30 maggio 2010

Catastrophe, catastrophe !

Catastrophe, quel désastre ! Je ne suis pas seulement distraite, ce qui au fond suffirait amplement, mais à cela il faut ajouter une maladresse épique, pathétique, tragicomique et parfois même un peu préoccupante. De plus, j'ai des périodes de grande "ferveur" où ma maladresse se produit (ou reproduit ! )en série; elle fait probablement des rejetons. Bizarrement, sur le travail, j'ai réussi dans l'ensemble à cacher cette tare, si on omet quelques épisodes. Un des plus éclatants est peut-être la fois où, fermant le coffre-fort de l'hôtel -pas une petite caisse de rien du tout, mais un vrai, gros coffre-fort avec une porte de bien dix centimètres d'épaisseur- j'y ai oublié mon doigt dedans. Quand je réussis à le récupérer, je me dirigeais vers le bar. Un petit remontant dans ces circonstances me semblait l'idéal. Je parvins à peine à prononcer "je ne me sens pas très bien" que....plouf...je me retrouvais par terre. Mon doigt se reprit vite mais mon amour propre y mit plus longtemps.
Dans l'ensemble donc, mes gaffes et bévues ont lieu dans ma vie privée. Ce mois est un mois bien chargé, riche d'épisodes semi-catastrophiques: après avoir pris mon courage à deux mains et commencé à courir, je dus abandonner au cinquième jour (pas par forfait, non, non !!) après que mon genou, suite aux efforts auxquels il n'était plus habitué, eut pris les dimensions d'une pastèque. Trop d'années sans activités sportives se font sentir, qu'espèrais-je donc, de participer au prochain marathon ? Bref, il me fallut plus d'une semaine pour recommencer à marcher sans douleur. Entretemps, dimanche dernier, je ne sais vraiment pas comment me réussit cet exploit, mais je me renversais un bon litre d'eau bouillante sur le ventre. Ce n'est pas donné à tout le monde de réaliser un tel coup. Il faudra donc encore quelques jours à mon ventre pour reprendre son état naturel (de tripe ...)après avoir cicatrisé. Ah, mais ce n'est pas fini ! Pleine de bonnes intentions, je faisais des petits travaux ménagers dans les escaliers (ceux que je renvoient régulièrement aux calendes grecques ) quand tout d'un coup je glissais et me retrouvais 5, 6 marches plus bas sur mon postérieur après un atterrissage peu délicat. Conclusions, toutes les tonalités du rose pale au bleu de prusse en passant par le rouge carmin se concentrent sur mon fessier en une belle palette.
Ainsi, maintenant je plie mon genou avec précaution, m'assois sur le rebord des chaises et du coin des fesses, et ne ris pas à gorge déployée (ai-je donc quelques raisons de le faire en ce moment ? ) pour éviter de secouer mes cicatrices.
Tout cela me fit penser à un film où le protagoniste était un homme poursuivi par la malchance. Toutes les portes à prendre en pleine figure étaient pour lui, tous les accidents plus démentiels lui arrivaient à un rythme régulier, à tel point qu'il acceptait son sort avec une certaine fatalité jusqu'au moment où la rencontre avec  une femme qui possédait toutes ses malheureuses caractéristiques lui changea la vie. Leurs deux malchances combinées semblaient s'annuller !! Mon cas est désespéré...car mon mari n'est absolument pas maladroit.....

2 commenti:

  1. Et bien, ma pauvre, je crois que je vais te surnommer "Gaston Lagaffe" comme le héros de la bande dessinée du même nom !!
    Trêve de plaisanterie : fais attention à toi et soigne tes blessures.

    RispondiElimina
  2. Au moins si je fais rire quelqu'un avec mes gaffes et mes bévues, mes douleurs passent en second plan...c'est tout juste si ça ne m'amuse pas moi aussi !!

    RispondiElimina