11 ottobre 2010

Ce matin, j'ai rencontré une de mes copines de "chiens" (rencontres canines...?!), une de celles que j'ai connues grâce à nos chiens et soit dit en passant si j'avais su avant que les chiens étaient un bon moteur de recherches de copines (google copinik ?!), j'en aurais pris un avant..., un chien naturellement ! Bon sur ce, revenons à la case départ et donc cette copine, comme moi, en est arrivée à une phase de rejet total de tout ce qui est consommation effrénée et déchainée. Comment déchainée ? Mais siiiiiii, il faut voir certaines personnes qui font leurs courses comme si cela devait être leur dernière fois et achètent pour 10 alors qu'elles ne sont qu'à deux et ne mangent même pas pour un !!
Cette copine, je disais donc, est caissière dans un des (2 ) ipermarchés de la ville et  voit donc en continuation des gens qui achètent des montagnes d'articles en promotion avec l'idée (confuse, probablement !) d'économiser, et nous nous demandions toutes les deux quel est le sens de tous ces achats; nous rendons nous vraiment compte que nous sommes esclaves, un peu de nous mêmes, mais aussi beaucoup d'un système qui nous pousse à la consommation sans discernement. Que faudra t-il pour que les gens commencent à réaliser que nous ne pouvons pas et ne devons pas consommer plus que nous ne nécessitons vraiment et quels sont effectivement nos besoins ?
Quand j'étais gamine, ma soeur critiquait ma tendance au matérialisme, car j'étais effectivement trop attachée à mes petits biens personnels et d'ailleurs je conserve encore quelques petites bêtises de mon enfance et aussi quelques souvenirs de famille, même si je me rend bien compte que les souvenirs matériels ne sont qu'une illusion car les personnes que nous aimons et avons aimés ne sont pas représentés par des objets mais par des sentiments, une autre banalité que je viens de dire...et bien oui, je ne détiens probablement pas le record des génialités, mais ma foi, je m'y suis faite à l'idée et me supporte telle que je suis.
Sur ce , je divague beaucoup aujourd'hui, mais en conclusion je me sens prisonnière d'une société où tu n'es que quand tu as, et même si je n'approuve pas la consommation sans discernement,  il me semble difficile de la refuser en bloc car toute la société (du moins dans les pays riches  )  vit en fonction de cela. On peut refuser de suivre les modes, d'aller en vacances où et quand vont la majeure partie des gens, mais dans une société comme la notre, il est difficile de se distinguer complètement, ou du moins cela est mon impression, car la diversité est toujours difficile à vivre de quelque genre qu'elle soit. De plus, on ne peut imposer à ses propres enfants des choix totalement différents de ce qu'ils vivront autour d'eux car ils subiraient un certain isolement, du moins je parle de ce que je vis ici, dans une ville très provinciale ! Il faut du courage pour se distinguer, le courage de vivre librement et sans conditionnement, et bravo à ceux qui y réussissent !!

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