21 gennaio 2010

Gasseuse, c'est mieux !!

Le monde est plein de fous et de personnages cocasses sur lesquels on pourrait écrire des romans entiers (en fait, quelqu'un m'a certainement précédé !).
Un des lieux idéaux de rencontre de beaucoup de ces personnages est l'hotel. Quelque soit le pays que vous visitez, dans la plupart des hotels du monde, vous pouvez vous trouver face à face avec un de ces curieux spécimens.
Il y a bien longtemps de cela, Catherine travaillait pour un excentrique noble, qui de noble n'avait effectivement que le titre, mais ni le comportement ni la posture.
Il s'habillait le plus souvent d'un vieux jeans plutot large et informe, et d'une chemise à carreaux qui semblait avoir été découpée, mal découpée, dans une nappe de bistrot. Apparemment, elle avait été utilisée avec encore tous les restes du dernier repas consommé dessus. Bref, avec ces deux détails vous avez déjà un portrait du personnage. Il faudrait peut-etre que j'y ajoute l'aspect meme du bonhomme: une bonne bouille joufflue de grand buveur, 60 ans mal porté, une belle bedaine et environ 30 kilos de trop. Ce fameux bonhomme Bibendum était le Directeur de l'hotel où Catherine travaillait à la réception.
En plein mois d'aout, grande chaleur, hotel plein, il est 4 heures de l'après-midi et il n'y a pas ame qui vive dans le bar de l'hotel; tous les clients se partagent entre la mer, à 2 pas de là, et la piscine. Notre noble Directeur se rend devant l'hotel où est disposée une longue haie de plantes vertes, et y vide généreusement sa vessie; ce qui, à ses dires, fait du bien aux plantes. Dans le hall, une joyeuse et élégante cliente romaine arrive juste à ce moment et observe la curieuse scène. Elle se rend au bar où Bibendum vient la servir.
-un verre d'eau naturelle, s'il vous plait.
La cliente, clairement assoiffée commence à boire et s'exclame:
-pardon, mais elle n'est pas naturelle !
-Ah non ?? répond ironiquement notre noble et, prenant la bouteille, il y place son pouce -et faut-il que je vous le rappele, après les "vidanges", il n'avait pas jugé nécessaire de se laver- et secoue la bouteille avec énergie puis la tend à la cliente atterrée en déclarant avec un sourire béat:
-maintenant,... elle est naturelle !
La cliente, sans plus dire mot, d'ailleurs dites-moi ce qu'elle aurait pu dire, s'en alla dépitée et toujours assoiffée.
L'employeur de Catherine, apparemment très fier de lui, souriait à pleine bouche, l'image meme de la joie de vivre..

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