir étant le dernier à mourir, il faut toujours y recourir quand il n'y a pas d'autres chemins.
Durant une des joyeuses leçons auquelles j'assistais deux fois par semaine, le prof nous assigna un devoir en classe un peu particulier:
nous devions converser entre nous, évidemment en anglais, par l'intermédiaire de Skype (ceci n'est pas un message publicitaire, mais comment vous l'expliquer sans le nommer ?!?! ). Il fallait donc "papoter" (peut-on utiliser un anglicisme -néologisme- et dire "chatter" ? Non, je ne crois pas que cela rende bien l'idée ! ) entre nous sans toutefois dévoiler notre identité, à l'aveuglette en somme. Cela nous sembla plutot stimulant et même amusant.
Le premier problème se posat lorsque je dus m'inscrire à Skype. Tout ce qui, dans l'informatique, peut vous sembler d'une simplicité élémentaire réussit à me dérouter et devient pour moi un casse-cou insurmontable. Le Rubik à côté représente un jeu d'enfant pour mon esprit tordu. Bref, j'essayais une fois, deux fois, trois fois et à chaque fois quelque chose me bloquait puis mon mot de passe fut refusé. Je m'inventais à chaque fois un nouveau mot de passe qui puisse être à la fois facile pour ma mémoire parfois défaillante et encore pas utilisé. Rien à faire, un quelconque obstacle se présente à chaque fois. Je ne sais si pleurer ou taper sur l'ordinateur mais j'écarte ces deux pseudo-solutions qui ne m'aideraient guère. Bref après un grand moment de désespoir...et plusieurs tentatives, surtout pour comprendre pourquoi une machine que l'on présume non doté de matière grise est capable de me mettre en échec et de réduire au néant tous mes efforts, je craignais de rester bloquée devant mon bête problème. Puis à bout de patience, je m'invente un mot de passe qui est davantage un anathème contre mon ordinateur récalcitrant. Enfin peu importe, j'en étais venue à bout et souhaitais enfin passer à ce devoir. Ce que je ne m'imaginais pas, est que pour communiquer entre nous, nous devions nécessairement possèder les noms de tous les utilisateurs sans toutefois savoir à qui ils appartenaient. Et ce que je pensais encore moins est que le professeur allait les citer à voix haute et quand il passa au mien, avec sa prononciation italienne, il dit à haute voix...: foutucon !
Je souhaite vraiment que le prof n'ait pas eu la facheuse idée d'en controler la traduction dans le dictionnaire et dans le cas où il l'ait fait, surtout qu'il ne s'imaginait pas que je m'adressais indirectement à lui. Non ! J'en avais juste contre ce terrible ordinateur. En tout cas, je riais tellement que tous comprirent vite à qui appartenait ce bizarre "fo ou tou cone", ainsi prononcé par l'impassible prof !!

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